Glossaire de la Passion de la Terre

Actionnel. Terme proposé pour le caractère inné des processus cosmiques dans l’expérience humaine et dans les dynamiques psychologiques. Pour affirmer le fait que l’effet de miroir entre le cosmos et le mental est une action réelle, interactive et mise en oeuvre, non pas un reflet statique ou passif et non pas simplement une métaphore ou une correspondance symbolique.

Accouplement sacré. Dans les sociétés pré-patriarcales, le rituel de consécration du roi sacré ou théocrate, qui était autorisé à assumer l’autorité par une prêtresse représentant la Grande Déesse, la “puissance originelle derrière le trône”. Le rituel d’onction spirituelle-sexuelle était appelé hieros gamos.

Adepte. Une personne accomplie en perception augmentée et dans l’usage de facultés paranormales. Identique au siddha.

Âge des Poissons. La période de temps, mesurée par la précession dans le Zodiaque, qui s’étend de 120 avant EC jusqu’à environ 2800 EC, et durant laquelle l’équinoxe de printemps se trouve dans la Constellation de Pisces, les Poissons (selon l’étendue réelle des constellations visibles). Période caractérisée par un narcissisme exacerbé, la décadence totale et la dégénérescence de la société humaine dans son ensemble; elle offre une réalisation spirituelle exceptionnellement rapide aux individus qui se consacrent au potentiel authentique de l’espèce.

Anomia. (Grec pour anomalie, aberration). Un terme Gnostique pour la déviance qui dénote l’influence morale et psychologique des Archontes.

Anthropos. (Grec pour humanité, espèce humaine). Dans l’idiome des Mystères, le génome humain ou la matrice de l’espèce considérée comme un spore complexe émané dans l’espace interstellaire par les Eons du centre galactique, le Plérome.

Anticosmique. Adjectif appliqué à une pratique ou à une vision du monde qui rejette le corps et condamne la matière comme étant mauvaise. Souvent appliquée (erronément) au Gnosticisme.

Apaton. (Grec pour tromperie). Terme Gnostique pour désigner l’activité principale des Archontes.

Apocalypse. (Grec pour levée du sceau). Fin unique du scénario du monde, caractéristique de la cosmologie Perse de source divisée que l’on retrouve dans les Manuscrits de la Mer Morte mais qui est absente des Mystères Païens qui célébraient le renouveau perpétuel de la force de vie et l’existence cyclique.

Archontes. (Grec pour premier, venant des origines). Une espèce inorganique produite par l’impact de Sophia sur la matière élémentaire avant que Sophia ne se transforme en la Terre. Cyborgs demeurant dans le système solaire qui excellent dans la psychotechnologie de la réalité virtuelle, font intrusion sur l’humanité par envahissement psychique et propage le virus idéologique de la religion rédemptrice. Des forces intrapsychiques qui favorisent l’erreur humaine au delà de toute possibilité de correction. Des “Messagers de la Tromperie” selon la terminologie de Jacques Vallée. Adjectif: Archontique.

Asherah. La déesse Cananéenne des arbres ou bien l’objet de bois rituel érigé en son honneur dans les bosquets sacrés et les espaces arborés condamnés par le dieu paternel. Cooptée dans la menorah Juive, un chandelier à sept branches.

Autogenes. (Grec pour auto-génération). Terme Gnostique pour autopoiesis. Action auto-organisatrice et auto-régulatrice du cosmos et du monde naturel. Voir également émergence.

Avatar. (Sanskrit: celui qui descend). Dans le mythe Hindou, un dieu qui descend sur Terre pour assister l’humanité en temps de crise, comme dans les dix avatars de Vishnu. Par extension de sens, une divinité incarnée. Adjectif: avatarique.

Bible masorétique. Le texte complet le plus ancien qui ait survécu de la Bible standard en Hébreu, copiée par des scribes en 1008.

Bibliothèque de Nag Hammadi. Treize paquets reliés de cuir. Les exemples les plus anciens d’ouvrages reliés de cuir comprenant 52 documents rédigés en Copte. Découverte dans la Haute Egypte en décembre 1945. Communément assumés comme étant des écrits originaux qui ont survécu à divers groupes Gnostiques existant en Egypte et au Proche Orient entre 150 et 350 EC. Également appelés les Codex de Nag Hammadi.

Biomysticisme. Exploration de la force de vie et des processus intimes de la Nature par des techniques expérimentales incluant le yoga de la Kundalini, la transe et la danse, la sexualité sacrée et l’ingestion d’enthéogènes.

Bodhisattva. (Sanskrit pour éveil harmonieux). Idéal éthique dans le Bouddhisme Mahayana défini aux environs de l’an 200, et peut-être corrélé au Révélateur Gnostique. Une personne illuminée qui ne se détourne pas du monde ordinaire mais remet à plus tard sa libération afin de libérer tous les êtres conscients de l’illusion (le “voeu du Bodhisattva”).

Bouc-émissaire. Une personne ou un animal innocents accusés des offenses d’un perpétrateur qui ne peut pas être identifié ou tenu pour responsable. Voir victimisation.

Cellules de Bénard. Agrégats de cellules hexagonales qui se forment spontanément dans les fluides turbulents et dans la biosphère. Phénomène connecté avec le Mesotes.

Cellules des Mystères. Un groupe sélectionné (Grec thiasos) d’initiés qui oeuvraient en interne sur certains projets corrélés à l’évolution humaine et à l’extérieur transmettaient ce qu’ils connaissaient au travers de la littérature, de l’éducation, et de la formation dans les arts et métiers. Traditionnellement organisées en seize membres, huit hommes et huit femmes (comme on peut le voir sur la rosette du fronton d’Eleusis).

Chaos, théorie du chaos. Voir émergence.

Christ. (De christos, celui qui est oint, une traduction Grecque du terme Hébreux mashiash pour messie). Dans la théologie Chrétienne, “le Fils unique engendré de Dieu” qui assume une forme humaine pour entrer dans l’histoire et sauver l’humanité du péché. Personnage central dans le complexe du rédempteur. Dit s’être incarné uniquement dans la personne historique appelée Jésus de Nazareth; d’où l’hybride humain/divin, Jésus/Christ. Considéré par les dévots comme le modèle ultime de l’humanité et le parangon de la dignité humaine. Le bouc-émissaire divin.

Christ Ethérique. Un terme du Nouvel-Age (introduit par Rudolf Steiner) pour le Mesotes.

Christos. (En Grec, celui qui est oint). Dans l’idiome des Mystères, une divinité dans la matrice galactique (Pleroma) qui s’unit avec Sophia pour configurer la singularité du potentiel humain et, ultérieurement, qui intercède afin d’assister Sophia dans l’organisation de la vie animale dans la biosphère (l’intercession Christique). Il ne s’incarne pas sous une forme humaine mais il peut assumer une apparence humanoïde dans le Mesotes.

Coévolution. Evolution ensemble selon des voies symbiotiques et complémentaires.

Collusion victime/perpétrateur. La tendance insidieuse pour ceux qui sont violentés et trahis de devenir émotionnellement attachés et moralement identifiés avec ceux qui les violentent et les trahissent. Cela implique que certaines victimes vont devenir des perpétrateurs de leur plein gré. La cause première du génocide par les Européens dans les Amériques.

Complexe du Rédempteur. Terme proposé pour le coeur idéologique de la religion Judéo-Chrétienne-Islamique, consistant de quatre composantes: la création du monde par un dieu paternel indépendamment d’une contrepartie femelle; la mise à l’épreuve (considérée comme une drame historique) des quelques Justes ou Peuple Elu; la mission du fils du dieu créateur (le messie) de sauver le monde; le jugement apocalyptique délivré par le père et le fils sur l’humanité. Fondement des croyances rédemptionnistes.

Complexité et théorie de la complexité. Terme courant pour la théorie du chaos. Voir émergence.

Connexion espèce/soi. Terme proposé pour la manière dont les humains découvrent leur sens de soi dans l’identification avec l’espèce humaine plutôt que dans l’identité de soi unique ou des modes d’identification définis par le langage, la race, la culture, la famille et la religion. Requiert l’aide d’un modèle visionnaire d’identité génétique, tel que l’Anthropos. Engendré par la rencontre avec le Mesotes lorsque cette expérience n’est pas surimprimée par le conditionnement culturel et religieux.

Consécration. La finalité la plus élevée dans les Mystères Païens permettant aux initiés de consacrer leurs vies au double travail de co-évolution avec Gaïa et de promotion du potentiel humain. Littéralement “donné du pouvoir avec”. Contraste avec déification.

Contre-imitation. (Grec antimimon). Terme Gnostique pour la cooptation qui dénie, pervertit ou renverse les valeurs de ce qui est coopté. En d’autres mots, la substitution de quelque chose d’authentique par une version contrefaite qui pervertit ou renverse sa valeur originelle.

Copte. Un langage sténographique inventé par les scribes Egyptiens vers l’an 100 utilisant l’alphabet Grec (seulement les lettres capitales) plus six lettres venant de la forme populaire ou démotique de l’écriture Égyptienne. La matière Gnostique, qui a survécu, est constituée de traductions en Copte à partir d’originaux supposés Grecs.

Correction. (Grec diorthosis). Terme Gnostique pour le réalignement de la vie sur Terre avec le coeur cosmique, la source dont émergea Sophia (l’intelligence planétaire autopoétique). Distinct de la rédemption extraterrestre promise par la croyance rédemptionniste.

Culture des dominateurs. Terme proposé par Riane Eisler, Terence McKenna et d’autres, pour la règle sociale et culturelle du patriarcat qui exige une organisation centralisée, la conquête de la Nature, la hiérarchie sexuelle et l’imposition et la mise en oeuvre de la religion de la rédemption (l’addition de ce dernier aspect est de mon fait).

Cycle de Révélateurs. La succession d’enseignants qui apparaissent à chaque âge zodiacal pour guider l’humanité au travers des leçons et des problèmes spécifiques à cet âge.

Déification. Élévation à un statut de divinité, un effet collatéral de l’illumination psychosomatique, supposé, de façon erronée, avoir été la finalité de l’initiation dans les Mystères Païens. Voir également identification.

Dema. Signifie “les régions de la matière élémentaire dense”. Terme proposé pour les champs de particules inorganiques élémentaires circulant dans les bras galactiques; à distinguer de la substance organique du coeur de la galaxie. Peut-être comparable à la “mousse quantique” de Dirac.

Demeter. (Greco-Latin, “dea-mater”, “god-mother”). Déesse Européenne gardienne des Mystères d’Eleusis qui conféra le secret de la potion enthéogénique sacrée. Sa fille se nomme Koré, ou Perséphone.

Démiurge. (Littéralement “à moitié travaillant” et “à moitié-impulsé”, ainsi nommé parce qu’il ne peut rien créer mais doit imiter ce qui existe déjà). Le souverain des Archontes, également appelé Saklas (“fou”), Samaël (“aveugle”) et Yaldabaoth. Une pseudo-divinité qui prétend être le créateur du monde matériel et qui exige une obéissance d’esclave de la part de ses créatures. Identique au dieu paternel biblique, Yahvé/Jéhovah.

Dieu contrefaisant. Terme Gnostique pour le Démiurge, à savoir Yahvé/Jéhovah.

Dianoïa. (Grec, “au travers du mental”). Une modalité du Noos, l’intelligence divine. La faculté de raisonnement considérée comme un instrument de la propre conscience de la Nature plutôt que comme une faculté exclusivement humaine utilisée pour analyser la Nature et s’en distancer. La faculté de percevoir la Nature “au travers du mental”, d’interagir et de dialoguer avec ce qui est ainsi perçu.

Dualisme de source divisée/ Dialisme de source unique. Concept moral et cosmologique que l’on trouve dans la religion Zoroastrienne et dans l’idéologie Zaddikite, affirmant que le bien et le mal sont des principes autonomes et absolus qui émergent de la même source. Cela fait de Dieu, ou de la divinité suprême, la source de tendances violemment opposées. Cela rend également Dieu responsable de la correction des injustices dont souffre l’humanité et qu’elle ne peut rectifier. Le contraire du Dualisme de source double.

Dualisme de source double. Concept cosmologique Gnostique stipulant que le bien et le mal n’émergent pas de la même source et que le mal entre en jeu dans l’expérience humaine en raison de la superimposition de deux systèmes perceptuels. Illustré par l’analogie de l’hologramme à deux sources dans les écrits de science-fiction de Philip K. Dick.

Écoféminisme. Terme inventé en 1974 par la sociologue Française, Françoise d’Eaubonne, affirmant que la domination de la Nature va de pair avec la domination des femmes.

Écognose. Terme proposé pour la perception intime de la force de vie de la Terre, telle qu’elle amène l’humanité en alignement avec la correction de Sophia.

École des Mystères. Centre d’éducation ou campus attaché à un temple appartenant au réseau des Mystères Païens, constitué de bibliothèques, d’ateliers, de gymnases et d’agoras (espaces ouverts pour les conférences et les échanges).

Écologie. (du Grec oikos-logo, “science du foyer”). Les interrelations entre les organismes vivants et leur environnement ou bien l’étude de ces interrelations.

Écologie primale. Terme proposé pour l’écologie enracinée dans l’expérience du sacré, incluant le monde non-humain, mais orientée vers la culture et vers l’éducation, à savoir vers les besoins premiers d’une continuité sociale plutôt que vers le contrôle social.

Écologie profonde. Une philosophie sociale et éthique affirmant que la Nature possède une valeur intrinsèque, indépendamment de son usage par les humains ou même indépendamment de l’existence des humains. Formulée dans un programme en huit points par Arne Naess et George Sessions dans les années 70. En contraste avec l’écologie de surface qui considère la valeur de conserver la Nature en fonction de sa capacité de servir et de satisfaire les besoins humains.

Écosophie. (Littéralement oikos-sophia, “sagesse de l’environnement”). Terme proposé par Arne Naess pour la sagesse de vivre harmonieusement avec la Nature sans assumer que nous, l’espèce humaine, possédions un statut supérieur ou un rôle dominant et directeur.

Éleusis. Site sacré à l’ouest d’Athènes où les Mystères Eleusiniens dédiés à Demeter étaient célébrés pendant des milliers d’années avant le Christianisme. C’est le centre des Mystères le plus célèbre, historiquement parlant, et le plus étudié de l’Europe – en contraste avec Stonehenge pour lequel il n’existe presque pas de commentaire écrit antique.

Émanation. Théorie de l’émananation. Concept métaphysique Asiatique qualifiant le processus spontané par lequel des mondes matériels et sensoriels émergent d’une matrice non-manifestante de conscience pure et débordante. Voir aussi Rêve.

Émergence. Terme courant pour le développement de la vie et de la conscience au sein d’une matrice partagée (“structure profonde”) dans laquelle de nouveaux éléments émergent constamment afin d’exprimer et d’optimiser les propriétés intégrales de l’ensemble.

Ennoïa. (Grec “intention mentale”). Dans l’idiome des Mystères, la puissance intentionnelle appliquée par les Eons afin de produire des mondes sensoriels et d’infuser ces mondes d’une créativité libre de forme et spontanée. En termes humains, l’intentionnalité qui produit des actes spontanés et guide l’orientation vers des finalités; libre-arbitre.

Enthéogène. (Littéralement “engendrer la divinité au-dedans”). Terme (de nos jours privilégié par rapport à psychédéliques) utilisé pour qualifier les plantes et les champignons psychoactifs qui éveillent la conscience humaine à la présence divine au sein de la Nature. Adjectif: enthéogénique. Sur la théorie enthéogénique de la religion appelée Thèse de Wasson, voir la note 213.

Éon. (du Grec pour dieu, divinité, processus, émanation, cycle temporel). C’est le terme Gnostique pour désigner un processus cosmique omniprésent qui est conscient, animé et animant. Les Eons manifestent des mondes sensoriels en rêvant plutôt que par l’acte de création attribué au dieu paternel biblique. L’adjectif est éonique.

Epinoïa. Lumineuse Epinoïa. (Littéralement “hyper-intelligence”). Dans l’idiome des Mystères, la faculté humaine d’imagination considérée comme une capacité créative coévolutive et distinguée de la fantaisie et des prétentions.

Équation Dieu/Soi. Une idée initialement proposée par Clément d’Alexandrie qui affirmait que les Gnostiques étaient des gens qui réalisaient Dieu “dedans” dans leur identité de soi. Cela assume que nous sommes essentiellement divins, plutôt qu’instrumentalement divins, ainsi que les Gnostiques l’enseignaient. Communément accepté dans les interprétations de type Nouvel-Age des écrits Gnostiques. Voir également mort de l’ego et identification.

Ère Helléniste. La période partant de la mort d’Alexandre le Grand, en 323 avant EC, jusqu’à l’an 30 avant EC, lorsque Cléopatre, la dernière membre de la Dynastie Ptolémaïque, qui hérita de la région sud-ouest de l’empire d’Alexandre, se suicida avec la morsure d’une aspic.

État de conscience exceptionnelle. Terme proposé pour traduire le concept de “peak experience” d’Abraham Maslow (1908-1970). Cette expression proposée par Maslow décrit l’expression optimale du potentiel humain, incluant l’éveil de facultés paranormales. Comparable au telos ou à la finalité des Mystères.

Éthique du Rédempteur. L’éthique de Jésus présentée dans le Nouveau Testament appelant à la non-résistance au mal, à la réconciliation avec le perpétrateur et l’identification de la victime avec les quelques justes qui, quelque soit la gravité de leur oppression, se situent à un niveau moral supérieur. En bref, la justification éthique de la collusion victime-perpétrateur.

Europa. Nom proposé pour l’Europe pré-Chrétienne, une région s’étendant des Shetland et des îles Orkney jusqu’à la pointe de l’Ibérie; de la Bretagne en France jusqu’au détroit du Bosphore à l’est; et incluant le côté septentrional du Bassin Méditerranéen, la Crête, la Sicile, la Corse, la Sardaigne, Malte, Mallorque et les îles Grecques.

Fractales. Structures auto-similaires en échelles diverses, générées par des équations entrées dans un ordinateur, le résultat de chaque équation étant factorisé dans l’équation suivante (itération). Estimé représenter des processus formateurs dans la Nature (telles que les structures sur des feuilles de fougères qui dupliquent la forme de toute la plante) et évoquer la structure cachée profonde des processus émergents et turbulents.

Gaïa. (du Grec ge, Terre). Ancien nom de la Terre découvert dans l’oeuvre du poète Grec Hésiode. Adopté par James Lovelock sur la suggestion du nouvelliste William Golding, prix Nobel. Rejeté par Dolorès LaChapelle comme une invention patriarcale et “juste une autre abstraction”.

Génocide. Le meurtre délibéré d’un groupe culturel ou racial ou le processus d’élimination d’une race ou d’une communauté entière, incluant la race humaine elle-même.

Gnose. (Grec “connaissance des choses divines”). Méthode éternelle d’extase cognitive. De nos jours, la meilleure base expérimentale pour les sciences noétiques.

Gnostique. (Grec Gnostikos, pluriel gnostikoi; “celui qui comprend les matières divines”). De façon générale, la classe intellectuelle Païenne. Spécifiquement, les instructeurs initiés, les Telestai, dans les Ecoles de Mystères. Utilisé par Platon pour désigner les experts en gestion de l’État et en contrôle social ou les conseillers spéciaux des théocrates – un rôle rejeté par les initiés des Mystères. Utilisé par les Pères de l’Église comme une insulte signifiant “ânes savants, je sais tout”.

HAL. (En Copte, simulation). La puissance la plus insidieuse des Archontes, c’est à dire une réalité virtuelle quasiment non détectable.

Hebdomade. Dans l’idiome des Mystères, le système planétaire à sept niveaux à l’exclusion de la Terre. Royaume des Archontes et du Démiurge, Jéhovah.

Hérésie. (Grec heraisthai, pour “choisir”). Toute croyance ou toute doctrine acquise par choix délibéré après avoir pris en considération un éventail d’options par opposition avec des croyances adoptées ou imposées à l’exclusion de toutes autres options (orthodoxie). Un hérétique est quelqu’un qui choisit par lui-même ce que croire.

Hermas. Nom traditionnel du berger Sumérien Tammuz, dépeint portant un agneau sur ses épaules. Choisi par les Gnostiques pour l’icône de l’Age des Poissons mais coopté en un personnage de fiction (sans l’agneau) de la piété Chrétienne.

Hermetica. Écrits attribués à Hermès (un titre pour le hiérophante dans les Mystères Egyptiens) qui possède quelque ressemblance avec les enseignements Gnostiques. Redécouverts par l’érudit Byzantin Gemistos Plethon au 15ème siècle.

Hierophante. (Grec, “celui qui montre des choses sacrées”). Dans les Mystères, l’initié qui menait les autres vers la Lumière Organique.

Hieros Gamos. Voir accouplement sacré.

Histoire de la Rédemption. L’histoire qui explique comment la rédemption sera accomplie et pourquoi elle nécessite d’être accomplie. Un plan divin pour la rédemption reflété dans les événements réels de l’Histoire.

Huit. (En Grec, l’Ogdoade). Terme Gnostique pour le domaine du Zodiaque. Fait également allusion aux huit membres d’une cellule des Mystères ayant la charge d’un travail interne.

Hyperception. Terme proposé pour les perception augmentée ou intensive acquises dans les Mystères. “Perception accrue” (Castañeda).

Identification. Problématique controversée dans l’écologie profonde proposant que la manière d’augmenter l’empathie avec la Nature se situe au travers de l’expansion de la conscience de soi, plutôt que par l’abandon du soi tel qu’il est requis dans les Mystères. Voir également mort de l’ego.

Identité de soi unique. Terme proposé pour la fixation de la conscience humaine sur le soi/ego ou l’identité littérale et exclusive, invalidant un sens du soi plus ludique et perméable et inhibant la dissolution temporaire de l’identité qui serait sinon possible par une contemplation sans ego du monde.

Illuminati. Groupe déviant de shamans qui se séparèrent de l’Ordre des Mages et appliquèrent leurs connaissances initiatiques au contrôle social, aux jeux idéologiques et à la consécration des rois. Appelés gnostikoi, “experts”, “conseillers spéciaux” par Platon qui entérina leur méthode de “nobles mensonges”.

Infrasensoriel. Terme proposé pour la perception altérée qui donne accès aux processus internes de la Nature, telle que la chimie moléculaire. Ce qui arrive à l’intérieur des sens par contraste avec le contenu manifesté extérieurement par les sens. D’où l’information que les sens convient en sus de ce qu’ils nous montrent généralement. La “dimension intensive” de la perception selon la méthodologie de Goethe.

Initiation. (du Latin, initiare, “commencer”); le contraire du Grec telein pour “finir, compléter, achever un but”). Une antique méthode de formation pour l’orientation vers un but, le développement du potentiel humain et la coévolution avec la Nature au travers de la communication intime avec l’intelligence vivante de la Terre, Sophia.

Initié. Un gardien des Mystères qui enseignait les arts de la civilisation, la nature des dieux, les mondes invisibles, la cosmologie, l’anthropologie, etc. Similaire à Telestes.

Jehovah. Dieu paternel de la religion Judéo-Chrétienne, identifié par les Gnostiques avec l’Archonte dément, Yaldabaoth. Nom Hébreu pour le Démiurge, Yaldabaoth.

Jésus. (De l’Hébreu Yeshua). Un homme supposé avoir vécu durant le premier siècle de l’Ère Commune, considéré de divers manières: un guérisseur de type hippie, un rabbin radical, un enseignant Essénien, un yogi du Cachemire, un prétendant à la royauté d’Israël, un terroriste Zaddikite, le messie attendu par les Juifs, un magicien, un faux guru qui usurpa la fonction de Jean le Baptiste, un initié Gnostique, un mystique Juif, un extraterrestre de Vénus et la seule incarnation de la divinité sous une forme humaine. Voir aussi le Jésus vivant.

Jésus vivant. (Transcription du Copte IS ETONE). Terme des Mystères pour l’empreinte plasmique mystérieuse laissée dans la biosphère par l’intercession Christique. Également appelé le Jésus éternel mais conçu comme une entité psychique, sans naissance, à distinguer d’une personne spécifique historique (c’est à dire mortelle) qui a vécu et qui a décédé dans un temps linéaire.

Kedoshim. (Hébreux “rayonnant” ou “anges sacrés”). Dans les Manuscrits de la Mer Morte, des entités surnaturelles qui naviguent dans des chariots célestes et combattent aux côtés des Fils de la Lumière dans leur bataille finale contre les Fils des Ténèbres.

Koinonos. (Grec, “compagnon”, “consort”). Un terme appliqué à Marie Madeleine.

KROG. (En Copte “tromperie”, “subterfuge”). Terme Gnostique pour l’influence la plus pernicieusement illusoire des Archontes.

Kundalini. (Sanskrit “puissance enroulée”, “la petite Kunda”). Dans les pratiques de yoga Asiatique et Tantrique, la puissance supervitalisante comprimée dans l’organisme humain, la source de l’enroulement de l’ADN, qui, lorsqu’elle est éveillée, induit l’extase, l’illumination, l’hyperception, et l’accès à la mémoire moléculaire. La Kundalini est considérée comme étant l’aspect microcosmique de la Mahakunda, la puissance serpentine de la Terre (son champ vital-électromagnétique).

Kykeon. Nom Grec pour la potion sacrée ingérée durant les Mystères Eleusiniens et concoctée à partir d’un extrait psychoactif d’orge fermenté, appelé ergot, (Purpurea claviceps) agrémenté de Menthe pouliot (Mentha pulegium).

Littérature sapientale (Latin sapientia, sagesse). Littérature de sagesse, telle que les Odes de Salomon, qui présentent (souvent sous forme voilée) une poésie mystique focalisée sur le personnage occulté de Sophia, la déesse de sagesse. Inclut certains Psaumes, la Sagesse de Sirach et le Chant de Salomon.

Lumière Organique. Appelée également Divine Lumière, Lumière céleste, Lumière Blanche, Lumière Mystérielle. Substance primordiale du corps de Sophia en contraste avec son corps planétaire, la Terre. Source et médium de l’instruction (mathesis) dans les Mystères.

Mal. Ce qui oeuvre à l’encontre de la capacité de vivre et de prospérer. Considéré dans les enseignements Gnostiques comme une conséquence évitable de l’erreur humaine mais élevé, dans le dualisme de source divisée de la religion Zoroastrienne, au niveau de puissance cosmique absolue.

Manuscrits de la Mer Morte. Le testament littéraire de la secte extrémiste Juive, les Zaddikim, dont les croyances présentent, sous forme larvaire, les doctrines du rédemptionnisme Chrétien. Rédigés en Araméen et en Hébreu sur des peaux de mouton. Datés à une période allant de 268 avant EC à 68 EC lorsque l’avant poste principal des Zaddikite sur la Mer Morte, à 50 km au sud-est de Jérusalem, fut détruit par les légions Romaines.

Maya. (Sanskrit “apparence”, “apparition”). Conçue erronément comme étant l’illusion. L’apparence réelle assumée par quelque chose qui est au-delà de l’apparence conditionnelle, comme un reflet d’un miroir: on ne peut pas pénétrer dans le miroir mais on peut sembler y apparaître. C’est maya.

Melchisédech. (Hébreu “prince de vertu”). Personnage étrange et inquiétant sans naissance ou conception biologique qui confère la mission de Peuple Elu au patriarche biblique Abraham. Déclaré par Paul comme étant celui qui consacre le consacré, le Christ; d’où la puissance occulte derrière le rédempteur. Source suprême de l’autorité spirituelle et agent de rétribution divine pour les Zaddikim de la Mer Morte. Voir également Nasi.

Mesotes. (Littéralement “intermédiaire”, “médium”). Un mot composé utilisé dans les Codex de Nag Hammadi pour une présence spectrale dans l’atmosphère qui sert de médiateur entre l’humanité et les autres espèces. Renforce et facilite la connexion espèce/soi. Se manifeste dans un ensemble distinct de cellules de Bénard, l’image rémanente de l’intercession Christique.

Messie. (Hébreu mashiash, “roi consacré”). Spécifique au Judaïsme, le roi-guerrier qui allait gouverner un état Juif indépendant en Palestine. Originellement, c’était l’ancien nom pour un roi sans aucune connotation de divinité. L’onction avec des huiles parfumées faisait partie des rites de consécration de la royauté sous la gouvernance du patriarcat mais antérieurement, la consécration était réalisée au travers de l’accouplement sacré du candidat à la royauté avec une prêtresse de la Grande Déesse. Dans le Christianisme, le fils unique du dieu paternel, envoyé pour sauver le monde par un sacrifice de sang et délivrer un message d’amour divin. Dans le mythe apocalyptique, l’émissaire divin et le vengeur attendu qui apparaîtra à la fin du monde. Adjectif, messianique.

Metanoia. (Grec “au-delà de l’intelligence”). Un vecteur du Noos, manifesté dans la capacité de penser au-delà (meta) de ce que l’on connaît, au-delà de toute croyance ou modèle ou paradigme qui détermine notre focalisation mentale ou notre vision du monde.

Monogenes. (Grec “auto-génération”). Terme Gnostique pour une singularité cosmique comprise en termes de potentiel humain, particulièrement le caractère unique de notre capacité à innover et à projeter des buts mais aussi notre excessive latitude à l’erreur.

Monothéisme. Affirmation de  l’existence d’un dieu unique en contraste avec l’hénothéisme qui reconnaît l’existence de nombreux dieux mais insiste sur la suprématie de l’un d’entre eux sur tous les autres. A strictement parler, l’antique Judaïsme était hénothéiste et non pas monothéiste.

Mort de l’ego. Méthode d’initiation dans les Mystères Païens, réalisée par une fusion ou une dissolution temporaire de la conscience de soi focalisée et par la perte de l’identité de soi, permettant à l’initié d’être dépourvu de soi, immergé extatiquement dans la Nature.

Mystères. (du Grec muein “être silencieux”, “fermer sa bouche”, “parler en un murmure”). Rites millénaires de communion extatique avec la Nature; le développement du shamanisme Indigène et orienté vers la déesse dans l’Europe pré-Chrétienne et au Proche-Orient. A partir de 600 avant EC, les Mystères devinrent l’infrastructure pour les institutions éducatives de l’ancien monde, c’est à dire les centres d’alphabétisation et d’enseignement des arts, des sciences et des métiers (c’est à dire des écoles).

Mystes. Participants dans les Grands et Petits Mystères. Au pluriel mystai.

Mysticisme. Expérience directe, intuitive et suprarationnelle de l’élément divin demeurant dans le monde et la psyché, souvent caractérisé par un “sentiment océanique” et une unité avec toutes choses. Voir aussi biomysticisme.

Mystique de la Déesse. L’ensemble de notions, animistes, mystiques, mythologiques et quasi-religieuses qui ont émergé autour de la théorie Gaïa.

Mythe de l’émergence. Terme proposé pour le Mythos de Sophia par opposition au mythe biblique de la création et par opposition au mythe de l’évolution Darwinienne.

Mythos de Sophia. L’histoire sacrée de l’Éon Sophia dans le Pleroma et les voies par lesquelles elle se métamorphosa en la Terre. Appliqué, dans les Mystères, comme un outil pour guider l’espèce humaine. Laisse ouverte la question de la participation humaine dans la correction de Sophia. Pourrait peut-être servir à développer la dimension religieuse de l’écologie profonde.

Narcissisme. Excès pathologique d’attention à l’identité incarnée (s’étendant à des notions spécieuses de soi et “d’âme”) qui intensifie à la fois l’observation de soi et détache ou dissocie le soi observant de la réalité physique et sensorielle. La pathologie sociale et personnelle prévalant durant l’Age des Poisson.

Nasi. Nom Zaddikite de Melchisédech en tant qu’agent de rétribution divine.

Neuvième. Dans l’idiome des Mystères, la sphère terrestre en laquelle Sophia est incarnée et capturée dans le système planétaire. «Et elle fut emmenée non dans le Plérome mais au-dessus du Démiurge afin qu’elle puisse résider dans le Neuvième jusqu’à ce qu’elle corrige son défaut» (Apocryphe de Jean 14.10) – une allusion cohérente avec la tradition mythologique communément répandue relative à la nature en neuf niveaux de la Déesse. (Robert Graves, Stone, Gimbutas, etc).

Noos. (Grec “divine intelligence”, “mental cosmique-créateur”, “intellect”). Dans l’idiome des Mystères, le potentiel divin conféré à l’humanité lui permettant de connaître son identité authentique d’espèce spécifique (Anthropos) et de co-évoluer avec Sophia, la déesse de sagesse. Racine de metanoia, de dianoia, pronoia, epinoia, enoia. Source du terme noétique.

Ordre des Mages. (de magi, pluriel de magus, “celui qui contacte les sphères supérieures” ou “le macrocosme”). Ordre pré-historique de prêtres-shamans dans la religion Zoroastrienne, l’originelle culturelle et géographique du mouvement Gnostique qui date d’environ 6000 avant EC dans le nord-ouest de l’Iran.  Avec l’émergence du patriarcat, l’ordre se scinda entre d’une part les Illuminati, qui entrèrent en politiques, et d’autre part, les Gardiens des Mystères qui se consacrèrent à la coévolution avec Gaïa et à l’éducation de l’humanité.

Orgie. (Littéralement “travail”, “opération”; Grec pluriel orgia). Rites festifs d’instruction pratiqués dans les cellules des Mystères et incluant des sessions enthéogéniques, des danses en transe, des rites et des ébats sexuels ainsi que des cérémonies de culte du serpent (Kundalini).

Paganisme. Religion fondée sur la Nature, et orientée vers la Déesse, des peuples Indigènes d’Europa.

Païen. Membre d’une société ou d’une culture dont l’orientation primaire est vers le monde naturel, l’environnement. Dans le sens religieux, panenthéisme, polythéisme et la vision du monde animiste. Dans le sens Païen de la vie, la culture est organiquement située dans la Nature.

Palingenesis. (Grec “régénération”). Régénération extatique par immersion dépourvue d’ego dans la Nature; l’effet psychosomatique de l’initiation Païenne dans les Petits et les Grands Mystères.

Panspermie. Circulation des spores de vie (propagules) au travers de l’espace interstellaire.

Parallélisme psychocosmique. Concept proposé pour l’effet de miroir actionnel des événements cosmiques dans la psyché humaine, caractéristique de la méthodologie et de la mentalité Gnostiques.

Pères de l’Église. Idéologues du Christianisme primitif qui écrivirent des arguments élaborés et souvent ampoulés (polémiques) à l’encontre des Gnostiques et des Mystères.

Pesher. Un commentaire érudit sur les écritures trouvées parmi les Manuscrits de la Mer Morte. Pluriel, peshara.

Phoster. Voir Révélateur.

Pistis Sophia. (Grec, “la confiance de Sophia”, ou “la confiance de sagesse”). Terme Gnostique pour la confiance ressentie par la déesse Sophia vis à vis du potentiel divin de l’espèce humaine. Également le titre d’un long traité du Codex Askew (ne faisant pas partie des Codex de Nag Hammadi) présentant un dialogue entre un maître Gnostique ressuscité et Marie Madeleine.

Plane. (Grec “erreur”, “vagabond”, “s’égarant”). Terme Gnostique pour l’inclination humaine à ne pas tenir compte de ses erreurs et, ce faisant, à s’égarer de son cours authentique de développement. Une marque fondamentale de l’influence des Archontes. Racine du terme planète.

Pleroma. (Grec “plénitude”, “totalité”). Dans l’idiome des Mystères, la compagnie centrale ou la matrice des dieux ou des Eons. En termes astronomiques, le coeur de la galaxie. En contraste avec le Kenoma (“déficience”, “privation”), les bras en spirales d’une galaxie vers lequel les Eons dirigent leur rêve. La structure du coeur et des bras spiralants est en phase avec la conception toroïdale de formation cosmique.

Polémiques. Argumentations des Pères de l’Église à l’encontre des Gnostiques, des Mystères et de la philosophie Païenne. Également appelées les écrits patristiques et les écrits ante-nicéens (antérieurs au Concile de Nicène en l’an 325).

Précession. Phénomène astronomique provoqué par la lente rotation de l’axe polaire de la Terre qui génère le déplacement de l’équinoxe de printemps sur l’arrière-plan des étoiles fixes (zodiaque). Définit un cycle de 25 920 années constitué de divers âges nommés pour les constellations, à savoir âge du Bélier, âge des Poissons, âge du Verseau, etc. Utilisé par les anciens initiés comme un cadre magistral pour guider l’humanité et planifier l’éducation spirituelle et culturelle de l’espèce humaine.

Principe Gaïa-Sophia. Terme proposé pour l’assertion selon laquelle l’humanité reçoit à la fois des facultés instinctives de survie et son sens moral dans la même dotation. Implique la notion d’écologie profonde selon laquelle la gentillesse et la coopération, plutôt que la brutalité et la compétition, sont compatibles avec nos impulsions les plus profondes de survie. Assume également que la moralité authentique est impossible si l’humanité n’est pas enracinée empathiquement dans la Nature et intimement alliée aux autres espèces.

Pronoia. (Grec, “conscience primaire” “proto-connaissance”; généralement traduit par “Providence”).  La fondation omniprésente de la conscience non conditionnée sans sujet ou objet qui précède ou fonde les actes particuliers de connaissance.

Propagule. Spore microscopique capable de transporter la vie au travers de l’espace interstellaire. Voir panspermie.

Psychohistoire. L’histoire de la psyché humaine ou l’histoire en tant que reflet des opérations de la psyché. Inversement, l’ensemble des leitmotivs et des structures psychologiques déterminés par les événements de l’histoire, souvent exprimés sous forme de thèmes mythologiques, par exemple, la chute, la rédemption, l’apocalypse.

Qumran. Le nom de l’endroit au sud-est de Jérusalem, où furent découverts les Manuscrits de la Mer Morte. Adjectif, Qumranique, d’où littérature Qumranique.

Rédemptionnisme. Le système de croyance totalitaire qui suppose l’intercession divine dans l’histoire et qui attribue à la souffrance une valeur rédemptrice. Inclut le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam, les trois religions conventionnelles dominantes.  Assume le soulagement suprahumain de l’humanité de ses problèmes, la rétribution divine et l’autorité extraterrestre, par contrôle lointain, sur la morale.

Rédemptionniste. Un mode de vie qui exige l’obéissance par opposition à la voie illuministe qui requiert l’apprentissage.

Religions Abrahamiques. Le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam considérés comme des variantes d’un même système de croyances caractérisé par le monothéisme, des valeurs patriarcales, un schéma de temps linéaire pour l’histoire, un code moral divinement prescrit, l’idéologie du rédempteur, l’apartheid sexuelle et le programme des dominateurs, incluant la domination sur la Nature et l’assertion de la supériorité humaine sur toutes les autres espèces.

Religion de la Rédemption. Le système de croyance fondé sur le complexe du Rédempteur. Assume qu’une puissance surhumaine puisse corriger toutes les injustices humaines et affirme que la souffrance paye pour ceux qui sont élus par la puissance salvatrice.

Religion Zoroastrienne. La plus obscure et la plus problématique des antiques religions mondiales, dont l’origine remonte probablement à 6000 avant EC dans le nord de la Perse (Iran) et caractérisée par une opposition stricte entre le bien et le mal considérés comme des principes absolus émanant de la même source cosmique (dualisme de source divisée). Voir également Ordre des Mages.

Rêve. Terme anthropologique pour l’expérience des cultures Aborigènes qui participent empathiquement et imaginativement dans l’Éternel Présent, le Temps de Rêve. L’acte éternel d’émanation par lequel les forces formatrices du cosmos imprègnent et modèlent les processus du monde naturel et de la psyché humaine. L’équivalent courant dans la physique, la biologie et les mathématiques: l’émergence.

Révélateur. (Traduction du Grec phoster, de phos pour “lumière”, “illumination”). Terme Gnostique pour un enseignant illuminé, comparable à un Bouddha ou à un Bodhisattva.

Révolte des Maccabées. Le mouvement de résistance Juive en Palestine lancé en 168 avant EC avec le meurtre, par les Juifs, d’un prêtre Juif. A duré jusqu’à la Période Hasmonéenne (165 à 63 avant EC). Relancé ultérieurement dans la révolte populaire Juive qui fut écrasée en l’an 70 lors de la destruction de Jérusalem par Titus et l’expulsion des Juifs de la cité. L’intifada Juive.

Romantisme. Le mouvement socioculturel, philosophique et artistique caractérisé par un retour vers la Nature (mysticisme de la Nature), l’idéalisation du potentiel humain, des valeurs humanistes et égalitaires et l’exaltation de la passion et de l’émotion, ou de l’intuition directe de la réalité, sur la raison et l’analyse. A duré de 1775 à 1820 en Europe avec une longue phase post-romantique. Reflétée dans le mouvement transcendantaliste en Amérique (Emerson, Thoreau, Melville et d’autres). Partialement régénéré dans le mouvement de protection de l’environnement.

Royauté sacrée. Le système primaire d’autorité sociale dans les anciennes cultures, centré sur un personnage d’autorité mâle ou théocrate identifié avec des puissances sacrée ou surhumaines. L’instrument politique principal du patriarcat.

Sabaoth. Dans le Mythos de Sophia, le nom de la mère-étoile de notre système planétaire.

Sagesse. (En Grec Sophia, en Hébreu chokmah). L’activité divine de l’intelligence consciente et auto-poétique qui informe la Nature et imprègne le potentiel humain.

Samadhi. (Sanskrit “accomplissement, achèvement, mise en ordre”). Concentration parfaite, totale, illuminée de la conscience induisant une conscience cosmique de deux sortes: avec un contenu détaillé et distinct (“la connaissance de rien au travers de la connaissance de toute chose”) et dépourvue de tout contenu (“la connaissance de toute chose au travers de la connaissance de rien”).

Script Annunaki. Une antique narration rédigée sur des tablettes cunéiformes Sumériennes datant de 1600 avant EC et décrivant une race d’extraterrestres, semblables à des dieux, qui descendent sur Terre, altèrent le génome humain, s’hybrident avec les humains et leur enseignent les arts de la civilisation. Le mythe fondateur de la Théocratie.

Script directeur. Terme proposé pour une histoire encodée avec des croyances qui impulsent le comportement de ceux qui les adoptent.

Shakti. (Sanskrit “pouvoir sacré”). Généralement, la puissance sacrée qui imprègne les aspects tant matériels que sensoriels du cosmos. Dans le Tantra Hindou, la déesse Shakti considérée comme une force dynamique, et émanant des mondes, distincte du dieu Shiva qui représente la contemplation passive de ce qui est manifesté.

Shamanisme. La pratique de contact direct et de communion avec la beauté sacrée et surnaturelle de la Nature et l’accès à l’intelligence de la Nature. L’ancienne racine de l’expérience religieuse et la matrice des Mystères caractérisée par, ou formalisée dans, «les techniques archaïques de l’extase» (Mircea Eliade) qui permettent d’accéder à d’autres mondes et à la dimension infrasensorielle de ce monde. La vocation éternelle spirituelle du chasseur, du guérisseur, du devin, du danseur et du poète.

Siddha. (Sanskrit “accompli”). Une personne formée dans l’utilisation de facultés paranormales (siddhis) telles que clairvoyance, clairaudience, vision à distance, rêve lucide. Equivalent d’adepte.

Simon le Mage. Le premier membre d’une cellule Gnostique qui soit connu par nom en raison du fait qu’il brisa son voeu d’anonymat et s’exprima en public à l’encontre des croyances Chrétiennes.

Simulation. La faculté la plus avancée des Archontes.

Singularité. Dans la physique moderne, un point de densité et de volume infinis assumé par la matière qui s’effondre dans un trou noir.  Dans l’idiome des Mystères, monogenes, la singularité du potentiel humain avec sa latitude exceptionnelle pour l’erreur et son don pour l’innovation, pour la nouveauté.

Sophia. (Grec “sagesse”). L’intelligence vivante de la Terre. Figure centrale dans la cosmologie Gnostique et les Mystères Païens. La déesse Sophia émanant du Pleroma qui, par la force de son rêve en vint à être métamorphosée en un corps planétaire, la Terre. Son corps de substance primordiale est la Lumière Organique. Adjectif, Sophianique.

SOREM. (Copte, “erreur”, “égarement”). Terme Gnostique pour qualifier la tendance de la race humaine de dévier de son cours adéquat d’expérience, en partie en raison de son exceptionnelle latitude pour l’erreur, en partie en raison de l’influence subliminale des Archontes.

Telestes. (du Grec telos pour “but”, “finalité”, “propos” et “la chose ultime” ; littéralement “celui qui est tendu vers un but”). C’est ainsi que les Gnostiques s’appelaient eux-mêmes. Auto-désignation de ceux qui fondèrent et maintinrent les Mystères. Un initié doué d’une connaissance spéciale dans les matières divines, la volonté et les oeuvres des dieux; d’où un expert des questions cosmologiques et théologiques. Pluriel Telestai; adjectif Télestique.

Terma. (Tibétain, “trésor caché”). Dans le Bouddhisme Tibétain, un enseignement sacré caché dans la Nature, ou dans le mental humain, par un maître illuminé et laissé à découvrir à un moment ultérieur par un terton, ou découvreur de trésors, afin que l’enseignement puisse être utilisé au bénéfice de l’humanité à l’époque et dans l’environnement de sa découverte.

Théocrate. Un roi sacré, un demi-dieu ou un représentant humain des dieux.

Théocratie. Gouvernement par les dieux ou les descendants des dieux. Le paradigme politique de l’autorité dans les anciennes sociétés de large échelle, dépendantes de la guerre et fondées sur l’agriculture.

Théologie de l’annihilation. La notion selon laquelle l’humanité peut être détruite afin de la sauver. Cela implique la destruction du monde naturel et la relocalisation des élus sauvés dans «une nouvelle terre et un nouveau ciel»; quant aux damnés, ils sont exilés dans un monde infernal. Cela requiert un agent de rétribution divine.

Théologie de la Croix. Idiome d’experts pour la théologie de la rédemption.

Théorie de l’erreur. Un concept-clé Gnostique stipulant que l’humanité se distingue des autres espèces par son exceptionnelle latitude pour l’erreur qui requiert que nous évoluions en faisant des erreurs mais qui nous expose également au risque de déviation de notre potentiel spécifique à l’espèce lorsque nos erreurs ne sont pas détectées et corrigées. Étroitement associée aux Archontes qui entraînent l’erreur humaine au-delà de toute correction possible.

Théorie endosymbiotique. Alternative à la théorie de l’évolution de Darwin proposée par Lynn Margulis et stipulant que les grands animaux évoluèrent à partir d’entités microbiennes par un processus à long terme de symbiose au travers duquel les plus petits organismes vivent au sein des corps des plus grands organismes pour le bénéfice mutuel de tous.

Théorie Gaïa. Antérieurement l’hypothèse Gaïa. Techniquement, la théorie selon laquelle les composants biotiques et abiotiques de la Terre fonctionnent comme un système unique et auto-régulant dans lequel la croissance et les activités des organismes réagissent vis à vis de leur environnement, plutôt que d’y demeurer passivement; ainsi régulant la composition des gaz, l’équilibre acide-base, la salinité des océans et la température – en bref, la vie rend la Terre adéquate pour la vie. En d’autres mots, la compréhension que la Terre est un superorganisme vivant, et sensible, régulé en harmonie avec les formes de vie qui y demeurent.

Thèse Wasson. Également appelée la théorie enthéogénique de la religion, stipulant que l’expérience religieuse originelle de l’humanité, à distinguer de la religion en tant que système doctrinal et institutionnel, émergea de la rencontre directe avec les puissances sacrées de la Nature au travers de l’ingestion de champignons et de plantes psychoactifs. Voir note 213.

Transfert. Terme proposé pour le processus par lequel le complexe du Rédempteur Palestinien, originellement confiné à la secte des Zaddikim, fut converti dans l’idéologie totalitaire Chrétienne de la rédemption. Ce transfert fut réalisé par Paul, Jean le Divin et une escouade d’écrivaillons et de juristes Romains obèses.

Transsentir. Terme proposé pour l’immersion profonde sensible dans tout ce qui vit: littéralement “sentir au travers”. Implique la transcendance de l’identité de soi unique comme précondition d’une telle immersion. «Au-delà du soi et se déversant dans tout ce qui vit afin que cela vive et se déverse à travers moi».

Victimisation. Terme proposé par René Girard (La violence et le sacré) pour le bouc-émissariat en tant qu’outil d’ordre social essentiel pour protéger la société de ses impulsions auto-destructrices. Exprimé rituellement dans les rites archaïques de la royauté sacrée en laquelle le pouvoir du roi dépendait de son acceptation d’être sacrifié pour expier ou rectifier les défaillances morales et les injustices de la communauté.

Virus idéologique. Analogie proposée pour le système de croyance rédemptionniste commun au Judaïsme, au Christianisme et à l’Islam.

Voie de l’Illuminisme. Terme proposé pour le mysticisme fondé sur le corps et les techniques shamaniques d’extase cognitive pratiquées dans les Mystères Païens.

Yaldabaoth. Nom Gnostique du Démiurge, le leader des Archontes, identique au dieu paternel biblique, Yahvé ou Jéhovah. Un imposteur dément qui oeuvre à l’encontre de l’humanité.

Zaddik. (Hébreu “juste”). Le standard surhumain et inhumain de perfection qui informe la religion et les éthiques de l’apocalyptisme Juif radical. Hérité, puis modifié, par le Christianisme et l’Islam. Également épelé tzaddik et tsedeq.

Zaddikim. La secte ultra-extrémiste apocalyptique dont le principal poste avancé était localisé à Qumran, dans les grottes au-dessus de la Mer Morte, de 200 avant EC à 68 EC. Leur idéologie génophobique de la rédemption pour les quelques élus fut la forme germinale (ou virale) de la théologie de la rédemption Chrétienne. Adjectif, Zaddikite.

Zadok. Dans l’Ancien Testament, variation de Zaddik, faisant référence à la classe sacerdotale secrète (“Fils de Zadok”) responsable de la consécration des rois Juifs depuis l’époque de Salomon.

Zélotes. Aile militaire des Zaddikims. Des activistes politiques et des terroristes impliqués dans la libération de la Palestine de l’occupation étrangère.

Zodiaque. La bande de constellations ou de structures d’étoiles fixes qui se situe sur le chemin apparent du soleil (écliptique) et qui est, réellement, le chemin orbital de la Terre. Le Zodiaque stellaire, ou de ciel réel, comprend treize constellations visibles, inégales quant à leur taille et leur amplitude, incluant la Constellation d’Ophiuchus, le Serpentaire. A ne pas confondre avec le zodiaque tropical, ou le zodiaque saisonnier, constitué de douze divisions égales sur l’écliptique. Les constellations de ciel réel donnent leur nom à des âges zodiacaux mesurés par le cycle à long terme de la précession. Nous vivons couramment dans l’Age des Poissons qui commença vers 150/200 avant EC, lorsque l’équinoxe de printemps se déplaça dans cette constellation en venant de la direction du Bélier.

Zoé. Dans le Mythos de Sophia, l’émanation de la déesse Sophia en une vitalité pure et éternelle à distinguer de la vie biologique qui est mortelle. Source de la bioluminescence et de l’epinoia.