Ce présent essai est le troisième d’une séquence Mythophrénique de 10 essais, rédigés entre octobre 2015 et octobre 2016, dont certains sont accompagnés d’un audio.
Dans ce troisième essai d’une trilogie concernant l’implexe Sophia/Lucifer, je vous invite à prendre en considération la possibilité que cet implexe se métamorphose en un événement imaginatif – à savoir la libération de Lucifer – qui pourrait, de quelque façon, susciter la première attention de l’espèce humaine. La possibilité même de concevoir l’émergence d’un tel événement imaginatif, à notre époque, est déjà une promesse en soi. Comment donc pourriez-vous procéder, subséquemment, afin de “manifester” un tel événement si vous – et seulement vous – sachiez ce en quoi il constitue au niveau imaginatif?

Arts Maïeutiques
La problématique est ici, en somme, de décliner comment libérer, ou générer, une force surnaturelle démonique au sein du mental de la population planétaire. Ce défi participe de la classe des arts maïeutiques qui requièrent une mantique – à savoir une technique divinatoire. Maïeutique vient du terme Grec “maieutikos”, du verbe “maieuesthai”, à savoir agir comme une sage-femme – ce verbe venant de “maia”, sage-femme. Ces arts sont étroitement corrélés aux arts de la dialectique, de la conversation, de la poursuite d’une discussion avec intention afin d’apprendre plutôt que d’argumenter à des vues de persuasion (rhétorique) ou de proférer des platitudes (sophisme). [Note du traducteur : le terme “sophisme” est, d’ailleurs, alertant et troublant en soi.]
Voici une définition du mode d’investigation Socratique dont l’objectif est d’amener les concepts latents d’un individu à une claire conscience.
«La Dialectique est un terme utilisé en philosophie et le fait que cela soit intimement associé aux idées de Socrate et de Platon… Les célèbres dialogues de Platon présentaient fréquemment Socrate dans un rôle de leader et le terme “dialogue” vient de la racine Grecque dia- (au travers) et -logos (le discours, la parole). Les termes “dialecte” et “dialectique” viennent du terme Grec “dialecktos” (conversation) venant de la racine Grecque “dialegesthai” (converser). La conversation, et le dialogue, étaient intrinsèquement au coeur de la “méthode Socratique” au travers duquel Socrates posait des questions probatoires révélant, de manière cumulative, les affirmations non étayées, et les méprises, de ses disciples. Son objectif était d’éliciter une expression claire et conséquente de quelque chose supposé être implicitement connu de tout être rationnel. » Dictionnaire Merriam-Webster avec ma mise en couleur.
Les expertises mantiques impliquent non seulement de lire les augures mais aussi de les générer, de les libérer. Cela peut être réalisé en orchestrant des opérations vers l’endopsyché, la sphère de la seconde attention, au travers de la membrane qui la sépare de l’exopsyché, la sphère de la première attention: la frontière 6/5 dans le modèle de 10 dimensions. L’acronyme de cette membrane, /, est C-ERN.

C-ERN signifie “Cognitive-Erotic Resonance Nexus” – à savoir un Nexus de Résonance Erotico-Cognitive. C’est un champ de surface de tension, au sein de la psyché humaine, qui est reflété dans la surface de tension de l’atmosphère (pression barométrique): tout est matériel. C-ERN est une membrane massive et non-localisée qui agit exactement comme la paroi d’une cellule vivante. Elle est poreuse et osmotique. L’intérieur de la cellule endopsychique, lorsqu’il est excité [lire: lorsque l’imagination est éveillée ou lorsque la mémoire est suscitée] se décharge au travers de la membrane dans la première attention, à savoir ce qui est senti et imaginé. Ou ce qui est rappelé avec un contenu émotionnel et qui en vient à être ouvertement reconnu, débattu et décrit. Les décharges génèrent souvent des effets sensationnels, des controverses, des discussions violentes, des hystéries, des modes, etc.

L’excitation de la membrane endopsychique C-ERN provoque l’Effet Mandela qui, à son tour, génère des transformations complémentaires dans le médium matériel, l’enveloppe de la surface de tension barométrique de la troposphère. Et, vice versa, l’activité dans le champ barométrique peut induire une excitation psychique ou attirer l’attention à elle au fur et à mesure du flux des décharges et de leur intensification. Les effets matériels de cette activité atmosphérique endopsychique se font ressentir dans les trompes d’Eustache, emplies d’air, en provoquant une forme d’acouphène. Ceux qui font l’expérience de l’Effet Mandéla témoignent également, communément, de la présence de cette sensation de sifflement dans les oreilles. Ce signal intense est un effet audio de la décharge, du cliquettement ou même du déchirement de la membrane C-ERN.
En effet, c’est le C-ERN – ou plus précisément l’agitation osmotique du C-ERN – qui provoque l’Effet Mandela. Qui devrait être dénommé plus adéquatement l’Effet de Correction. (Les promoteurs du Nouvel Age ont déjà piraté l’expression “l’Effet Sophia”).
Le Divin Démonique
Lorsqu’une force surnaturelle est bannie du mental collectif en raison de la peur, de l’ignorance ou d’un tabou, ou une combinaison des trois, elle ne peut que réapparaître sous une forme menaçante – même si sa forme originale était bonne, positive, bienveillante. Le mot diable [devil en anglais] dérive de la racine PIE div-, pour briller, irradier – et qui a donné le terme deva en Sanskrit, un être lumineux comparable à un ange. Une seule lettre provoque la mutation de divin en devin.
Est-il possible que des pouvoirs surnaturels, de type lumineux et bienveillant, aient été réprimés et inversés en pouvoirs malveillants qui reviennent hanter le mental humain sous le déguisement de vampires, de diables, d’envoûteurs, etc? Si l’on considère la problématique unique de Lucifer, cette possibilité semble plus que probable. C’est, en fait, une certitude historique. Non seulement Pan fut-il métamorphosé en Diable/Satan mais la luminosité vivante de la planète, la Lumière Organique, a été inversée et métamorphosée en un personnage telle que la sorcière ailée dans l’illustration ci-dessus, à savoir une proposition contemporaine de Lucifer sous le jour d’une femme fatale.
Il n’est nul besoin de préciser que de tels personnages possèdent un attrait gigantesque pour l’espèce humaine, et particulièrement pour les “adolescents en quête de mystère” – pour emprunter un terme heureux du comique Britannique Stuart Lee. L’adolescence est naturellement l’âge de la destruction des tabous et du rejet des normes sociales et parentales. L’attrait de goules et de vampires “gothiques” revient avec chaque génération. Une fascination perpétuelle avec le Monde Souterrain se manifeste dans un nombre incalculable de films, de romans, de chansons, de modes vestimentaires, d’horreur, de mèmes sataniques, de sorciers et de sorcières, etc.
Digression sur Goethe: voir l’ouvrage de Mario Praz, The Romantic Agony. La tendance vampires. Voir, également, l’ouvrage de Bram Dijkstra, Idols of Perversity.
Il existe ici un grave facteur de mauvaise orientation qui résulte en un changement tragique de destinée pour toute l’espèce humaine. On pourrait tout autant le qualifier de facteur de dissimulation en raison d’une longue histoire de programmation religieuse dont le dualisme Zoroastrien est imprégné: le bien cosmique versus le mal cosmique. La dissimulation implique d’occulter un fait sous le déguisement d’un autre fait. La situation est telle que le Surnaturel – lorsque banni de la reconnaissance et de l’acceptation du paradigme mental collectif – peut se transformer en quelque chose de sinistre et rejaillir de l’inconscient avec une intention de vengeance. Ou du moins, c’est ce qu’il paraît. Mais est-ce vraiment, en fait, le Surnaturel, le “Divin Démonique”, qui se transforme intrinsèquement?
Je propose “Divin Démonique” comme expression générique décrivant la matrice de forces surnaturelles se libérant de la répression en raison de l’agitation au CERN. C’est le titre d’une exposition d’Art Tibétain organisée au Rubin Museum de New York City et commémoré par un ouvrage impressionnant.
La perception humaine du retour du Surnaturel, le Divin Démonique, est la matrice d’une pléthore de fantômes. Mais de tels fantômes ne sont, simplement, que des réflexes d’imagination et de fantaisie, des fabrications et des distorsions de la seconde attention: ce ne sont pas des manifestations réelles et authentiques du Surnaturel en soi. Se libérant de la répression, le Surnaturel est typiquement perçu comme mauvais, sombre, démoniaque, satanique. Ce n’est pas parce qu’il en est ainsi, ou qu’il en ait jamais été ainsi, mais cela est du à la distorsion de son reflet dans l’imagination humaine qui, à son tour, fait émerger dans le mental une perception altérée.
Vous êtes-vous un jour demandé pourquoi les représentations de l’occulte, du paranormal et du Surnaturel – telle que la sorcière Luciférienne illustrée dans cet essai – sont presque toujours perçues comme négatives et chargées de malice, de peur et de mauvaises intentions? Maintenant, vous savez pourquoi. Mais supposez que cela soit le contraire: le jaillissement du Divin Démonique émerge de l’inconscient sous des images de beauté radieuse, d’élégance, de béatitude, de bienveillance et même d’enjouement. Se pourrait-il que le Surnaturel soit intrinsèquement et fondamentalement bienveillant et enjoué? S’il en était ainsi, ces manifestations familières de mal et de peur, projetées sur le Surnaturel, devraient être perçues pour ce qu’elles sont véritablement, à savoir des projections corrompues plutôt que des perceptions précises d’une réalité paranormale subtile naissant du coeur de l’âme humaine.
La Pierre de Sagesse Lumineuse
«Tous les indices du monde sont nuls et non avenus lorsque l’on ne connait pas la nature du crime commis». Parmi les indices que j’ai offerts pour l’implexe Sophia/Lucifer, il existe l’intégralité de cette précieuse matière évoquant Lucifer dans le Parzival de Wolfram von Eschenbach. A ma connaissance, personne, de nos jours, qui s’exprimerait quant au péril Luciférien présumé, a cité cette matière. Cette omission est significative à bien des égards.
Pardonnez mes divagations.
Tout d’abord, cette omission met en exergue que les “analystes de l’intelligence” de type free-style – dans le sens de l’aléatoire – qui étudient les mythes, les légendes et les connaissances ésotériques, ont bâclé leur travail. La plupart d’entre eux, et sans doute la totalité, manquent grossièrement d’éducation en littérature du monde et ne la cite que rarement. Cela constitue, pour le moins, un handicap sérieux. Secondement, ils ignorent que Joseph Campbell a affirmé que Parzival constitue la narration guidant l’Occident, ou la quête spirituelle Occidentale, et font tout comme si cela n’avait rien à voir avec leurs investigations. Ils prétendent être en quête d’une direction ou d’une finalité qui pourrait mettre l’humanité sur un meilleur chemin et, ce faisant, avoir une portée sur une diversité de programmes occultes et religieux. Nonobstant, le mythe séculaire – et Campbell insista sur sa nature non religieuse – qui guide la civilisation Occidentale reste totalement en dehors de leur palette d’intérêts. Finalement, ils ne prennent pas même en compte les expériences mystiques directes, l’illumination, la conscience cosmique, etc, corrélées aux sujets qu’ils explorent – et certainement pas de la sorte qui puisse être testée et vérifiée par d’autres.

Finalement, et une fois de plus, ils ont tous des objectifs qu’ils ne déclinent pas ouvertement. Informer les gens dans le but de les éveiller n’est pas un objectif. C’est une contribution à l’éducation supérieure, au mieux. Mais vous n’avez pas l’opportunité de connaître l’objectif de ceux qui font cette contribution. N’est ce pas? Le seul éveil des individus humains n’est pas un motif sérieux ou crédible: l’éveil doit être accompagné d’une motivation. Mais je digresse.
Parzival fait une équation directe entre le Graal et la luminosité de la figure divine qui a chuté, Lucifer. L’ermite Trevrizent conseille Parzival dans le chapitre 9: Ceux de la Compagnie du Graal
«vivent en compagnie d’une pierre dont la nature est la plus pure. Si vous ne connaissez rien, elle doit être nommée ici pour vous: lapsit exillis… Cette pierre est également dénommée le Graal »(468-9).
Ce passage fait allusion à un corps présumé de légendes médiévales dont il n’existe que peu ou pas de traces textuelles. Cependant, au 19 ème siècle, un érudit Allemand de la matière Arthurienne, Alfred Schulz (1802 – 1893) reconstruisit la légende. Lors d’une correspondance avec un membre de la noblesse Européenne, la Princesse Carolyne zu Sayn-Wittgenstein (1819 – 1887), le compositeur romantique Richard Wagner discuta des sources médiévales de Parzival et de Lohengrin sur lesquelles il fonda son opéra célèbre. La Princesse informa Wagner que le Graal était considéré comme le joyau qui avait chuté de la couronne de Lucifer lorsqu’il fut chassé des cieux – une assertion qu’elle fonda sur la lecture d’une étude sur Parzival réalisée par Alfred Schulz et publiée à Magdeburg en 1832. Le passage concerné est le suivant: «Le Saint Graal est une pierre de la nature la plus mystérieuse et la plus extraordinaire. Un certain nombre d’anges étant restés neutres et inactifs durant la bataille entre Lucifer et les anges rebelles contre Dieu et les hôtes célestes fidèles, ils furent condamnés par Dieu, suite à la chute de Lucifer, à soutenir cette pierre qui était tombée de sa couronne».
Certains érudits accusent Schultz d’avoir concocté cette anecdote de toutes pièces tandis que d’autres supposent qu’il s’est inspiré de sources légitimes dans la littérature médiévale. Est-ce une invention douteuse ou une reconstruction légitime? De toutes façons, il est plausible de supposer que Wolfram (écrivant autour de 1220) fit allusion à des sources authentiques même s’il ne nomma pas spécifiquement Lucifer comme Schulz le fait (en écrivant 600 ans plus tard). Nonobstant, le passage du chapitre 9 suggère que la Pierre du Graal est un joyau qui chuta de la couronne de Lucifer lorsqu’il fut expulsé des cieux. Lapsit exillis est du latin corrompu qui suggère “une pierre tombée du ciel”. Par “pierre”, il faut entendre: une luminosité d’immanence matérielle, une forme de lumière avec la densité apparente d’une pierre.
Intrinsèquement, la Lumière Organique possède une densité infinie et une masse zéro. Au contact, elle semble être mystérieusement plus dense que la matière qu’elle infuse et dont elle exsude comme de la mousse. Cet effet constitue l’une des propriétés attractives et énigmatiques du corps de lumière planétaire. J’ai confirmé ces impressions, de nombreuses fois, et j’ai été en présence de la Lumière Organique avec d’autres qui peuvent témoigner des mêmes “effets spéciaux”. La rencontre avec la Lumière Organique – l’accès au Graal – est identique pour tout un chacun.
Le contact direct avec cette luminosité, sous les conditions contrôlées de la transe téléstique, prouve au-delà des doutes et des discussions, que la luminosité Sophianique, jaillissant de la Terre, diffère de toutes les autres formes de lumière qui puissent être expérimentées par des animaux humains en illumination mystique et dans des états paranormaux.
En restaurant l’anecdote, ou en la fabriquant, Schultz – dans son essai “Parzival, The Knight’s poem by Wolfram von Eschenbach, communicated by San Marte” – lui confère une forte tournure Chrétienne en affirmant, pieusement, que la pierre,
« qui a chuté, de la couronne de Lucifer, a plané entre le Ciel et la Terre jusqu’à l’heure de la rédemption de l’humanité pécheresse. Ils l’amenèrent ensuite sur Terre et, formée en une coupe précieuse, elle servit de récipient dans lequel le Christ mangea de l’Agneau Pascal et en lequel Joseph d’Arimathie reçut le sang du Sauveur».
En effectuant des recherches pour ses opéras, Wagner fut perplexe de découvrir que le Parzival de Wolfram contient une matière riche et ample concernant le Graal mais qu’il ne cite pas directement le nom de Lucifer en corrélation. Tout lecteur attentif en serait perplexe. Ayant noté, avec justesse, que Wolfram ne dit jamais que le Graal est un calice, ou le récipient qui recueillit le sang du Sauveur, Wagner récusa l’optique Chrétienne projetée sur le Graal. C’est pour cela que l’équation Graal/calice promue par Schulz le troubla – tout comme cela troublerait n’importe quelle personne en quête. Il nous faut demander: si la pierre de Lucifer ne se métamorphosa pas en calice sacré, qu’advint-il d’elle? Que devint-elle une fois arrivée sur Terre?
La Lumière Organique est la luminosité vivante qui jaillit somptueusement du corps matériel de la Terre, telle une émanation au travers des pores de la peau. Cette masse radiante est elle-même poreuse, manifestant une densité infinie sans masse. Elle est palpable au toucher et possède des propriétés acoustiques interactives. L’Instruction par la Lumière constituait la méthode secrète des Mystères Païens. Les initiés de ces Mystères avaient pris un voeu de silence: ne pas révéler le comportement et les propriétés de la Lumière Organique ouvertement au monde.
La Terre est un corps radieux prégnant de la luminosité Eonique de son origine. Le Lucifer authentique, le porteur de lumière divine, c’est Sophia.
Atteindre le Sacré Graal, c’est rencontrer la radiance tellurique en plein éveil de la conscience sensorielle. Tout autre description de la nature du Graal n’est que fabulation ou faux témoignage émanant de ceux qui ne l’ont pas atteint.
La “Compagnie du Graal” chez Wolfram, et dans d’autres épopées Médiévales, pourrait être considérée comme composée d’initiés Gnostiques, la diaspora des Mystères, qui jouissaient d’un accès direct à l’épiphanie de la Lumière Organique. Le Graal est assurément un joyau de lumière issu de la couronne de Lucifer, à savoir, la substance fondamentale de luminosité de la Mère Eonique qui ne chuta pas sur Terre mais qui plongea des cieux (le coeur galactique) pour se métamorphoser en la Terre.
Digression concernant le ZOHAR. Le terme “splendeur” est tout simplement la dénomination la plus appropriée que l’on pourrait conférer au spectacle de la Lumière Organique, la vision la plus magnifique qu’un animal humain puisse contempler. La Lumière Organique ne peut pas être profanée. Ain Soph Aour: Aura Sophianique Eonique = Lumière Organique. Allusion à la légende Juive du “Verger” (la légende Pardes). A noter que le Rabbi Akiva, le seul qui sortit du jardin sauf et sain d’esprit, après avoir contemplé la “splendeur” irradiante de la région du paradis, est considéré comme le fondateur de la Kabbala qui inspira la rédaction du Zohar par Moses de Leon dans l’Espagne du 13 ème siècle.
La Couture
Le reste de cette exposition constitue oralement et indépendamment d’un texte écrit. Voici, cependant, quelques notes pour des études et des investigations ultérieures.
Arts Mantiques: agitation du C-ERN, le Hacking de la Mère.
L’Effet Mandela est la preuve du Divin Démonique surgissant dans le mental ordinaire de l’espèce humaine, capturant la première attention et induisant une faille dans la fonction de mémoire de la seconde attention.
Nuance. Lorsque j’affirme que l’Effet Mandela est le résultat de l’excitation de la membrane 6/5 C-ERN, je ne veux pas parler de n’importe quelle excitation. Je veux évoquer, spécifiquement, l’excitation provoquée par le Hacking de la Mère qui émerge lorsque l’Eon Sophia confère une force surnaturelle impactant cette membrane. Les excitations de la membrane, de l’endopsyché à l’exopsyché, sont communes et se manifestent en permanence dans le cours normal de l’expérience de l’espèce. Cet Effet Mandela est un cas spécial. C’est l’Effet de Correction.
Nmeme: nEEm, contraste avec mème, mEEm.
MNEMOSYNE: Mémoire Divine, Mère des Neuf Muses dans la mythologie Grecque. Mnémonique: en rapport avec la mémoire et ses fonctions.
Le mème est devenu un terme galvaudé circulant dans les média archontiques, sur Twitter, sur Fakebook, etc. Un nmeme est un un bit audio de contenu mythologique, un mythème comprimé en quelques mots: Wodin pendu sur l’arbre du monde, Ishtar descendant, la chute de Sophia, le fils de la veuve, le regard du Poisson-Chèvre, etc. Qui pourrait également s’écrire avec des hashtags: #LuciferLibéré.
La mèmetique est un champ de discours bourgeonnant concernant les mèmes: comment ils émergent, comment ils sont propagés, comment les utiliser pour impacter ou diriger l’intérêt public. A ne pas confondre avec la mimétique. La mèmetique constitue une tentative d’accéder à quelque accomplissement dans les arts mantiques. En bref, la mèmetique est un tâtonnement vers les arts mantiques.
West-Vlaanderen 20 Janvier 2017.
En complétude avec Kali-Ma. Jupiter (23 Libra: Spora) à la charnière.
Foudre dans les cornes du Poisson-Chèvre.