Pour défier et vaincre le Mensonge Paternel
Où l’auteur explique son étrange (et peut-être irritante) inclination à savourer
les histoires Arthuriennes du Moyen Age
Comme tous ceux dotés d’une forte imagination, je suis enclin, lorsque je suis laissé à moi-même, à m’envoler vers des sphères lointaines et mystérieuses. Cette inclination à la schizophrénie et à la mythomanie est le propre des artistes modernes dans la vie desquels elle se manifeste de façon pléthorique, d’Antonin Artaud (le représentant Européen par excellence; mais si l’on prend en compte l’équipe Russe, Velimir Khlebnikov mène la danse) à Philip K. Dick; ou si vous préférez Woody Allen. Sur le sol Etats-Unien, Melville et Poe constituent les sujets d’études de cas de premier choix. Un minimum de réflexion nous amène à conclure que presque tous les Romantiques, qui héritèrent du karma non achevé de l’Europe, à savoir, les conséquences à long terme de la destruction des Mystères, souffrirent du syndrome d’extrapolation imaginative schizoïde, sous une forme ou sous une autre. Lire plus