Célestiques 09: Le Jeu d’Asuramaya

Mes hommages étoilés à tous les aspirants Célesticiens et à tous ceux qui écoutent, en ce moment précis de mon enregistrement, et à tous ceux qui écouteront dans les temps à venir. Ici, John Lamb Lash enseignant les Célestiques, le 26 janvier 2014, afin de présenter, le neuvième cours audio de cette séquence dont le titre est “Le Jeu d’Asuramaya”.

Comme nous avons abordé le pire, durant la dernière leçon, il est possible que certains d’entre vous y soient retournés pour l’écouter plusieurs fois. Il est aussi possible que, pour certains, cela ait déjà été trop fastidieux – dès la première écoute. J’ai pris le risque d’être extrêmement élémentaire et de présenter l’enseignement sur un mode très explicite et simpliste et je ne souhaitais surtout pas donner l’impression que je vous infantilisais. Avant que je n’aborde la problématique principale de cette causerie, je souhaiterais opérer quelques corrections et clarifications quant à la précédente. Il est important d’être extrêmement clair et ne pas laisser la porte ouverte à des incompréhensions.

A un moment, j’ai dit que nous suivions le parcours du Soleil autour du circuit mais je voulais dire, bien sûr, que nous suivions le parcours de la Terre autour du Soleil. Egalement, quand je faisais référence à une position en angle droit au Soleil, je faisais en fait référence à votre perspective. Vous êtes assis sur un tabouret avec votre dos au mur et le mouvement du sommet à droite atteint le point à l’extrême droite; et c’est donc un angle droit, de votre propre point de vue; si vous regardez le Soleil directement et que vous tournez votre regard vers la droite, vous dessinez un angle droit. De même, vous dessinez un angle gauche lorsque le sommet passe de l’autre côté de la balle jaune. Donc, ces positions, comme vous le savez, correspondent respectivement aux équinoxes de printemps et d’automne.

Les instruments basiques dont vous avez besoin, si vous voulez dessiner quelque chose comme le modèle 1 – et pourquoi pas, si vous voulez le dessiner pour vous-mêmes, juste pour le ressentir – sont une règle, un compas et un rapporteur d’angles. Un rapporteur d’angles est une règle circulaire. Vous vous rappelez que j’ai eu recours au rapporteur pour diviser le cercle autour de la balle jaune en 12 sections égales de 30 degrés. En fait, ce que j’aurais du faire, c’est de lever la balle jaune de sa position (sa place exacte est marquée sur le sol par un point blanc), de placer le rapporteur sur ce point blanc – avec le point au centre du rapporteur – et j’aurais pu dessiner la ligne de 30 degrés en utilisant mon rapporteur comme un guide.

A un moment, j’ai fait référence à des glyphes astronomiques et, bien sûr, je voulais parler de glyphes astrologiques – à savoir les symboles conventionnels utilisés pour les 12 signes et vous pouvez voir que j’ai utilisé ces symboles conventionnels dans le modèle 1. Lorsque vous serez un peu plus avancé en Célestiques, vous verrez qu’il existe un jeu différent de symboles que j’ai élaborés au milieu des années 1970 lorsque je vivais à Los Angeles. Je préférerais que vous utilisiez mes symboles et je vous ferai voir, en fait, comment les dessiner et j’indiquerai, un jour prochain, que l’acte de dessiner chacun de ces symboles, sur le plan de la connexion tout autant que de la symbolique, vous met en résonance avec la signification de ce signe indiqué par ce symbole – ce qui est vraiment une démarche sympathique en Correction ou peut-être même avant.

Je souhaiterais souligner que, lorsque vous observez le Modèle 1, vous voyez que, sur le bord de l’écliptique, il y a le signe Gemini, sur le côté gauche, et vous verrez, aussi, qu’il y a un petit cercle avec une étoile à cinq branches qui y est inscrite. Cela représente le Soleil. La Terre est au centre du Modèle 1, c’est un modèle géocentrique et le Soleil apparaît se mouvoir autour du bord du plan écliptique. J’y ai donc dessiné le Soleil et j’y ai ajouté un petite flèche pour montrer sa direction dans l’ordre des signes astrologiques: Aries, Taurus, Gemini, Cancer, etc. Finalement, je souhaite dire, avec satisfaction, que je vais pouvoir vous offrir une alternative pour ce terme “Ecliptique”. C’est le terme plus important de l’astronomie et il fait référence au terme éclipse. Quelle est donc la relation entre l’Ecliptique et les éclipses? Pour qu’une éclipse puisse se manifester, disons une éclipse du Soleil, la Lune, quand elle passe entre la Terre et le Soleil, doit être alignée en toute exactitude avec le Soleil. Et cela n’arrive pas tout le temps. La Lune passe entre la Terre et le Soleil une fois par mois mais elle est au-dessus du Soleil et parfois légèrement en-dessous. C’est lorsque la Lune et le Soleil sont, visuellement, alignés qu’une éclipse peut se manifester – sous ses deux formes, lunaire et solaire. On les appelle des éclipses parce qu’elles arrivent dans cette zone du ciel qui est très proche des limites de ce bord et qui est appelée l’Ecliptique. Tous ces événements, qui se manifestent dans l’Ecliptique, se nomment des éclipses.

Donc, qu’est venu en premier, la poule ou bien l’oeuf? Les éclipses ou bien l’Ecliptique? Je n’ai jamais apprécié ce terme Ecliptique. Nous sommes en Célestiques, maintenant, et nous allons nous aventurer à proposer un néologisme. Nous sommes en 2014, et bien avancés en ce 21 ème siècle, et nous pouvons jouer avec nos instruments et nos termes, en Célestiques, sur autant de modes que nous le souhaitons. Puisque l’Ecliptique est, techniquement parlant, le bord du plan orbital de la Terre et puisque les signes astrologiques sont des divisions égales du plan orbital, pourquoi donc ne pas appeler l’Ecliptique le “Plan de la Terre” et abandonner l’autre? “Plan de la Terre” est une expression plus concrète, plus descriptive.

Cela a été mon habitude, au fil des années – une habitude communément ou universellement utilisée – d’abréger Ecliptique par ECL. Lorsque vous voulez indiquer l’encoche exacte de calibrage, sur l’échelle écliptique, en laquelle certaines planètes sont localisées – par exemple, Vénus en ce moment – on dirait ECL 284 – ce qui est l’équivalent de 14 degrés dans le signe Capricornus. Donc le signe Capricornus est le prolongement du Plan de la Terre – de 270° à 300°. Il existe 30 degrés, dans le signe, et le premier degré de Capricornus est ECL 271°, le cinquième degré de Capricornus est ECL 275°, et le quatorzième degré de Capricornus est ECL 284° – sur l’Ecliptique. C’est la translation, pour chaque position. Ne vous inquiétez pas, vous allez vous y habituer. Cela prend un moment pour être intégré mais c’est absolument élémentaire : il n’y pas de cloches ou de sifflets, il n’y pas de pièges ou de surprises, c’est tout ce qu’il y a – et pas plus.

Donc, au lieu d’avoir recours à ECL, je vais donc affirmer ma préférence que dans les futures versions de l’ouvrage Quest for the Zodiac, et dans toute matière corrélée, nous allons utiliser EPL pour Earth Plane  Longitude, en Anglais, et LPT pour Longitude du Plan Terrestre en Français. Et, à partir d’aujourd’hui, nous allons commencer à utiliser l’expression “Plan de la Terre” plutôt qu’Ecliptique. Et il est sûr que je ne vais pas arrêter de trébucher sur le mot Ecliptique parce qu’il est tellement facilement accessible dans ma Programmation Neuro Linguistique. Mais je vais faire de mon mieux pour adopter la nouvelle terminologie  parce que je la préfère vraiment – cela résonne mieux.

Finalement, je voudrais dire que je dois signaler une autre correction – et une de taille – dans la révision de Quest for the Zodiac. Vous voyez, malheureusement – et je ne sais pas pourquoi j’ai fait cela mais cela fait partie de ces choses où on se dit que l’on ne peut pas penser à tout – j’avais l’habitude de descendre du grenier de chez Chantal, de sortir de la maison pour aller vers chez le voisin, là où les chèvres vivent, et de ramasser des oeufs alors que j’écrivais cet ouvrage. C’est déjà quelque chose en soi, vous voyez, de pouvoir revenir à la maison avec des oeufs frais pour faire une omelette. J’étais donc capable de faire d’autres choses alors que j’écrivais Quest for the Zodiac – en Belgique. Mais, en même temps, certains élément clés de l’exposé m’échappèrent. Et l’une majeure de mes failles est la terminologie non adéquate afférente à deux zodiaques.

J’ai parlé de deux zodiaques dans les premiers chapitres. J’ai appelé le premier le Zodiaque des Etoiles et le second le Zodiaque des Signes. La distinction est claire et vous allez la comprendre à ce point de la leçon. Pour un souci de précision, je ne veux plus du tout utiliser l’expression Zodiaque des Signes – parce que ce n’est pas un zodiaque, ce n’est pas un tableau d’animation massive, ce n’est pas un panorama de créatures célestes massives et vivantes, ce ne sont pas des projections de Rêve Eonique. La bonne terminologie serait donc, maintenant, “Charte de Signes” et “Zodiaque des Etoiles” ou “Zodiaque Stellaire”. Je souhaiterais, ainsi, que vous preniez l’habitude, au fil de votre découverte des Célestiques, de ne pas faire référence au format astrologique comme un Zodiaque de Signes et pas même, d’ailleurs, comme un Zodiaque.

C’est une correction majeure de PNL humaine, permettez-moi de vous dire. Et c’est une bonne synchronicité d’entrer dans le processus de Correction et d’amener les Célestiques car les Célestiques introduisent, proposent et établissent des corrections massives dans la PNL des animaux humains. Ces corrections apparaissent évidentes avec le recours à une terminologie précise tout autant qu’à la syntaxe de cette méthode révolutionnaire. StarBase n’est pas seulement l’astrologie du futur, c’est le futur de l’astrologie. Donc, lorsque vous entendez l’expression “signes du zodiaque”, vous savez que l’individu qui l’emploie ne sait pas du tout de quoi il parle. Et, à ce moment-là, vous pouvez l’impliquer dans un processus de correction ou bien vous pouvez juste hocher de la tête et sourire – et aller votre joyeux chemin.

Et voilà, à la suite de cette introduction d’un quart d’heure, j’aimerais faire quelque chose que vous allez peut-être trouver surprenant. Nous allons regarder le Modèle 2. Imprégnez votre mental avec ce que vous êtes en train réellement d’observer. Vous voyez deux choses ici: tout d’abord un format géométrique des cycles saisonniers de la Terre, c’est tout. C’est juste une manière de dépeindre les saisons dans la rotation annuelle de la Terre autour du Soleil. Et comme il y a deux plans dans le modèle, inclinés l’un par rapport à l’autre de 23 degrés, vous pouvez voir qu’à une certaine position sur le plan écliptique, sur le Plan de la Terre, le Soleil est très élevé au-dessus de l’Equateur Céleste. Le Soleil est là, en direction du solstice d’été, près du signe astrologique de Gemini. Il commence à prendre un tournant et à apparaître plus bas dans le ciel, à la suite du solstice d’été, jusqu’à ce qu’il atteigne le point de l’Equinoxe d’Automne pour passer en-dessous de l’Equateur Céleste et c’est alors que l’été commence dans l’hémisphère sud. Donc, la première chose que vous voulez observer, c’est un format géométrique du cours de l’année, un événement dans le temps qui est toujours récurrent. C’est simple.

Et quelle est la seconde chose que vous voulez observer? Afin de déterminer un modèle des signes astrologiques, afin de convertir ce format saisonnier astronomique en un modèle astrologique des signes, que nous faut-il faire? Tout simplement le diviser en douze sections égales. Il est possible qu’il possède la nature d’une quadrature: vous pouvez tout d’abord le diviser par une croix, avec des angles droits. Donc, ce sont deux lignes de la croix qui vont définir les Solstices d’hiver et d’été tandis que les deux autres lignes de la croix vont définir les Equinoxes du printemps et de l’automne. Vous avez ainsi la quadrature des saisons. Et vous pouvez remplir chacune de ces sections, de 90 degrés, en les divisant en trois sous-sections de 30 degrés. Chaque saison possède trois sous-sections.

Qu’avez-vous donc fait? Tout simplement, vous avez sectionné le Plan de la Terre en 12 divisions. Et vous pouvez ensuite ajouter les symboles pour les signes astrologiques. Mais dès que vous faites cela, il arrive quelque chose de très étrange en votre mental. Arrêtez-vous un moment et essayez de savourer cette seconde lorsque cet étrange ressenti émerge en votre cerveau – si je puis l’exprimer en ces termes.

Tout d’abord, vous observez un croquis astronomique que vous pouvez retrouver dans n’importe quel ouvrage d’astronomie – et dont vous pouvez trouver des centaines et des milliers de versions sur l’internet. Vous devriez en imprimer quelques unes afin d’en observer les différences de présentation. Mais, attention.

Nous commençons par observer un format astronomique – appelons-le un outil astronomique, franchement, car c’est un outil pour enseigner l’astronomie – mais, à un certain moment, lorsque les signes astrologiques sont inscrits sur le Plan de la Terre, un événement étrange se manifeste et ce n’est plus du tout un format astronomique que vous contemplez. Comment puis-je l’appeler? Un instrument oraculaire? Est-ce un outil de divination? Non, cela ne semble pas adéquat. Et que pensez-vous de ce terme, un “gabarit”? Mais un gabarit de quoi? Un gabarit pour quoi? Lorsque vous pouvez répondre à cette question, vous savez d’où émane le sentiment d’étrangeté.

Aujourd’hui, même si nous ne connaissons rien de l’astrologie, nous savons tous, en raison d’une exposition culturelle, que les signes astrologiques représentent différents types de personnalité. Vous le savez tous et vous n’avez pas besoin d’apprendre les Célestiques pour cela. Les signes astrologiques Sagittarius, Cancer, Libra, etc, décrivent des types de personnalité; ils décrivent des structures de comportements humains. Cela fait partie de la connaissance populaire et quiconque va se plonger dans l’astrologie, ou va rencontrer un astrologue compétent capable de conférer des informations intelligentes – et pas seulement les conjectures décrites dans l’astrologie – sera convaincu, comme je l’ai été de très nombreuses fois, que ce gabarit ne fait rien de plus que ce qu’il dit faire. Mais attendez. Comment un format géométrique, décrivant un événement astronomique, peut-il être un gabarit décrivant une personnalité humaine? Comment est-ce possible? Regardez ces signes. Ce sont juste des sections sur un plan. Donc, il est vrai que ce plan existe en tant que phénomène astronomique. Ce n’est pas réellement un plan, comme je l’ai dit, parce que le cercle de l’écliptique est élaboré comme une spirale – car le Soleil n’est pas stable dans l’espace interstellaire. Le Soleil voyage au travers de l’espace interstellaire, et comme la Terre est en orbite autour du Soleil, le chemin orbital de la Terre se déploie en une spirale. Si nous gelons les détails de la dynamique de cet événement tel qu’il se manifeste réellement dans l’espace interstellaire, pour le propos de concentration et de simplification, nous le considérons juste comme un plan. Donc, c’est une description d’un événement physique et c’est aussi relativement abstrait. On pourrait le comparer au fait de dessiner la silhouette du visage d’une personne en comparaison avec l’expression réelle sur le visage de cette personne. C’est comme une simplification, en silhouette, d’un événement astronomique mais ce n’est pas que cela: c’est aussi le gabarit du comportement humain. Comment cela est-il possible? Comment une chose peut-elle se translater, de telle manière, en une autre? Regardez la section du Plan de la Terre où vous voyez le signe Aries. Techniquement parlant, Aries constitue la première section de 30 degrés du mouvement du Soleil le long du Plan de la Terre – de l’apparent mouvement du Soleil – à partir du moment de l’Equinoxe de Printemps. Taurus constitue la section suivante 30 degrés du mouvement apparent du Soleil – qui est en fait le mouvement de rotation de la Terre autour du Soleil. Mais comment cela peut-il se translater en une manière de lire les comportements et les styles d’expression personnelle?

Dites-le moi donc! Parce que ce n’est pas moi qui vais vous le dire – parce que j’en suis incapable. En fait, personne sur cette planète ne pourra vous expliquer la nature de cette translation – à savoir vous décrire comment se manifeste cette conversion d’un format astronomique à un gabarit astrologique de comportements. Personne. Et aucun astrologue, pratiquant sur cette Terre, ne peut réellement vous expliquer comment fonctionne l’astrologie. C’est un fait. Et vous pouvez le vérifier par vous mêmes, s’il vous arrive de rencontrer un astrologue. Demandez-lui: comment le signe Aries, ou le signe Leo, qui ne sont rien d’autre que des sections sur le plan orbital de la Terre, peuvent-ils générer, de quelque façon, des structures consistantes de comportements humains? Comment peuvent-ils même générer des descriptions de structures consistantes de comportements humains? Et cet astrologue vous regardera et, s’il est sincère, avec des yeux très grand ouverts et une mâchoire tombante. Parce qu’en vérité, ils n’ont pas même un début de réponse. Et en vérité, je n’en sais pas plus, moi-même. C’est, en sorte, quelque chose d’étrange et d’inexplicable. En quelque sorte.

Donc, à ce point de l’étude des Célestiques, nous sommes face à une énigme. C’est un fait et c’est une grande énigme. Et tout le monde rencontre cette énigme mais, malheureusement, la plupart des gens préfèrent l’ignorer et prétendre que cela n’existe pas. Des milliers d’ouvrages d’astrologie qui ont été publiés sur cette planète, vous n’en trouverez pas même un qui tente vraiment d’expliquer comment ces sections de l’Ecliptique peuvent être corrélées à des comportements humains. Il existe, bien sûr, une explication médiocre que les astrologues, parfois, essayent de fourguer à des personnes sans méfiance et sans capacité de discrimination. Et vous allez peut-être rencontrer cela dans les ouvrages d’astrologie mais je pense que cette explication est tellement médiocre et pathétique qu’elle a été abandonnée, il y a longtemps. Il existait, en effet, à un moment donné, une notion vague stipulant que les caractéristiques et les traits de personnalités de Libra avaient quelque chose à voir avec la saison durant laquelle cet animal humain était né. Et le type Scorpion suivant posséderait des traits de personnalité dérivés de l’arrière saison d’automne. Et le type Sagittarius suivant (qui est le mien) posséderait des traits de personnalité et des styles d’expression dérivés des jours s’approchant de l’hiver. C’est réellement une explication médiocre parce que même s’il était vrai que, d’une certaine façon, la personnalité du natif – souvenez-vous de ce terme – est, disons, influencée par cette période de l’année correspondant à la naissance du natif, tout le monde pourrait admettre qu’il existe une telle influence parce que nous sommes tous des enfants de la Terre. Donc, si vous êtes nés en août, au faîte de l’été, ou si vous êtes nés en novembre, au coeur de la transition entre l’automne et l’hiver, il est possible que vous exhibiez une empreinte saisonnière de quelque sorte. Et aussi de par le fait que le bébé est dans la matrice de la maman pendant 9 mois, il pourrait se manifester une sorte d’empreinte tellurique en lien avec les saisons. Tout cela est vrai mais de telles notions n’expliquent en rien l’extrême complexité et précision des typologies astrologiques. Et personne n’a jamais vraiment essayé. Donc, l’argumentation pour une dérivation, liée à des cycles saisonniers, de types astrologiques de personnalité est trop nulle pour être prise au sérieux.

D’autres explications ont-elles été proposées? Je suppose que oui. Si vous étudiez l’oeuvre de Hiram E. Butler, vous allez peut-être trouver, dans “Solar Biology”, des explications plus ou moins dans la même ligne. Je ne peux pas paraphraser Butler – cela fait de nombreuses années que je n’ai pas suivi son travail – mais je suppose que sa base est la suivante.

Lors des différentes saisons de l’année, les enfants naissent et exhibent une sorte d’empreinte biologique et psychologique en raison des énergies du Soleil à cette période particulière. C’est une version un peu plus sophistiquée et je ne suis pas sûr de ce que Butler disait. Je crois me rappeler que biologie solaire est l’expression qu’il emploie pour définir son école d’astrologie. Mais, voilà, de nouveau, cela ne prouve rien du tout parce qu’il vous faut vous demander pourquoi le Soleil enverrait douze types différents de fréquences, ou modulations, durant les douze mois de l’année, marqués par le passage du Soleil, le long du bord du Plan de la Terre, de telle manière que les nouveaux-nés soient imprimés, impactés, par ces fréquences. Cela introduit une sorte de superstructure métaphysique qui, à mon goût, convie beaucoup trop de suppositions, et beaucoup trop d’éléments spéculatifs, pour être digne d’intérêt.

Quelle est donc mon opinion? Mon opinion est que personne ne sait vraiment pourquoi l’astrologie fonctionne. Et personne ne sait pourquoi les types de personnalité des signes du Soleil correspondent si bien. Et personne ne connaît vraiment l’histoire que je vais vous raconter maintenant et qui est ma manière, comment dirais-je, de falsifier une explication afin que l’on ne soit plus totalement embarrassés par la manque total d’une quelconque explication. Je vais donc fabriquer une explication, juste pour prendre du bon temps et je vais le faire en racontant une histoire.

Selon cette histoire, l’astrologie que vous trouvez partout, dans le monde d’aujourd’hui, aussi bien le système Hindou/Védique que, plus particulièrement, le système Occidental, constituent des vestiges lointains, ou des formes fossilisées, d’une forme originelle d’astrologie qui fut inventée au début du Kali Yuga. Le début du Kali Yuga est connu, au jour près même – à savoir les 17/18 février 3102 avant EC – et cela est indiqué dans les traditions Hindoues et Brahmaniques comme étant le jour de la mort de Krishna. Le Kali Yuga est considéré avoir été initié le jour de la mort de Krishna. C’est également étroitement corrélé aux événements décrits dans la Bhagavad Gita – qui est une sous-section du long poème épique appelé le Mahabharata.

Ce poème est la narration d’une guerre entre deux clans de Bharat, de l’Inde, il y a longtemps. Et si vous souhaitez replacer cette guerre dans le cadre du Kali Yuga, elle arriva en 3102 avant EC – il y a quelque 5000 années de cela. Et au moment ou le Souverain Krishna donna son discours à Arjuna – qui est narré dans la Bhagavad Gita – il y avait beaucoup d’activité dans la cour du Souverain Krishna. La guerre bouillait, la guerre avait éclaté, la guerre était à l’horizon et la guerre fracassa le monde privilégié de Krishna et de sa cour. Il y eut une pause, durant la guerre, pendant que Krishna donnait son discours à Arjuna. D’autres événements se manifestèrent, simultanément, dans la cour de Krishna. En fait, l’astrologue privé de Krishna, dont le nom était Asuramaya, était présent à la cour en ces jours. Il y faisait souvent des séjours tout comme des douzaines et même des centaines d’autres personnes qui y demeuraient – en ce début du Kali Yuga. Les participants de cette scène, la cour de Krishna, étaient des individus hautement privilégiés, des princes, des princesses, des membres de familles royales, des artistes, des musiciens, des danseurs. Leur mode de vie était totalement hédoniste et jouissif. Ils mirent donc en place des standards élevés pour le Kali Yuga, à cet égard. Ils jouissaient de beaucoup de temps personnel – lorsqu’ils n’étaient pas en train de danser, de jouer de la musique, de discourir sur la philosophie, l’esthétique, etc, ou d’échanger de partenaires sexuels. C’étaient des aventuriers sexuels, pour sûr. 

Mais l’une des activités qui les occupaient, une bonne partie du temps, à la cour de Krishna, était de jouer différents jeux. Vous savez que l’animal humain a inventé de nombreux jeux, au fil de sa présence sur cette planète, dont certains ont survécu aujourd’hui, tels que les échecs, le go, etc. Cependant, la plupart des jeux qui ont été inventés, par les animaux humains, n’ont pas survécu. Et donc, cette histoire concerne un jeu qui fut inventé, par Asuramaya, et qui n’a pas survécu dans la forme qu’il lui avait donnée. Il n’a pas survécu à ce jour. Permettez-moi de vous en raconter la nature.

Durant ses fréquentes apparences, en tant qu’astrologue de la cour, Asuramaya avait l’habitude de s’asseoir avec d’autres membres de son club de pairs intellectuels qui partageaient les mêmes passions que lui. Et quel était donc ses passions? Et bien, vous pouvez être sûr qu’il s’agissait de la destinée humaine, l’écriture cosmique dans le ciel et la nature des comportements humains tels qu’ils puissent refléter quelque structure cosmique. Ce que l’on pourrait appeler le karma, par manque d’un autre terme, le dessein karmique. Le reflet de l’ordre macrocosmique du cosmos dans le microcosme de la société et des affaires humaines. Aujourd’hui, nous dirions qu’Asuramaya était un observateur, un psychologue et, qui plus est, un psychologue des profondeurs et il aimait beaucoup observer la manière dont les gens se comportaient à la cour et la manière dont ils interagissaient.

Après un certain nombre d’années, il en revenait toujours à la même conversation avec l’un de ses amis, dont le nom m’échappe pour l’instant. Asuramaya et son ami prenaient grand plaisir à observer les  comportements, manières et styles de toutes les personnes passant par la cour de Krishna. Il s’agissait des classes privilégiées mais aussi des autres classes qui vivaient à la cour ou, du moins, dans ses prémisses, dans toute la périphérie de cette classe privilégiée: les cuisiniers, les serviteurs, les palefreniers, les décorateurs et de nombreux artisans et gens normaux. Et ils échangeaient beaucoup sur leurs comportements et, en particulier, sur leurs interactions mutuelles. Et à la suite de très nombreux débats sur ce sujet, ils en vinrent, tous les deux, et simultanément, à la même conclusion: ils prirent conscience – accrochez-vous, car c’est une bonne surprise – que le comportement social humain est totalement prédictible. Et ils étaient à ce point experts en observation de comportements des personnes de la cour – toutes classes, arts et métiers confondus – qu’ils furent capables de les formaliser en différents styles prédictibles. Et afin de garder une trace de ce qu’ils observaient, Asuramaya proposa un jeu.

Asuramaya conçut ce jeu avec 12 cartes et, au début, ces cartes ne possédaient juste qu’un croquis ou un symbole définissant chacun des 12 comportements cohérents qu’ils avaient observés. Ils étaient tellement doués à observer les gens qu’ils pouvaient prédire comment quelqu’un allait réagir. Il faut préciser qu’ils avaient une sorte de paradigme, un guide fondant leur expertise. Il y avait toujours beaucoup de musique jouée à la cour de Krishna – il y avait des ragas de cette période lointaine – et les musiciens de raga jouaient des instruments qui n’ont pas survécu. Il existe une très antique tradition dans la musique de l’Inde, parmi les joueurs de sitar et de sarod, et c’est la tradition des neuf humeurs de ragas: l’humeur érotique, l’humeur colérique, l’humeur terrible, l’humeur de désespoir, etc. Et, à ce jour, la plupart des ragas sont composés selon l’une de ces humeurs.

Partant de ce paradigme musical, Asuramaya et son ami furent guidés vers un autre paradigme, à savoir le paradigme comportemental des humeurs et des styles. Ils observèrent, par exemple, que le fonctionnaire officiel de la cour de Krishna responsable des greniers non seulement réalisait des actions  typiques – parce qu’il était nécessaire de le faire afin d’accomplir son rôle et ses responsabilités – mais il faisait également preuve d’un certain style consistant dans la manière de réaliser ces actions. De même, un certaine danseuse de la cour exécutait les danses qu’elle était supposée réaliser pour entretenir, taquiner, titiller, enchanter, et enseigner comment danser, mais avec un style spécifique et consistant dans la manière dont elle se comportait et s’exprimait. Asuramaya et son ami furent, ainsi, capables de catégoriser ces styles en 12 groupes et c’est pourquoi Asuramaya conçut 12 cartes. Sur l’une des faces de ces cartes, il y avait une sorte de symbole de ce style de comportement et sur l’autre face, ils écrivaient des phrases qui le décrivaient de même – par exemple, une voix d’autorité ou des yeux inquisiteurs comme des flèches ou une démarche majestueuse pour traverser la cour. Ce sont ces traits de  styles comportementaux qu’Asuramaya déclina sur le dos des cartes. Les cartes étaient de grande taille et chaque carte avait un nom en fonction du symbole et des indications afférentes – et ce ne sont plus les noms que portent les signes de l’astrologie Védique de nos jours. Les noms d’origine ont été oubliés.

En quelque sorte, ils jouaient avec ces cartes. Ils les gardaient en tas sur une table et lorsque quelqu’un arrivait, Asuramaya prenait une carte et se demandait si le comportement de cette personne était consistant avec les traits, les gestes, les actions, les maniérismes, les tons de voix, etc, qui étaient mentionnés au dos de la carte. Et à chaque fois, c’était le cas. Je peux vous garantir que cela leur prit quelques années avant de devenir à ce point confiants dans la précision de ces cartes, dans la description de types de personnalité, à la cour du Souverain Krishna, qu’Asuramaya fit un pas de plus. Et il fabriqua une table de jeu et c’était une table parfaitement carrée avec en son centre un espace noir entouré d’une petite bordure qui était, en fait, un endroit pour jeter des dés. Et autour de cet espace central se trouvaient les carrés des douze signes. Ce format, par contre, est retenu dans l’astrologie Védique moderne et si vous allez consulter un astrologue Védique, vous verrez que la charte ressemble à ce que je viens de décrire pour la table de jeu. Par contraste, les astrologies de l’école Occidentale ont recours à un format circulaire.

Donc, en addition aux carrés formés par les 12 cartes – parce qu’en fait Asuramaya avait réduit la taille des cartes de sorte à pouvoir les placer autour de la table de jeu – la périphérie de la table était constituée d’une sorte de labyrinthe avec des marqueurs utilisés pour y circuler. Et vous pouviez donc aller sur cette périphérie qui était entourée par des étoiles. C’était le jeu inventé par Asuramaya. L’objectif du jeu était pour eux de jouer avec la destinée de différentes personnes. Lorsqu’une personne se présentait, ils plaçaient un marqueur sur le carré correspondant à la carte de ce type de personnalité. Et ils attendaient qu’une seconde personne arrive, d’un type de personnalité différent, et ils plaçaient un autre marqueur sur la carte correspondante. Ensuite, ils lançaient les dés, au nombre de trois, avec des marques étranges, et par l’entremise du lancer de dés, ils plaçaient les marqueurs dans le dessin du labyrinthe pour voir s’ils pouvaient arriver à la bordure, à la limite de la table de jeu, pour en sortir et ainsi échapper au règne du karma et de la réincarnation – en jouant un jeu.

En fait, Asuramaya et son ami étaient en compétition avec les deux personnes qu’ils avaient choisies au hasard – en fonction de ceux qui étaient présents à la cour du Souverain Krishna. Ils jouaient avec le type de personne qu’ils percevaient pour voir si cette personne pouvait trouver son chemin de sortie hors du labyrinthe pour atteindre la limite étoilée du jeu – à savoir pour être libéré de la roue de la renaissance, pour être libéré du système des castes et du cercle karmique de réincarnations. Gardez à l’esprit que ce n’était qu’un jeu. Asuramaya et son ami étaient totalement satisfaits d’être profondément impliqués dans le règne du karma et de la réincarnation. Ils ne tentaient pas de s’échapper eux-mêmes. Ils se divertissaient juste avec la notion selon laquelle les divers types de personnalité allaient prendre différents itinéraires au travers du labyrinthe pour être libérés des contingences sociales et pour vivre une vie libérée de ces structures comportementales.

Lorsqu’ils lançaient les trois dés, les divers lancers de dés donnaient l’opportunité de se déplacer au travers des chemins du labyrinthe. Par exemple, un lancer donnerait la chance de prendre deux bifurcations et un autre lancer, six bifurcations. Il se présentait, donc, dans ce cas, une séquence plus rapide d’opportunités pour circuler dans le labyrinthe et accomplir la libération des conditionnements sociaux qui étaient tels qu’ils se comportaient de manières prédictibles. Et en fait, c’était un jeu extrêmement plaisant. Parfois, les gens leur demandaient ce qu’ils faisaient mais cela restait un plaisir privé partagé par ces deux hommes parce qu’ils apprenaient tellement – juste en regardant comment les différents personnages, qui étaient indiqués par des marqueurs, trouvaient leur chemin, par chance, au travers du labyrinthe pour sortir de la table de jeu.

En fait, dans l’imagination fertile d’Asuramaya et de son ami, chaque jonction du labyrinthe où les marqueurs devaient s’arrêter, en attendant le prochain lancer de dés, représentait une leçon ou une alternative, ou une décision dans la vie. Et donc, ils étaient assis en train de regarder la table de jeu avec un marqueur, placé par Asuramaya sur l’une des douze personnalités, positionné à un tiers du chemin sur le labyrinthe alors que le marqueur de son ami était presque déjà hors du labyrinthe, ils comprenaient alors que c’est ce qui se passe selon les choix décidés par cet individu en faisant face à diverses situations. Et s’ils voulaient connaître la nature de ces choix, en termes concrets et existentiels, s’ils voulaient avoir la matière biographique qui correspondait à la sortie du labyrinthe, où la trouvaient-ils? Et bien, il leur suffisait d’observer les gens entrant au Palais et en sortant – et leurs interactions. C’est pourquoi ils utilisaient deux marqueurs, pour deux types de personnalités, et au fil de leurs observations, ils se demandaient à eux-mêmes ce qu’apprenaient ces gens, quels étaient leurs choix, par rapport à eux-mêmes, si ces choix étaient pris de manière avisée et s’ils conduiraient l’individu au travers du labyrinthe vers la libération finale. C’était le jeu d’Asuramaya.

C’est ainsi qu’Asuramaya inventa les fondations de l’astrologie comme un jeu de table qui a été perdu – au fil du Temps. Mais ce qui n’a pas été perdu, c’est la compréhension selon laquelle un tel jeu exista vraiment. Et un exemple de personne connaissant l’existence de ce jeu est Herman Hesse – vous pouviez le voir venir. Herman Hesse était un ami intime de Carl Jung. En fait, les deux amis pensaient être tous les deux des réincarnations de Gnostiques. Le saviez-vous? Carl Jung pensait qu’il était la réincarnation du Gnostique Alexandrin, Basilides. Et il portait souvent un anneau Gnostique et vous le voyez photographié avec cet anneau. Carl Jung et Herman Hesse, et quelques autres intellectuels de cette période, étaient profondément impliqués dans la conviction qu’ils étaient des réincarnations de personnes qui vivaient, même, des milliers d’années avant les Gnostiques.

Et à un certain moment, il émergea de l’endopsyche d’Herman Hesse la notion du “Jeu de Perles de Verre”.  Vous savez peut-être qu’Herman Hesse écrivit un roman avec ce titre. Mais le véritable titre de ce roman est “Magister Ludi”. Le Maître des Jeux. Et Hesse comprit à ce point qu’il existait une telle notion, un tel individu, une telle conscience, une telle sagesse que le Maitre des Jeux. Et il inventa une narration pour décrire et raviver une situation permettant à un tel personnage d’émerger. Je crois me rappeler que le nom du Magister Ludi de ce roman était Joseph Vallet (Knecht en Allemand). Le Jeu de Perles de Verre est la métamorphose, orchestrée par Herman Hesse, du jeu d’Asuramaya. Comment est-ce possible? C’est très simple. Le Jeu d’Asuramaya a été perdu dans les oubliettes de la mémoire; ce jeu de table n’a jamais survécu. Pour autant que je sache, aucun vestige de ce jeu n’a été retrouvé depuis 5000 ans – et aucune trace, non plus, des dés ou des douze icônes correspondant aux types de personnalité.

Par contre, tout ce matériel plongea au coeur de l’endopsyche humaine – où il  demeure à ce jour. Et de temps en temps, quelqu’un va pressentir la présence du Jeu d’Asuramaya et récupérer des vestiges de ce qui est submergé dans ce que Carl Jung appela l’inconscient collectif de l’humanité. Voilà votre réponse. Et je vous donne cette réponse parce que cela vous soulagera mentalement. Si vous essayez d’appréhender comment l’astrologie fonctionne, vous allez sombrer dans un casse-tête que vous ne saurez jamais résoudre – je vous le garantis. Nonobstant, vous pouvez pratiquer l’astrologie, à savoir l’astrologie des Signes solaires en corrélation avec StarBase sans vous soucier de ne pas comprendre l’essence de son fonctionnement. Et il est vraiment important que vous ne vous souciez pas de cette problématique – et, quant à moi-même, c’est le moindre de mes soucis. Parce qu’à chaque fois que mon mental commence à m’accabler et à me demander: comment cet outil que j’utilise, ce gabarit de comportements humains, oeuvre-t-il réellement, je lui répond que c’est le Jeu d’Asuramaya et que c’est ainsi que cela fonctionne.

L’astrologie tropicale des 12 types de personnalité est une archi lointaine métamorphose du Jeu d’Asuramaya. Et c’est tout ce qu’il vous faut savoir à ce sujet. Et à chaque fois que vous êtes distrait en tentant d’appréhender comment cela fonctionne, je vous conseille de hausser les épaules comme je le fais. Haussez les épaules et souriez. C’est le Jeu d’Asuramaya et c’est ainsi que cela fonctionne. A savoir, c’est ainsi que cela fonctionne maintenant. Juste maintenant, à la fin du Kali Yuga. Et c’est un jeu conçu sur mesure pour les conditions de la fin du Kali Yuga. Parce que, dans l’endospsyche, tout ce qui est passé par là repasse par là. Donc ce qu’Asuramaya et son ami inventèrent, il y a environ 5000 années de cela, est en train, aujourd’hui, de se réinventer dans StarBase et dans l’astrologie qui lui est afférente. Le gabarit dépourvu d’étoiles est afférent à StarBase: les deux formats viennent ensemble. Juste maintenant, dans le reformatage et dans l’application du Jeu d’Asuramaya.

Voilà donc mon histoire pour expliquer pourquoi l’astrologie des Signes solaires fonctionne. Je vais vous laisser méditer cette petite narration – une narration traditionnelle du Kali Yuga. Quant au nom Asuramaya, vous n’allez pas trouver beaucoup d’informations si vous partez en quête. Vous pouvez trouver ce nom dans les écrits de Madame Blavatsky – probablement dans la Doctrine Secrète – et elle décrit Asuramaya comme étant l’un des plus grands astrologues vivant en Atlantide. Le nom Asuramaya peut également être épelé avec un z – Azuramaya. Cela signifie: la maya, la magie des Azuras ou des Asuras. Qui sont donc les Asuras? Ils sont les équivalents des Titans Grecs et les équivalents des démons courroucés protecteurs du Bouddhisme Tibétain. Je ne peux pas dire ce que vous allez découvrir en investiguant ce nom, mais je ne pense pas que vous puissiez découvrir beaucoup. En tout cas, cela n’a aucune importance parce que la seule chose que vous devez savoir au sujet d’Asuramaya, c’est qu’il inventa l’astrologie. Et si vous voulez savoir ce qu’il en ressentit, et bien, continuez donc d’étudier les Célestiques. Et vous le découvrirez par vous-mêmes.

Nous continuerons donc lors de la prochaine leçon, n° 10.