Commentaires de la SLOKA 2: Promenade au coeur d’Alameda

Le jour où nous fûmes tous criblés de neutrinos

“Une supernova bleue se désintègre dans une explosion cosmique” est le titre d’un article par Stephen P. Maran (source inconnue; les lignes en italique proviennent de cet article). L’auteur y décrit un événement céleste extrêmement rare et spectaculaire: une explosion d’étoile qui apparut en février 1987 à proximité de la Nébuleuse Tarentule dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de O 24, la Galaxie d’Orion. Observable uniquement de l’hémisphère sud, la supernova était si brillante qu’elle fut visible à l’oeil nu durant plusieurs mois.

Une supernova antérieure d’une luminosité équivalente érupta dans la Galaxie Andromède en 1885. Bien que M 31 dans son entièreté soit à peine détectable à l’oeil nu, la supernova de 1885, une seule étoile parmi les 320 milliards que contient cette galaxie, fut distinctement visible et son embrasement éclipsa tout le disque galactique. Cela signifie qu’en 1885, ce n’était pas seulement la Galaxie Andromède qui était visible à l’oeil nu, mais une seule étoile de cette galaxie. C’est comme si une seule cellule explosait en votre corps et que sa luminosité illumine la totalité du corps.

La chronologie d’Asuramaya pourvoit une corrélation provisoire entre le temps sur Terre et ce qui est (plutôt facétieusement) appelé le temps sur M 31. Dans ce cadre temporel, 1885 est une année capitale et sans précédent pour l’évolution humaine. Les Andromèdiens croient que leur supernova, même si elle ne fut pas observée consciemment par de nombreuses personnes, attira une énorme attention subliminale sur la Terre. De par le fait qu’ils sont enclins à percevoir les événements sur Terre au travers d’une lentille d’allusion poético-littéraire, les natifs de M 31 considèrent la supernova de 1885 comme le signal qui déclencha le Mouvement Moderniste. Ce fut l’augure de naissance de Velimir Khlebnikov, HD, Ezra Pound, Sabina Spielrein, D. H. Lawrence et de nombreux autres.

Catalogue Messier

Un catalogue de Nébuleuses compilé par le chasseur de comètes Français, Charles Messier [1730 -1817] à partir d’observations réalisées à sa tour d’observation de l’Hotel de Cluny à Paris. Il liste les objets les plus spectaculaires de l’espace profond des cieux septentrionaux par nombres: M 31 pour la Galaxie d’Andromède, M 42 pour la Nébuleuse d’Orion.

Les Andromèdiens voient dans les objets nébuleux Messier la preuve d’expérimentations Pléromiques impliquant des jaillissements de vie sensible tel que l’Anthropos, la matrice de l’espèce humaine sur Terre.

Le corps intérieur de la damoiselle bénie

Shrirupamanjari en Sanscrit, Ciaobella en Italien. Le nom secret dans le Tantra Tibétain pour la Muse Andromèdienne qui s’unit plasmiquement avec les doubles humains, accomplissant un état de fusion dans des moments de transport mystique, sexuel ou poétique.

L’Amrita-ratna-vada, “le collier de joyau d’Immortalité” de Mukundadasa est une rédaction en Sanskrit d’un chant marin Andromèdien chanté par les équipes de marins sur la Mer Wending. Il dit de la Muse: «En Son corps d’éternité, Elle aide l’adepte à maîtriser toutes les passions». La conscience de la bilocalisation – la faculté de vivre dans deux corps à la fois – est suggérée dans les vers gauchement rendus du 17 ème siècle:

«Un Corps Divin doit émerger au sein du corps physique, ou pas du tout

Comment donc les hommes et les femme du type humain peuvent-ils savoir

qu’ils possèdent deux corps distincts?»

“The Necklace of Immortality: A Seventeenth Century Vaishnava Text” (Glen A. Hayes, in Tantra in Practice).

La bilocalisation se stabilise avec des aperçus du Corps de la Damoiselle, d’où la pratique du Tantra sexuel terrestre, dont la finalité n’est pas réellement pour la visualisation des partenaires – chacun percevant l’autre comme Divinité avec le but spécieux de réaliser son “identité avec Dieu” – mais bien plutôt pour une perception accrue au moment de la fusion pré-orgasmique, lorsque les doubles plasmiques exsudent des figures spectrales lancées en toute liberté sur la vague de la tendresse, de sorte que chaque consort est pour l’autre la pierre de touche de l’extase co-émergente dans le rituel spontané de Samarasa (“même goût”), le plaisir qui se consomme lui-même.

Pour Asuramaya et les bardes de l’estuaire de M 31, des vies entières de contemplation des cieux produiraient le même effet. Le Corps de la Damoiselle est un torse de lumière noire souple, de couleur lapis, rayonnant intérieurement avec des banques de gemmes chatoyants de codes d’acide nucléique. Osiris et Krishna sont de la chair en lapis, d’où la lumière Osirienne, la Lumière Supra-organique qui est totalement noire. La lumière nuclée noire du Corps Intérieur de la Damoiselle Bénie est tel la lueur que Castañeda appelait la mer sombre de la conscience.

Hubble

Edwin Hubble [1889 – 1953], un astronome Américain qui, en Octobre 1923, découvrit que certains des objets Messier – considérés antérieurement comme des taches indistinctes dans la région locale des cieux – étaient, en fait, des galaxies extérieures immensément distantes. Cette perception lui permit de déduire que la Terre était située dans une telle galaxie flottant librement parmi un vaste spectre de corps cosmiques – “des univers-îles” peuplées de milliards d’autres mondes potentiels, flottant dans l’espace infini.

La photographie négative que Hubble obtint grâce au très puissant télescope de Palomar, lui permit de déterminer qu’un détail dans l’objet Messier 31 était une céphéide variable, d’où l’exclamation gribouillée VAR! Après avoir confirmé l’existence de cette étoile spécifique, Hubble dédusiit que la tache entière était un vortex d’étoiles librement flottant – une galaxie extérieure.

Le Zodiaque de Dendéra présente notre univers parallèle, la Galaxie d’Andromède, par un utchat, un “oeil d’Horus”, dans un cercle à la gauche (ouest) du poisson supérieur, représentant ainsi précisément sa localisation céleste. En fait, la ligne de longitude écliptique s’étendant vers le haut vers M 31 repose exactement comme elle est montrée entre le Bélier et les Poissons. La longitude d’Andromède est marquée par l’étoile à l’apex du V, le noeud de la corde qui joint les Poissons, à savoir à 28° d’Aries dans le zodiaque des signes. A noter comment l’imagerie montre deux V: celui de la corde joignant les Poissons et celui formé par la queue du Bélier et la corde gauche verticale. Ce détail confère une double accentuation à l’alignement de M 31 avec la formation en V au-dessous de la bordure écliptique, la ligne qui définit le Zodiaque.

Selon R. H. Allen (Star Names: Their Lore and Meaning, 1899), l’observation la plus ancienne qui soit consignée de M 31 apparaît dans un catalogue d’étoiles compilées par “Al Sufi” en 986. Il observe que les stellographes, tels qu’Hipparque et Ptolémée, connus pour avoir été des observateurs chevronnés du ciel, ne la mentionnèrent pas; cette galaxie fut également exclue de cartes célestes plus tardives et mises à jour par des astronomes experts tels que Ticho Brahé, Bayer et d’autres. C’est curieux. Existait-il une tradition de secret associée avec la mention d’Andromède?

Il en est peut-être ainsi. Le nom Al Sufi pourrait indiquer non pas une personne mais un groupe de l’ordre Sufi, à savoir des dévots de Sufia/Sophia. Certains groupes Sufis, réputés pour leurs expérimentations de projection astrale et de vol extatique, pourraient avoir considéré de se bilocaliser sur M 31, en “voyage ultime”. L’hypothèse de monde-miroir (proposée par Paul Davies et d’autres scientifiques matérialistes purs et durs de notre époque) serait pour de tels shamans plus qu’une simple hypothèse. Le terme d’univers parallèle, d’ailleurs, n’est pas strictement correct. L’Univers comprend la totalité des galaxies – des univers-îles dans l’idiome de Hubble. M 31 est une miroir galaxie vis à vis d’O 24, la Galaxie d’Orion en laquelle la Terre et le système solaire sont situés.

Quoi qu’il en soit de la connaissance mystique secrète de M 31, la date de la première observation consignée est frappante. C’est l’année même de l’accomplissement par Perceval du Graal Sacré. Quelle est la relation entre la rencontre de la Lumière Organique et l’observation de la Galaxie d’Andromède? Les deux sont des événements mystiques suprêmes dans les vies des shamans Gaïens: la première est enracinée dans le corps humain mortel, la seconde procède de la bilocalisation, de la conscience de soi dans le corps de rêve, le double plasmique.

La supernova avait engendré un double

New York Times, 15 mai 1987: “Une explosion stellaire rapportée engendrer des jumeaux mystérieux”. Un article de Malcolm M. Browne. Pas encore remis de leur stupéfaction quant à la naissance de SN 1987A à partir d’une supernova bleue, les astronomes furent une nouvelle fois étonnés par l’apparition d’une étoile double sur le site de l’explosion cosmique.

«Les vestiges de la supernova et sa compagne apparente se situent dans le Grand Nuage de Magellan, une galaxie satellite de notre Voie Lactée à une distance d’environ 150 000 années-lumière de la Terre. L’instrument utilisée par le groupe de l’Observatoire Harvard-Smithsonian mesura la distance entre les deux éléments de la supernova à environ 1/20 ème d’un arc de seconde. C’est à peu près la séparation qu’un oeil humain percevrait entre les deux feux d’une voiture à 8000 km de là».

Le Dr. Robert W. Noyes de l’Observatoire Harvard-Smithsonianfut tellement stupéfait par l’apparition de ces jumeaux qu’il décida, avec son équipe, de revisiter le Chili pour approfondir leurs investigations. «Nous ne savons pas ce qui s’est passé mais il nous faut certainement en apprendre plus au sujet de cette compagne».

Varnamala

En Sanscrit, “guirlande de lettres.” Dans le Tantra Hindou, la puissance suprême manifestant l’Univers est Adya Devi, représentée comme une déesse nue de forme humaine ornée d’une guirlande de fleurs. Les fleurs (varna) sont des matrika, des matrices qui véhiculent des codes de base pour les fréquences résonnantes de vibration à partir desquelles tous les phénomènes émergent. Cette imagerie illustre la théorie Hindoue du son, la notion selon laquelle tout ce qui existe procède du son.

Que la dualité sexuelle pourrait être dévoilée par la poésie

Les Andromèdiens ont de la difficulté à imaginer comment quoi que ce soit pourrait fonctionner dans leur monde miroir sur Terre tant que l’humanité ne prend pas conscience que la dualité sexuelle est due à une partition cosmique de l’espèce et non pas simplement à une division de genres au sein du même programme biologique. Dépourvus de cette connaissance fondamentale, les humains stagnent dans une confusion profonde quant aux deux formes de comportements essentielles à la connexion Andromède: le rêve et la traque.

Les Hommes d’Orion étaient des traqueurs attirés par la magie de la chasse existant de manière unique dans le système Gaïen, le berceau d’une myriade d’espèces. Leur type anatomique était de forme A, une variation Alpha de l’Anthropos, la matrice Eonique d’Homo sapiens. (D’où peut-être l’appellation dépréciative “Mâles Alpha”). Leur forme corporelle était originellement plasmatique et elle allait, subséquemment, co-muter avec des doubles somatiques dans l’habitat Gaïen pour finalement se fossiliser dans le corps d’organes pleinement physique et somatique de la godiche empotée, Australopithicus. Les Hommes apparurent originellement sous la forme d’étranges turbulences nuageuses, des amas gazeux menaçant les pavillons au dôme d’ivoire des ménageries Gaïennes, des monstruosités grenouilleuses, des plongeurs Terrestres tapageurs du Maydu, des imitations avatariques du Sanglier Céleste de la tradition Vishnavaïte, des Nainema des Indiens Uitoto de Colombie, des Frères de Lumière de Kakadu, “ceux qui ne sont qu’apparence” avec des fils d’acca tels des fruits succulents d’Hawaï, des Papas Nephilim inachevés, des Hommes de la Brume des Eddas Islandais, des mâles congestionnés de nébuleuses qui copulèrent avec les filles de la Terre selon la contamination bizarroïde de l’idiome biblique.

Les Hommes d’Orion étaient pleinement humains mais ils ne représentaient l’expression que de la moitié de la matrice que les Eons Pléromiques projetèrent pour Homo sapiens. Ces entités transdimensionnelles scindées présentaient, dans leur forme anatomique, la torsion extrême de la structurelle corporelle de l’espèce vers la masculinité, la limite Alpha. Leurs corps étaient profilés à l’image de la statuaire Cycladéenne. Ce schéma anatomique fut projeté sans indicateurs hors de la matrice céleste de la Nébuleuse d’Orion. Eventuellement, elle dévolua (ou dégénéra) dans la forme typique du mâle humain. Ce processus de déroula sur des centaines de millions d’années.

La matrice de l’Anthropos est une membrane en réseau localisée dans l’Epée d’Orion et non pas dans la Ceinture. A partir de là, les Hommes s’aventurèrent vers d’autres mondes tels des casse-cous cosmiques suspendus sur des cordes élastiques extensibles à l’infini. Originellement, les organes génitaux des Hommes d’Orion étaient tressés en un courant, un filament indélébile qui connectait les mâles en libre errance à la matrice. Le filament génital était un câble fibreux argenté que l’on appela ultérieurement “la corde d’argent” dans les enseignements ésotériques telle que la Théosophie. Parmi les shamans Polynésiens, il était appelé le fil d’acca.

A l’autre extrémité anatomique extrême des Hommes, il y avait le type Omega, le moule anatomique des Femmes Gaïennes, les Sidhe, qui représente la moitié complémentaire de la matrice de l’Anthropos. Les Sidhe ont également pour origine la matrice de l’Anthropos dans la Nébuleuse d’Orion mais leur émergence en devenir fut contemporaine du système de monde Gaïen. Leur structure organique-sexuelle est enracinée dans la terre tandis que les Hommes d’Orion sont génitalement connectés à la matrice céleste dans le Trapèze. Les différences de genre de l’espèce humaine ne procédèrent pas simplement de manière biologique au sein de l’espèce dans l’évolution terrestre mais elles sont pré-déterminées par une partition cosmique, une rupture de la matrice extraterrestre, la Souche Pléromique.

C’est ce que l’on appelle “la séparation des sexes”, la rupture des genres de l’espèce humaine dans le Temps de Rêve avant la préhistoire.

Comment les deux parties dissociées de la même matrice en vinrent à se rencontrer mutuellement et, ce qui est plus outrancier, à s’accoupler et à se reproduire, constitue la longue histoire non racontée de la préhistoire lointaine de l’humanité. La dévolution de la phase plasmatique à la physicalité composée d’organes prit de nombreux éons. La reproduction sexuelle fut la dernière étape de cette longue pente dégénérescente. Biologiquement parlant, les deux sexes émergent d’une base femelle, de par une modification génétique subtile (en phase avec le chromosome Y), distinguant l’anatomie mâle de la matrice femelle. Il en est ainsi parce que le corps femelle est contemporain de la Terre. Toute personne née dans le royaume Gaïen doit y venir, non seulement au travers du corps réel de la femme, émergeant entre ses jambes, mais aussi au travers du moule de la femme.

Anatomiquement, la forme mâle est profilée, en cohérence avec son activité originelle de voyage transdimensionnel. L’anatomie Alpha était adaptée à un passage rapide et non obstrué au travers de l’espace. La poitrine est réduite, les courbes de chair sont minimisées, les lignes du corps sont “endurcies”. La forme mâle idéale est élancée et tendue, d’où le modèle Grec de masculinité Apollinienne incarnée dans le Koure, l’anatomie du garçon pubère. Seuls les organes génitaux représentent-ils une apparente contradiction à la structure générale. Mais il n’en fut pas toujours ainsi. Originellement, les organes génitaux mâles étaient une unité compactée aussi fermement que le pudendum, en forme de bourse, d’une fille vierge. Les Hommes d’Orion ne possédaient ni bâton phallique s’érigeant comme par magie ni accessoires balistiques ballottant. La finalité de leur organe en forme de bouton floral était de sécréter de l’acca pour la corde qui connectait les Hommes à la matrice de leur demeure. A la place du pénis et du sac testiculaire, comiques et disgracieux, ils possédaient une glande puissante qui sécrétait le fil et le retenait, à la fois.

Cet arrangement génital archaïque est préservé dans les glands des chênes constitués d’un plus gros akène accompagné d’un plus petit à angle droit sur le même pédoncule. Dans l’anatomie d’Orion, le plus gros gland était une cavité corporelle en laquelle le fluide acca était préservé et le plus petit gland était une extrusion, en forme de bourgeon, par laquelle le fil était exsudé et retenu. Tout comme le personnage de bandes dessinées, Spiderman, les chasseurs d’Orion étaient connectés à leur système stellaire par un filament extensible à l’infini. L’extension de la corde génitale leur permettait de plonger de la Nébuleuse, et d’y remonter, à volonté. Lorsque la glande de stockage était épuisée, ils retournaient à la maison pour faire le plein et ils repartaient.

Les traditions shamaniques, sur Terre, préservent les mémoires embrumées des bouffonneries des chasseurs d’Orion. Dans la tradition Japonaise, la corde des ruses shamaniques était rituellement reproduite comme une corde de main gauche, nouée en bas, tissée de paille de riz arraché avec les racines. Cela ne pouvait pas servir au voyage cosmique, bien sûr, mais l’acte de concentration, cependant, requis pour enrouler rituellement une telle corde induisait l’attention supérieure permettant d’explorer d’autres mondes. (La traque est une voie de comportement rituel). Toutes les variations d’ascension shamanique aux cieux impliquent le motif de la corde.  Toutes dérivent des premières visites des Hommes d’Orion dans l’habitat Gaïen. C’est pourquoi le ciel Aborigène est appelé “un joyeux terrain de chasse”, un paradis prospérant de vie sauvage exotique. Le ciel décrit est, en réalité, la Terre.

Dans la tradition Tibétaine dérivée du shamanisme Bon Pö, l’expression “ouvrir la porte du ciel” (nam mkha‘ sgo ‘byed / ནམ་མཁའི་སྒོ་འབྱེད།«désigne l’ascension dans la sphère céleste au moyen d’une corde de lumière d’arc-en-ciel (dmu)… La corde dmu est le symbole de la communication entre la Terre et le Ciel: ce mot se retrouve également dans les rituels divinatoires chez lesquels il a la connotation “de la corde pour monter au ciel”». (Orofino, Tantra in Practice). L’ascension est possible parce qu’elle a été précédée d’une descente: les Hommes d’Orion descendirent de M 42 sur un serpentin de la matrice Eonique pour l’espèce humaine. Leurs corps étaient des émulsions immenses qui tachaient les cieux, produisaient de violentes perturbations climatiques et généraient des déploiements étonnants de tonnerre et d’éclairs. On se souvenait d’eux comme les “dieux-ouragans”.

«Selon d’antiques narrations, la corde dmu était utilisée par les premiers rois pour descendre sur Terre et pour remonter aux cieux après leur mort» (ibidem). Dans la religion Egyptienne, les rituels de royauté sacrée étaient de manière spécifique associés à Orion, Asar, le Voyageur Céleste. Les shahs, les empereurs et les pharaons, tous les anciens théocrates, étaient des descendants des chasseurs-shamans qui, eux-mêmes, étaient des hybrides plasmiques-somatiques des Nephilim, les hommes de la nébuleuse. Ils étaient universellement identifiés avec Orion parce qu’ils venaient de là-bas, non pas des étoiles dans la ceinture mais du Trapèze dans “l’épée” – le détail phallique.

“Et la royauté descendit du ciel” dit le Enuma Elish, mais le texte est corrompu ou il a été lu de manière corrompue. L’institution de la royauté ne descendit pas du ciel, ce sont les candidats à la royauté qui en descendirent. “Et les lignes royales descendirent du ciel” est plus proche de la signification véritable de cette célèbre citation. “Les lignes royales” vinrent à signifier héritage biologique mais originellement cela indiquait les lignes plasmatiques, les cordes acca.

La royauté sacrée, ou théocratie, est le fondement de toute ancienne civilisation. Elle ne fut pas amenée du ciel par des extraterrestres mais elle fut investie chez les mâles humains qui vinrent d’une région céleste au-delà de la Terre. Dans sa forme initiale, le statut de royauté sacrée fut conféré aux hommes par la Déesse Gaïa par le biais de ses prêtresses. Les Femmes de la Souche Sultress furent proéminentes dans ce rituel. Elles étaient des hiérodules, des prostituées du temple comme les prêtresses d’Aphrodite et d’Anath qui testaient les qualités morales du candidat royal de par leurs prouesses érotiques. Le candidat qui ne faisait pas preuve de tendresse et de patience sur le lit conjugal n’était pas autorisé à assumer le rôle de roi. Dans la cérémonie du hieros gamos, l’union sacrée, la puissance de la corde génitale était transférée rituellement de son point d’ancrage à la Terre. Le devoir du roi de “labourer” la prêtresse et de – symboliquement – fertiliser la terre était la preuve de sa volonté à accepter ce transfert et donc à devenir totalement humain, enraciné à la Terre, consacré à Gaïa.

Les chasseurs utilisaient la téléportation hors de la Nébuleuse pour atteindre l’habitat Gaïen et y retourner. Ils étaient des traqueurs qui traversaient librement le cosmos, un exploit stupéfiant pour les natives Gaïennes qui ne pouvaient pas se téléporter librement quand bien même elle jouissaient d’un système d’échange avec certaines parentes d’autres étoiles. Les Sidhe étaient des Rêveuses dont l’intention oeuvrait d’une autre manière.

Le rêve et la traque représentent les réflexes authentiques stratégiques de la dualité sexuelle au sein de l’espèce humaine mais les frontières en sont flexibles et de nombreuses mutations ludiques peuvent se manifester. Il existe des rêves et des traques inter-génériques…

Pour les Andromèdiens, la tragédie se déroulant sur Terre apparaît aussi complexe qu’elle l’est mais, au moins, la nature véritable de la sexualité humaine est claire pour eux. De par le fait que les Hommes d’Orion et les Sidhe ne reconnurent pas mutuellement leur dérivation de la même matrice, l’espèce produite éventuellement par leur union souffre d’un problème d’identité aux proportions véritablement cosmiques. Le tromperie et l’abus profond se nourrissent de cette confusion d’antan. Percevoir le Divin sous une forme corporelle, esthétiquement parlant, semble, pour les Andromèdiens, être une solution provisoire, une manière pour l’humanité de guérir cette rupture archaïque profonde. Tristement, le virus narcissique qui a fait rage sur Terre depuis le point médian du Kali Yuga (aux environs de 550 avant EC) rend cette option extrêmement aléatoire. Cherchant la divinité au sein d’eux-mêmes, de quelque manière sentimentale et désincarnée, les êtres humains ne sont pas même séduits par la beauté de la forme corporelle, conçue transexuellement. Ils préfèrent percevoir la divinité – ou, ce qui est pire, de la rechercher – dans leur ego, leur précieux soi “intérieur”.

Les Andromèdiens, avec grand coeur, oeuvrent à la guérison sexuelle de leurs doubles terrestres. A cette fin, ils accomplissent des rituels esthétiques et en déversent les effets vers la Terre par le biais de leur regard à l’unisson. Collectivement, ils aspirent à éveiller en l’humanité la vision du Corps de Gaïa, l’image de la Féminité authentique. Les natifs de M 31 sont heureux que l’humanité perçoivent dans la planète physique le Corps de Gaïa mais ils souhaitent encore plus: que l’humanité perçoive le Corps de Gaïa sous la forme d’une femme. La transformation qu’ils désirent est quasiment perdue en traduction en raison de l’erreur humaine de penser que les mots dépendent de la signification alors qu’en réalité, la signification dépend des mots.

Dans l’imagination humaine, la “Déesse de la Terre” est dépeinte comme une femme en raison de ce que l’on appelle une “projection anthromorphique”. Les Andromèdiens savent que c’est le contraire qui est vrai: Elle n’a pas à emprunter la forme d’une femme, même imaginativement, parce que toutes les femmes possèdent Sa forme. La visualisation du Corps de Gaïa sous forme de femme prépare à la perception du Corps. La forme est divine d’où le pouvoir du corps de la femme, ou même son image ou sa seule suggestion, de jeter un charme sur les hommes comme sur les femmes. Les Andromèdiens souhaitent que ce charme soit inversé. La forme mâle est aussi divine mais elle ne véhicule pas la charge équivalente de pouvoir sacré, mana, au sein de l’habitat Gaïen, puisqu’elle n’est pas formellement conçue pour refléter cet habitat. La divinité de la forme mâle est “idéale”, hors de ce monde, le modèle de la beauté Platonique et Apollinienne, abstraite de la Nature.

 

Bras de Pallas

Le Bras de Pallas est le second bras, à partir du coeur galactique, de la galaxie M 31, en miroir du Bras du Centaure dans la Galaxie d’Orion.

La distance du Soleil au coeur de notre galaxie mère est estimée à 25 000 années lumière. A partir de la Terre, nous pouvons observer, comme si nous étions dans une bulle s’étendant dans toutes les directions, quelques % sur un total de 200 à 400 milliards d’étoiles au sein de notre galaxie et ces dernières sont confinées à la région très proche du bras local d’Orion. La Voie Lactée est une bande concentrée d’étoiles qui définit le bord étroit de ce bras, vu de l’intérieur.  A partir du Bras d’Orion, nous projetons notre regard latéralement le long de cette bande afin de pouvoir observer la Galaxie d’Andromède qui, bien heureusement, se trouve à un faible degré de déplacement angulaire par rapport à la bande. Sinon, elle serait obscurcie par la concentration d’étoiles dans le bras local.

Tant bien notre Galaxie que la Galaxie M 31 se conforment à la loi cosmique de la perspective (maya) tout en se conformant à des lois perceptuelles différentes. M 31 est, à peu près, un tiers plus large qu’O 24, mais beaucoup moins dense, et elle est perçue différemment lorsque vous êtes là-bas: la perpective en 3D se magnifie sur M 31. Les objets proches sont trois plus grands que sur la Terre. Les objets et les scènes à distance moyenne sont six fois plus grands et tout ce qui est perçu à longue distance devient neuf fois plus grand. De plus, en raison de la porosité  élevée de la matière sur M 31 – récemment confirmée par des photographies détaillées montrant le grain extraordinairement concentré de la distribution stellaire – il est possible d’observer au travers de la masse des bras tournoyants. Dans notre galaxie, en contraste, quelque facteur mystérieux nous empêche de regarder au travers des bras.

Asuramaya et Jill, alors qu’ils se perçoivent à courte distance, sont trois fois plus grands que leurs doubles humains. Asuramaya fait plus de cinq mètres et Jill un peu moins que cinq. En regardant au loin vers la Galaxie, ils perçoivent des objets à moyenne distance, telles que les versions miroirs du Mont Kailash et du Lac Manasovar, trois plus grandes que leurs contreparties terrestres: au lieu de 6700 mètres, le Mont Kailash fait environ 20 000 mètres d’altitude, plus du double de la taille de l’Everest. Regardant à longue distance vers le proche Bras de Pallas, les Andromèdiens le voient s’agrandir plutôt que de s’amenuiser – neuf fois plus grand qu’un objet vu de proche.

Il est difficile de décrire de tels effets de manière convaincante mais les expérimentations de transport shamanique confirment la physique perceptuelle Andromèdienne sous de nombreux aspects. Dans ses derniers ouvrages, Castañeda décrit des moments de rêve lucide durant lesquels l’environnement du rêve, bien que semblant familier, apparaît beaucoup plus grand, comme magnifié de façon grotesque et planant au-dessus de l’observateur. Cela ne veut pas dire que Carlos et son groupe se bilocalisaient sur M 31 durant ces expériences. Plutôt, les “distortions” perceptuelles qu’il rapporte sont des propriétés réelles de l’orientation spatiale et visuelle sur Andromède.

Sur un mode Upanishad

Dans la religion Hindoue, un Upanishad était un traité écrit consignant des enseignements reçus “aux genoux du maître” – à savoir oralement transmis. Dans le Tantra sexuel, “la transmission orale” signifie des actes d’adoration bucco-génitale prescrits dans la littérature Tibétaine pornographique, marginale ou occultée, tels que le Hevajra Tantra dans sa rédaction Chinoise ou dans ses autres variations. Dans un sens conventionnel, “aux genoux” dénote l’attitude intellectuelle qui accepte un enseignement reçu d’un maître illuminé (généralement mâle, d’où une figure de guru) dans l’humilité et sans poser de questions. Dans le Tantra sexuel, “aux genoux” signifie “entre les genoux”. Cette expression désigne une instruction reçue ou inspirée par l’adoration génitale d’une femme qui incarne la sagesse, l’attribut de la déesse.

Bien que le dégoût du corps féminin, son rôle biologique dans la naissance, et ses sécrétions parfumées et collantes, étaient communément mis en exergue dans la tradition Bouddhiste institutionnelle, par contre les enseignements Tantriques  préconisent la révérence pour les délices frappés de tabou offerts entre les genoux… Lakshimikara’s Advayasiddhi 20, 21. 23:

«Celui qui connaît le mantra ne devrait générer du dégoût pour rien du tout… Le tantrika bien équilibré ne devrait pas conceptualiser là où il faut aller ou ne pas aller, ce qu’il faut manger ou ne pas manger… et il ne devrait éprouver aucun dégoût pour une femme quelle que soit sa caste (Varna) car elle est la Sagesse de la Dame Bénie (Bhagavati Prajna) demeurant dans une forme conventionnelle».

Laisse la lumière choir gentiment sur l’audition

Une allusion aux instructions pour la méditation dans un traité classique Chinois, The Secret of the Golden Flower, traduit par Richard Wilhelm avec un commentaire de Carl G. Jung. C’est une méthode de connaissance directe silencieuse, ou de connaissance non-conceptuelle. Regardez une radio, l’objet physique: tout objet qui émet un son est une chose sans son, muette. Il en est de même du mental qui émet en permanence tel une radio émettrice: il est silencieux, sans pensée. On prend conscience de cela lorsque la lumière choit sur l’audition.

Ainsi ais-je entendu

Phrase traditionnelle à l’ouverture de la récitation d’un sutra reconnu comme ayant été reçu et préservé par transmission orale directe.

Jemez

Chaîne de montagnes à l’ouest de Santa Fé au Nouveau-Mexique.

Bardo

Dans le Bouddhisme Tibétain, l’intervalle entre deux états ou deux moments de conscience; également l’intervalle entre la mort et la renaissance ou entre la naissance et la mort.

Sun Mountain, Moon Mountain

Dans les collines de la chaîne de Sangre de Christos, deux montagnes en forme de mamelons qui sont sacrées pour les Peuples Indigènes de cette région.

Essentiel à la danse

Dans les Actes Apocryphes de Jean, la Danse Ronde du Christ présente une sorte de vision Tantrique du Dernier Souper. Le choeur antiphonique contient la ligne: «Celui qui n’entre pas dans la danse / ne sait pas ce qui se passe» (Edgar Hennecke, New Testament Apocrypha, II). Dans une vision Gnostique du Dernier Souper, Marie-Madeleine apparait comme la consorte Tantrique de Jésus, une hérésie qui provoqua une rage meurtrière chez de nombreux Chrétiens intégristes durant l’Age des Poissons. Le couple Christ-Madeleine imaginé le long de lignes Tantriques pourrait être considéré comme une intrusion subliminale du Rêve Andromèdien au sein de la tourmente religieuse de l’humanité terrestre.

Apsara

Dans la mythologie et l’iconographie Asiatiques, une nymphe céleste, généralement dépeinte comme une jeune fille dansant et très peu vêtue. Les sculptures Siamoises de la Dynastie Khmer, centrée à Angkor au Cambodge autour de l’an 968 présentent des versions particulièrement magnifiques d’apsaras. Souvent dépeintes comme des nymphes des arbres, elles peuvent également se manifester comme des nymphes de l’eau.

Philosophiquement, le Sanskrit Apsara dérive de ap-sarini “se déplaçant dans les eaux”. Selon Alain Daniélou, les Apsaras représentent «les potentialités non manifestées, les mondes possibles qui existent dans le Mental Divin mais peuvent ne jamais venir à l’existence physique… Elles sont les essences de l’eau, des êtres qui prennent forme à l’intérieur de l’océan causal… Dans la mythologie tardive, elles sont représentées comme des nymphes de l’eau, des jeunes femmes éternellement jeunes qui sont les courtisanes et les danseuses des cieux. Elles sont appelées les femmes des dieux (Surangama), les filles du plaisir (Sumad-Atmaja)».  (The Gods of India).

Leur nombre manifesté dans le monde humain est estimé à 35 millions.

Dans leurs humeurs plus sérieuses, il se peut que les Apsaras apparaissent comme des femmes spectrales qui reçoivent le héros mourant, comme on le voit dans la mort d’Allisandra de Montfaucon.