Le Mythos de Gaïa se rapporte à Gaïa avant qu’elle ne se soit transformée en la Terre et il raconte comment la Déesse est devenue l’intelligence incarnée en la planète et la mère de toutes les espèces Terrestres. Je l’appelle le Mythos de Gaïa plutôt que l’Histoire de Gaïa mais chacun est libre de ne me pas suivre sur ce point. J’aimerais, cependant, que vous me permettiez de justifier le choix de ce terme.
Originellement, le mythos Grec était un récit de quelque chose qui est arrivé, un récit d’événements réels, pas une histoire inventée, une fabrication ou un mensonge patent. De nos jours, nous sommes enclins à utiliser le mot mythe de façon péjorative afin d’indiquer quelque chose qui n’est pas véridique ou qui n’est pas digne de confiance. Le Mythos de Gaïa n’est ni un mythe dans ce sens ni une simple histoire telle qu’on pourrait en trouver dans un roman ou un journal. Ce n’est pas une explication de tout l’univers, au contraire du scénario du Big Bang. C’est plutôt un récit spécifique et localisé de quelque chose qui s’est passé dans cette galaxie particulière qui accueille le système solaire en lequel nous demeurons. C’est, si l’on préfère, une Métahistoire, une narration cosmique empreinte d’aspects mystiques et surnaturels. Cela ne se rapporte pas à l’origine de l’univers, mais aux conditions spéciales de notre système planétaire.
Le Mythos est constitué de quatre parties, chacune rédigée sous une forme différente:
– La Chute de la Déesse, un poème en prose en 16 épisodes.
– L’Eveil de Gaïa, une histoire-rêve ou fable qui présente un parallèle au mythe classique d’Eros et de Psyche.
– La Rupture des Genres, sur la séparation des sexes et la “romance chthonique” des Femmes Gaïennes avec les Hommes d’Orion.
– A la Lumière de Demain, une histoire futuriste d’êtres humains vivant dans une communauté émergente.
La Chute de la Déesse s’ouvre avec une compagnie de dieux appelés les Eons, des divinités qui demeurent dans le Plérome, le coeur de la galaxie qui est la nôtre. Ce récit décrit la projection de la matrice de l’espèce humaine (Anthropos) par les dieux Pléromiques. (Cette image mythologique correspond à la notion scientifique de panspermia, l’ensemencement de spores de vie au travers des espaces galactiques). Il raconte ensuite comment l’une des puissances immortelles, l’Eon Sophia ainsi que les Gnostiques l’appelaient, quitte impétueusement le coeur galactique en générant du chaos dans les régions extérieures de la galaxie. Sous l’effet du choc et de la désorientation, la Déesse en vient à réaliser qu’elle a précipité une anomalie dans le cosmos qui donne naissance à une espèce bizarre appelée les Archontes. L’histoire décrit ensuite le pacte entre Sophia et le soleil, l’étoile-mère de notre système planétaire, qui permettra à la Terre d’absorber en toute sécurité le feu solaire et de s’en sustenter.
Sur la morphogenèse Gaïenne, voir le chapitre 11 Coco de Mer, 01 “La participation de l’homme dans le rêve de Gaïa” et le chapitre 12 Coco de Mer, 02 “Le choc de la beauté”.
Entre temps l’espèce anormale, les Archontes, construit son propre ciel de “réalité virtuelle”, modelé sur les configurations fractales vivantes du Plérome. Leur chef tyrannique Yaldabaoth se prend pour le seul dieu dans le cosmos, le seigneur de tout ce qu’il contemple. Ce démiurge deviendra la divinité centrale du monothéisme, posant de graves problèmes à l’espèce humaine lorsque celle-ci émergera finalement sur la scène. Sur la génération des Archontes, voir le chapitre 16 “Le Rêve Extra-terrestre”.
L’activité archontique se manifeste avant que Sophia ne se transforme en la planète Terre. Le monde qu’elle incarne est ensuite capturé par le système planétaire contrôlé par les Archontes. L’espèce humaine émerge finalement dans la biosphère, mais pas selon les voies présumées par l’idéologie Darwinienne. Des complications avec les Archontes placent Sophia dans une situation délicate vis à vis de l’humanité mais l’étendue intégrale de cette problématique n’est révélée que dans les parties subséquentes du Mythos.
Seconde partie: L’Eveil de Gaïa. Cette partie narre des événements qui se déroulent sur une durée de 4320 millions d’années (4,32 milliards d’années) alors que la Déesse Déchue s’éveille à sa nouvelle identité en tant que “Terre Mère”. Tout d’abord, Sophia ne prend pas conscience d’où elle est et de ce qu’elle est devenue. Elle semble, pour elle-même, être une jeune fille, Koré, qui s’éveille sur une planète magnifique sur laquelle elle se retrouve seule. (Pour les visuels: se référer au Douanier Rousseau inspiré par une omelette aux champignons). Cette seconde partie décrit les époques géologiques de la Terre et l’émergence des règnes de la nature en termes de “sentiments morphiques” Gaïens. Les grands événements de la formation Terrestre sont envisagés comme les phases de la vie d’une jeune adolescente qui s’avère être autiste.
Je me suis aventuré, à ce propos, à rédiger le chapitre “Les Ages de Gaïa”.
La vie de Koré, “l’Enfant Sauvage” originel, est mesurée en Géons, de vastes époques de temps géologique. Les scientifiques estiment que l’âge de la Terre est d’environ 4,5 milliards d’années. Cette estimation est étrangement proche du nombre codé cosmologique et sacré des “Jours et Nuits de Brahma” dans la mythologie Hindoue: 4320. Si l’on assume une durée de vie de 4320 millions d’années pour la Terre, cela nous donne 1000 Géons de 4 320 000 années chacun. 4,32 millions d’années est une période de temps que l’imagination peut saisir et elle correspond, de façon très appropriée, au cadre de travail courant de la paléoanthropologie. Les premiers singes apparurent dans le 990 ème géon selon ce que le mythe conventionnel stipule. Les Hominidés, (des animaux protohumains en posture verticale) sont estimés être apparus il y a environ 5 millions d’années, à savoir il y a un peu plus d’un Géon, bien que cette limite semble sans cesse reculer, vers un plus lointain passé, au fur et à mesure des nouvelles découvertes. Il existe, par exemple, des vestiges d’une créature proto-hominidée, Orrorin tugenensis, récemment découverte au Kenya. Cet ancêtre, qui se déplaçait debout, a peut-être vécu il y a six millions d’années, soit environ 1,5 Géon.
Selon ce système de datation conventionnel, nos ancêtres les plus lointains remontent au dernier quart du 999 ème Géon. Nous vivons, de nos jours, dans les années finales du 1000 ème Géon.
L’Eveil de Gaïa. Cette partie du récit suit plus ou moins le scénario conventionnel de l’évolution géologique. Il intègre cinq extinctions massives, des événements cruciaux dans la psyché adolescente de Koré, l’éveil de ses impulsions sexuelles et créatives et son passage dans la vie adulte. Le mythos tel que je le raconte, cependant, suppose la présence de l’espèce humaine sur la Terre à une période bien plus précoce que ce que la science le permet. (Cette vision est validée par les traditions Indigènes de toute la planète tout autant que par les découvertes inexplicables d’artefacts humains ainsi qu’il l’est amplement démontré dans l’ouvrage de 800 pages de Michael Cremo “Forbidden Archeology”.)
Un exemple de la corrélation entre le Mythos de Gaïa et l’évolution géologique: l’intercession du Christos peut être replacée à l’époque Ordovicienne, directement à la suite de l’Explosion Cambrienne, il y a 550 millions d’années. Il faut imaginer qu’avec la prolifération soudaine de formes de vie lors de l’Explosion Cambrienne, Sophia ne fut pas capable de gérer la symbiose dans la biosphère. Cette situation pourrait être comparée à la narration mythique de l’intercession, paraphrasée chez Irénée.
Cet événement se manifeste il y a 128 Géons. Ou c’est du moins ce que l’on peut imaginer. (La raison d’imaginer cela, de cette manière précise, fait l’objet d’une autre discussion). Christos est traditionnellement associé avec le poisson, un tropisme qui s’accorde bien avec l’apparition des premiers poissons juste après l’intercession. C’est après que les premières plantes Terrestres émergent permettant à Gaïa de donner naissance à la race des dryades, les nymphes des arbres. Et puis il s’ensuit une extinction massive.
Comment pouvons-nous envisager ses extinctions en termes mythopsychologiques?
Durant l’écoulement des cycles de vie très longs de Gaïa, Koré expérimente une série de récapitulations dramatiques au cours desquelles elle se souvient de la façon dont elle arriva sur Terre – en fait même, la façon dont elle devint la Terre. La séquence de récapitulations correspond à la séquence des cinq extinctions présumées qui ont précédé la présente Sixième Extinction qui est en cours. En bref, chaque extinction est comparable à une transe shamanique durant laquelle Koré se rappelle de son identité cosmique, occulte temporairement son existence planétaire et réémerge ensuite pour un nouveau cycle de vie, sa vitalité et ses facultés autopoétiques ayant été accrues et affinées par ce dont elle s’est souvenu.
Au fil de la récapitulation de Koré, Gaïa “évolue”.
L’Eveil de Gaïa est décrit dans le style “fabuleux” rendu populaire par Jorge Luis Borges et Italo Calvino et vulgarisé pitoyablement par Paolo Coehlo. C’est une histoire d’amour qui est parallèle à la fable d’Eros et de Psyche dans les Mystères Païens. Cette partie décrit comment Koré est visitée par un amant spectral mystérieux qui lui impose certaines tâches exigeantes. Elle réalise ces tâches, ou épreuves, afin que le spectre amant continue de revenir pour la charmer. Sans prendre conscience en premier lieu de ce qui se passe, elle apprend, à partir des épreuves, à gérer l’immense complexité biologique de son monde.
Le motif mythologique de ces rencontres entre Koré et le Spectre est l’intercession du Christos décrite dans la cosmologie Gnostique.
Koré s’éveille à sa sexualité Terrestre pleinement épanouie au milieu de la longue époque de l’Eocène entre 986 et 992 Géons, si l’on compte à partir de sa naissance – ou il y a environ 14 Géons dans le passé à partir de maintenant. La Terre est encore jeune. Si nous calculons son âge en fractales, en faisant correspondre 43,2 Géons à une année de sa vie, Gaïa est maintenant âgée de 23 ans. Elle atteint la puberté assez tard, à 22 ans. Les volcans libérèrent ses menstrues, en créant les Andes et les Himalayas. Les grandes baleines qui survivent de nos jours émergèrent durant le Cénozoïque lorsque la Terre était exceptionnellement chaude. Elles constituent les vestiges morphiques d’immenses formes spermatiques qui nageaient dans ses trompes de Phalope émergentes.
La théorie de Gaïa ne peut pas nous dire comment la planète se reproduit; d’où l’incertitude quant à la possibilité d’appeler légitimement la Terre une créature biologique, un vaste animal. Mais le Mythos de Gaïa peut offrir une partie de la réponse à cette énigme – de façon imaginative, en tout cas. La science va et vient, la mythopoésie est permanente. Lorsque la sexualité de Koré s’éveille pleinement, des développements sexuels importants se manifestent également pour l’espèce humaine. Dans le monde pré-Chrétien, ces événements étaient observés au cours de rappels shamaniques et racontés par les initiés dans les Mystères de Déméter, de Perséphone et de Koré à Eleusis. La grenade donnée à Perséphone par Pluton est une image de la première blastula humaine.
Les développements dans la vie de Koré, avec en parallèle l’enchevêtrement de l’espèce humaine dans la procréation, amènent à la troisième partie du Mythos.
Cette troisième partie est appelée La Rupture des Genres. Cette expression étrange fait référence à la pathologie curieuse de l’espèce humaine qui se manifeste par de la méchanceté entre les sexes et par une diversité d’angoisses générées par la confusion des genres. La “séparation des sexes” est, bien sûr, un motif universel dans les mythologies du monde. L’exemple probablement le plus connu de ce motif se retrouve dans le Symposium de Platon, un récit de seconde main sur une fête lors d’un repas bien arrosé. Le poète comique Aristophane explique que «la nature humaine originelle était différente de la nature présente. Les sexes n’étaient pas au nombre de deux comme maintenant, mais de trois; il existait l’homme, la femme et l’union des deux qui possédait un nom correspondant à cette double nature et qui existait autrefois mais qui a maintenant disparu; le mot androgyne n’est conservé que comme un terme de reproche».
La sagesse ancienne atavique (reformulée de façon maladroite dans des systèmes tels que la Théosophie et l’Anthroposophie) enseignait qu’avant que les mâles et les femelles ne fussent anatomiquement distincts, les êtres humains vivaient sous la forme de créatures androgynes primordiales. Ce n’est pas, cependant, ce que mon traitement du Mythos de Gaïa rapporte. Il se peut qu’il n’existait pas de forme anatomique androgyne à deux genres en soi mais qu’il existait une matrice génétique bisexuelle à partir de laquelle toutes les variations de genres se sont développées, dont les androgynes réellement bisexuels, anatomiquement parlant. Dans le mythe Gnostique, cette matrice bisexuelle est appelée l’Anthropos. Elle est également appelée par d’autres noms: Androgyne, Humanité Divine, Adam Kadmon, etc.
Au niveau cosmologique, la division des sexes se manifesta parce que Sophia, lorsqu’elle s’engagea dans la métamorphose tourbillonnante ultime qui la transforma en la Terre, déchira aveuglément le nuage moléculaire d’Orion dans lequel la matrice de l’Anthropos était déposée et elle la rompit en deux parties, en emmenant l’unité génomique femelle avec elle. Les Commentaires sur les Translations d’Andromède décrivent cet événement et ses conséquences avec de nombreux détails:
Les Andromèdiens reconnaissent que seules les Sidhe demeuraient sur la Terre pendant des éons innombrables, dans l’inconscience totale du fait qu’elles ne constituaient qu’une partie de l’espèce bisexuelle. Les Sidhe ne savaient pas ce qui leur manquait et elles supposaient naturellement qu’elles étaient la manifestation unique et exclusive de la souche sapiens, appelée “Anthropos” par les initiés Gnostiques. A ce jour, les shamans sourient subrepticement quant à l’illusion de la primauté mâle: «le premier homme n’était pas un homme, c’était une femme» (Cesar Calvo, The Three Halves of Ino Moxo). Cependant, l’histoire intégrale est loin d’être drôle.
Le fait que ni les hommes d’Orion ni les Sidhe ne reconnurent qu’ils/elles étaient les composants assortis de la même matrice spécifique, bien que sexuellement distincts ab origine, s’avéra être la cause première de toute la confusion et de toute la détresse qui se développèrent sur la Terre.
Sidhe est un ancien nom Celtique pour les premiers résidents de la Terre qui étaient des femmes, des fées, des “féemelles” qui vivaient sans hommes et qui se reproduisaient asexuellement comme la plupart des microbes le font encore dans la nature. Les fées telluriques étaient de diverses races mais les plus nombreuses étaient les nymphes des arbres, les filles arboréales ou dryades. Les hommes d’Orion arrivèrent plus tard, en provenance du nuage moléculaire (M 42) en lequel l’unité génomique mâle était encore lovée, étant restée intacte après qu’elle eût été séparée de l’unité femelle.
Les hommes et les femmes se tourmentent mutuellement parce qu’ils ne comprennent pas que l’espèce humaine est intrinsèquement bisexuelle: non pas en raison de la division d’un type androgyne, cependant, mais en raison d’une division sexuelle génomique originelle, bien avant que le sexe n’émergeât dans une incarnation physique distincte. Les deux genres sont tels des images projetées à partir des deux moitiés d’une assiette holographique cassée. Les autres variations de genre correspondent à des petits fragments de cette même assiette. Les fragments d’une assiette holographique vont reproduire l’image originelle mais de façon moins précise que l’assiette intégrale. Il en est de même pour l’humanité qui ne peut pas percevoir sa propre image véridique clairement. Elle perçoit, à la place, une distorsion brouillée de l’Anthropos parce que la matrice génomique, à l’image de l’assiette holographique rompue, a été déchirée en deux parties (mâle et femelle) et plusieurs autres petits fragments (variations de genres).
La reproduction biologique compulsive avec deux parents, avec tous les empêtrements et excès horribles qui la caractérisent, à la fois occulte et exacerbe cette étrange énigme. La guerre entre les sexes est fondamentalement un problème cosmologique.
Les Commentaires sur les Translations d’Andromède décrivent la romance chthonienne des “Hommes d’Orion” et des Sidhe. Il y est expliqué comment la cause primordiale, de l’inimitié entre les sexes humains, émergea lorsque les immigrants de la Nébuleuse d’Orion, qui étaient des chasseurs voraces, excédèrent le quota de chasse d’animaux établi par les prêtresses Gaïennes du culte d’Artémis qui étaient chargées de protéger le royaume animal. Cet événement est encodé dans le mythe d’Orion le Chasseur, rapporté par Eratosthène et d’autres sources antiques.
Voici pour les Commentaires. Le contenu poétique de la troisième partie comprend 52 stances en une séquence ouverte rédigée par le poète Andromèdien de cour, Asuramaya, ainsi qu’il l’est expliqué dans une note d’introduction:
“Dans la Galaxie d’Andromède, des poètes connus comme les bardes de l’estuaire de la Mer en Chemin préservent une version alternative des origines humaines sur la Terre. Un de ces bardes, appelé Asuramaya, apparaît sur Terre dans une série de neuf incarnations qui sont partiellement dévoilées durant la séquence. Son nom Sanscrit suggère une vie aux alentours de 3100 avant EC en Inde. Cet environnement le relie à la légende Hindoue du Seigneur Krishna, le huitième avatar de Vishnu, et au Kali Yuga, la période de durée cosmique qui commence avec la mort de Krishna et se termine avec l’extinction massive sur Terre après l’an 2000.
Les 52 stances d’Asuramaya révèlent comment l’expérience sur Andromède (Galaxie M 31) reflète la vie sur Terre. En termes astronomiques, M 31 et notre galaxie constituent des univers parallèles qui sont entrelacés par une masse gravitationnelle mutuelle à une distance de 2,2 millions d’années-lumière. La communication sur Andromède est érotique et télépathique. Rêvant et dansant avec ses trois consorts, Asuramaya traduit les expériences des deux mondes et met en exergue leur juxtaposition. Dans un langage riche d’allusions, il récite la tradition Andromèdienne relative aux confusions déconcertantes de l’humanité terrestre. La mythographie sexuelle unique à la race humaine, et son caractère tragique, est progressivement révélée dans les Commentaires sur les Translations. (Disponibles sur le site Liberterre)
Dans la quatrième partie, la conclusion du Mythos de Gaïa, intitulée A la Lumière de Demain, se déroule dans un proche futur. Elle décrit une “communauté émergente” formée par un petit groupe d’humains qui ont échappé à l’effondrement social global. C’est un style de science-fiction mystique, réminiscent de celui de Philip K. Dick. Le nom de cette communauté future est Peredur (une variation du Peredur médiéval Gaëlique de Perceval). Ce bref récit futuriste relate comment les membres de Peredur vivent en communauté et communiquent avec Gaïa-Sophia. Il préfigure la sorte de société biorégionale que les humains pourraient créer s’ils acceptaient de participer mystiquement et moralement à la “correction” de Sophia.
Sur les thèmes de la communauté, de la mythopoésie et du rôle humain dans la correction de Gaïa, voir les trois essais du chapitre “Promesse d’une Planète Solitaire”.