Instructions de Navigation N° 10
Bienvenue à l’équipage de l’Expérimentation de Navigation Gaïenne, aux amis, aux étudiants et aux alliés, éparpillés au travers du temps et de l’espace et tout un chacune qui souhaite ou ose écouter. Ici, votre Navigateur John Lash enregistrant, le 4 juin 2012, le Briefing de Navigation 10.
Ce compte rendu, qui pourrait s’intituler Vivre dans la Correction, est donc un suivi immédiat de celui que j’ai fait plus tôt ce matin à l’aube, Le Cœur du Scorpion. Maintenant, sans plus attendre, je voudrais donner suite à ma promesse de vous transmettre un trésor que le Terton a reçu, sur la colline, les heures précédant l’aube de ce jour – ce jour important dans le processus de Correction.
Et c’est un grand plaisir de vous transmettre ce trésor, ce trésor de sagesse qui est typique de cette catégorie de termas que l’on lit dans les constellations étoilées, selon l’ancienne tradition, ou y ressemblant, je devrais dire – parce que n’est selon rien du tout – cela ressemble à l’ancienne tradition du Bouddhisme Tibétain et de la religion Bön – une religion pré-Bouddhiste des devins du ciel. Et il existait des devins hautement qualifiés au Tibet, à l’époque pré-Bouddhiste, mais il y en avait aussi en Polynésie et dans de nombreuses autres parties du monde. Cela étant dit, j’ai réellement cette connexion avec la lignée Nyingma, que cela plaise ou non aux gens qui s’auto-attribuent l’appartenance à cette lignée; alors je fais parfois des allusions dans cette direction. Quoi qu’il en soit, pour aller droit au but, voici le trésor, je l’appelle le Fauteuil à Bascule du Capitaine. Vous savez, dans l’équipage, que je suis le Navigateur, je ne suis que le Navigateur actuel, mais je ne suis pas le seul Navigateur à avoir participé à l’Expérimentation de Navigation Gaïenne: je ne suis que le Navigateur actuel dans sa première phase. Et au cours de ces trois années de Correction, avant la complétude de la Correction ou après cette période, je m’attends totalement à ce que d’autres navigateurs assument le rôle de faire ce que je fais et ce que je vous enseigne à faire – c’est-à-dire réaliser ces observations, suivre l’apogée et le périgée lunaires, et ainsi de suite.
Mais je ne suis pas le Capitaine, le Navigateur n’est pas le Capitaine, évidemment. Le Capitaine du vaisseau mère Terre, c’est aussi Celle qui est incarnée dans le vaisseau mère. Donc, le Capitaine est l’Eon Sophia et Elle possède un fauteuil à bascule, un très grand fauteuil à bascule, que vous pouvez contempler si vous regardez dans le ciel dans la direction du nord, vers les étoiles circumpolaires. Vous y verrez la plus grande constellation circumpolaire formée de sept étoiles. Cinq de ces étoiles sont disposées dans une sorte d’arc, dans une sorte d’arc recourbé vers l’arrière ou vers la gauche, lorsque vous regardez vers le haut si vous êtes dans l’hémisphère nord. Et l’arc définit, en fait, une ligne de visée si vous continuez cette vision, s’étendant au-delà de ces cinq étoiles: il attire votre attention, directement, sur l’étoile Arcturus dans la Constellation du Bouvier. Maintenant, dans le Ciel du Mahamudra, qui est la nouvelle configuration des Constellations à émerger dans l’imagination humaine au fur et à mesure que la Correction se déploie, ces constellations – toutes les constellations du ciel – sont transfigurées. Elles sont toutes en cours de transfiguration au moment où je parle; donc en peu de temps, elles acquièrent de nouveaux noms, une nouvelle nomenclature. Les étoiles individuelles acquièrent de nouveaux noms et leur signification, leur mythologie, se métamorphosent en un miroir de la participation humaine à la Correction: un miroir de tout le panorama de la Correction et du voyage de Sophia vers le futur.
Ainsi, par exemple, le Bouvier deviendra le Chasseur, une autre version du chasseur différente de la version du Chasseur Orion. Bien sûr, Orion est le grand chasseur du ciel et le Bouvier est transfiguré en Chasseur Guerrier – le chasseur de prédateurs intra-spécifiques.
Ainsi, l’étoile Arcturus acquiert un sens très fort dans le Ciel du Mahamudra: elle prend un sens nouveau et puissant pour ceux d’entre nous qui sont impliqués dans la Correction. Elle représente l’éclat de la lame sur la pointe de la lance du guerrier ou de la guerrière qui chasse les prédateurs intra-spécifiques. C’est donc l’étoile vers laquelle pointe la courbe des cinq étoiles de la plus grande constellation circumpolaire. Or il y a deux autres étoiles, dans cette constellation circumpolaire, décalées de la courbe allant vers la gauche, celle des cinq étoiles. Décalées vers la droite, en effet, ces deux étoiles ont été appelées des étoiles pointeuses parce qu’il est connu, à notre époque, qu’elles définissent une ligne de visée qui pointe très près de l’étoile Polaire actuelle, α Ursae Minoris, Polaris – dans la queue d’Ursa Minor, la Petite Ourse.
Vous savez, bien sûr, ce que sont ces étoiles pointeuses et vous savez qu’elles appartiennent à la Constellation qui, jusqu’à présent, était connue sous le nom de Grande Ourse, ou Grande Casserole, mais je déclare qu’elle est maintenant connue sous le nom de Fauteuil à Bascule du Capitaine. Le changement de nom de cette constellation confère la possibilité d’en réaliser une expérience entièrement différente – une posture interactive entièrement différente, pourrait-on dire. Nous, dans l’Expérimentation de Navigation Gaïenne, nous n’observons pas passivement le ciel. Nous reconnaissons que c’est une matrice vivante et animée prégnante d’émanations sublimes divines, débordante d’émanations Pléromiques qui scintillent vers nous à travers les encodages particuliers de certaines étoiles et d’agencements d’étoiles. Les constellations sont les moulages du Rêve Pléromique et c’est un rêve Eonique, indépendant du rêve que fait Sophia de ce monde et de cette Expérimentation. Alors, comment l’expérience change-t-elle … l’expérience consistant à regarder la Grande Ourse ?
Eh bien, elle est déjà en train de changer – rappelons-nous l’une des observations que nous avons faites, au cours des seize derniers mois, depuis le début de la Correction ou depuis que les conditions initiales de la Correction ont commencé à se développer. Plusieurs d’entre vous ont rapporté ce que j’avais moi-même observé – Kundrie et moi l’avons observé ensemble sur la terrasse de cette maison, au printemps de l’année dernière, à notre grande surprise. Vous savez ce que c’était, l’étoile Polaire ou Polaris – qui est également promue pour un changement de nom, très bientôt –, se tenait de manière significative hors de l’alignement avec les étoiles pointeuses. La différence d’alignement était évidente si l’on remontait de l’étoile pointeuse inférieure vers le haut et vers la droite jusqu’à l’étoile pointeuse supérieure et que l’on continuait en ligne droite, comme on le fait traditionnellement. On pouvait, alors, constater, comme certains d’entre nous l’ont fait, que l’étoile Polaire était placée beaucoup plus bas – ou décalée sous cet alignement. C’était indubitable et d’autres observateurs de l’Expérimentation de Navigation Gaïenne ont rapporté qu’ils avaient vu cela du Canada et d’autres endroits, aux États-Unis, je crois.
Il s’agit donc d’une anomalie qui ne peut pas être expliquée par ceux qui adhèrent au paradigme archontique d’une mécanique céleste fixe et immuable. Il est impossible, selon les lois physiques et astronomiques, que l’étoile Polaire soit si éloignée de son alignement mais il y a, également, quelque chose de tout aussi remarquable dans ce déplacement. L’observation continue nous a montré que, parfois, l’étoile Polaire est exactement dans l’alignement prévu. Eh bien, prenez un moment pour comprendre ce que cela signifie. Cela signifie que non seulement l’étoile Polaire, en raison du mouvement volontaire de Gaïa Sophia, en tant que planète, peut sembler déplacée de cet alignement mais, également, qu’elle peut à nouveau être restaurée dans cet alignement. Elle peut faire les deux. J’ai indiqué – quand cela s’est produit pour la première fois, au premier mois de la Correction je crois – qu’en entreprenant cette Correction, c’est-à-dire, en termes astronomiques, en entreprenant l’auto-propulsion et l’auto-navigation comme un corps planétaire indépendant, le vaisseau mère allait se diriger vers Canopus dans Argo, l’étoile brillante Canopus qui marque la barre ou le gouvernail de la constellation massive appelée le Navire Argo – ou la Constellation de la Carène.
C’est une constellation du ciel austral qui est clairement, et totalement, visible de l’hémisphère sud mais pas de l’hémisphère nord. J’ai fait remarquer que l’un des premiers changements dans son voyage – le voyage entrepris par Sophia – est de plonger plus profondément dans le bras galactique. Elle ne navigue pas à la surface d’une rivière mais à l’intérieur d’une rivière – plus comme un sous-marin qu’un bateau qui flotte à la surface d’une rivière. Elle navigue au profond de la rivière du troisième bras spiral, et c’est un fait bien connu – et en passant, je ne devrais pas dire que c’est un fait bien connu car c’est une façon ridicule de le dire.
Selon le paradigme de l’astronomie archontique, les experts prétendent que pendant des millions d’années, la Terre, et tout le système solaire, plongent et s’élèvent comme un marsouin en naviguant dans le flux plasmique du bras galactique. Ils se comportent, en fait, tel un marsouin qui suit un chemin ondulant lorsqu’il nage – sans cesse plongeant vers le bas puis sautant vers le haut. C’est en fait ce que fait, réellement, la Terre et les experts – qui sont eux-mêmes prisonniers de la mentalité archontique de la rigidité à long terme des cycles cosmiques – prétendent que cela ne se produirait que d’une manière indétectable sur des centaines de milliers d’années, voire des millions. Mais comment le sauraient-ils parce qu’ils ne sont pas là pour l’observer ? Ils ne sont pas là pour observer comment la Terre se comporte en nageant dans le sillage des bras galactiques – pendant des centaines de milliers ou des millions d’années. Ils ne sont tout simplement pas là pour l’observer et si la science doit être empirique, et fondée sur l’observation, ils n’ont aucune raison de le prétendre.
Néanmoins, il existe une part de vérité dans ce qu’ils disent car c’est quelque chose qui peut être observé. J’ai, d’ailleurs, fait remarquer que cela peut être observé par le déplacement de l’étoile Polaire en dessous de l’alignement indiqué par les étoiles pointeuses de la Grande Ourse – que j’appelle maintenant le Fauteuil à Bascule du Capitaine et je pense que vous commencez à voir pourquoi. Et c’est donc une chose merveilleuse que d’avoir pu remarquer pour la première fois ce déplacement : je l’ai su tout de suite, je l’ai su, je ne l’ai pas pensé, je ne l’ai pas inventé. Il était aussi évident pour moi que, comme n’importe quel fait évident de bon sens dans ce monde, ce déplacement était une indication que le vaisseau mère plongeait de manière inhabituellement raide dans les confins sud du sillage galactique. Et ce faisant, Elle se tourne vers Canopus comme étant l’étoile pour guider son parcours. Canopus est l’étoile de la Correction, l’étoile qui guide le cours de la Correction en termes astronomiques. N’est-ce pas merveilleux? Avant la Correction, c’est-à-dire avant mars 2011, le vaisseau mère fonctionnait sur une sorte de système de pilotage automatique et le signal pilote pour son système de pilotage automatique était dans l’hémisphère nord et c’était probablement Deneb, l’étoile qui marque la queue de la Constellation du Cygne.
Donc, en fait, cette étoile est toujours là et si, pour une raison quelconque, Sophia choisissait de revenir au pilotage automatique durant un moment, pour avoir besoin de se concentrer sur une autre tâche, elle a toujours cette option. Mais la dynamique de son voyage astronomique, dans la Correction, est de plonger plus profondément et abruptement dans le ciel du sud. Ainsi, la signification de Canopus, comme étoile pilote, devient donc de plus en plus évidente pour nous et il y a beaucoup à apprendre en regardant dans la direction de cette étoile.
Maintenant, pour revenir à la Constellation du Fauteuil à Bascule du Capitaine, permettez-moi de décrire exactement comment j’ai reçu ce trésor ce matin, environ quatre heures avant l’aube du 4 juin. Je me tenais à un certain endroit sur la colline, au-dessus de ma maison, et cela me donnait une vue idéale vers le nord nord-ouest de la Grande Ourse qui s’était déplacée de sorte que les cinq étoiles, dans la formation incurvée, pointaient vers Arcturus, comme elles le font toujours, mais Arcturus était suspendu très en évidence comme presque plein ouest, comme une étoile très brillante – comme la lumière d’une lampe à arc ou d’une lampe à souder.
Et donc, il y avait Arcturus très brillant en plein ouest et il y avait la structure de la Grande Ourse dont les deux étoiles pointeuses et j’ai remarqué, même si le ciel était bien recouvert par la lumière nacrée de la pleine lune, que je pouvais voir les sept étoiles de la Grande Ourse. Je pouvais voir la Grande Ourse parfaitement bien et je pouvais voir l’étoile du nord. Et l’alignement était très décalé. Maintenant, j’ai remarqué, au cours des deux dernières semaines, que l’alignement était plus dramatiquement décalé que je ne l’avais jamais vu et donc je l’ai remarqué, à nouveau, ce matin et je l’ai regardé, je l’ai vérifié et regardé à nouveau et je l’ai scanné puis l’ai regardé à nouveau et j’ai considéré que cela pouvait être une illusion due à la perspective. J’ai considéré que l’alignement pouvait changer selon l’angle sous lequel je regardais vers le nord, dans les étoiles circumpolaires du nord. J’ai pris en considération toutes ces choses mais aussi la véracité de mon observation et même si c’était seulement l’observation d’une apparition, c’était une véritable apparition. Et, d’ailleurs, l’univers entier n’est rien d’autre qu’une véritable apparition. Prêtons donc attention à l’apparition, faisons attention aux apparences. Honorons les apparences puis revenons à la vérité des apparences – comme Owen Barfield nous l’a très souvent conseillé.
Ce que je dirais au sujet des apparences, mes amis, c’est qu’elles ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être et comme j’observais cette apparition de l’étoile Polaire décalée par rapport à l’alignement des pointeuses, j’ai ressenti un grand plaisir à pouvoir me tenir là sous le ciel et voir ce que je voyais et savoir ce que cela signifiait … Le vaisseau mère descendait profondément dans les cieux méridionaux. Puis j’ai regardé ailleurs et j’ai regardé une nouvelle fois et j’ai vérifié l’alignement et il était parfait – ou aussi parfait que possible. Qu’est-ce que j’ai pensé à ce moment-là? Qu’est-ce que vous en penseriez ?
On pourrait dire que, par une certaine logique de bon sens, atypique pour l’animal humain, l’une de mes observations avait dû être fausse; soit je me trompais en observant que l’alignement était décalé, soit je me trompais en observant qu’il était presque exact. Cependant, cette logique ne s’applique pas au cosmos vivant. Je ne m’étais trompé dans aucun des deux cas parce que c’est en fait les deux à la fois et l’apparition correspond à la réalité. C’est ainsi dans le cosmos vivant. On l’appelle, dans la cosmologie Tantrique, le Principe de Semblance: les apparitions correspondent à la réalité actuelle des choses. Il suffit de voir comment fonctionne l’ajustement, il faut être présent. J’étais donc présent et je me suis dit : eh bien c’est très amusant. Je dois dire que j’ai ressenti un grand sentiment d’exaltation et de joie alors que je me tenais là, regardant cela. Maintenant je me sentais un peu calé et je me suis promené le long de la route, en pensant au sexe comme d’habitude, puis je suis revenu et je me suis retourné et je suis revenu à l’endroit de mon observation et j’ai regardé vers le haut… et l’alignement était à nouveau décalé.
Alors j’ai fait quelque chose que vous pouvez tous faire: c’est de rester dans votre observation. Ne la détruisez pas par réduction logique. Restez dans l’observation vivante. J’ai déplacé mon regard de cet alignement vers l’autre partie de la Grande Ourse, maintenant appelée le Fauteuil à Bascule du Capitaine. Les cinq autres étoiles étaient visibles, l’une d’entre elles assez faiblement. Mais les trois à l’extrémité de la poignée (de la Grande Casserole, c’est-à-dire la Grande Ourse) étaient visibles, la quatrième dessous était à peine visible et puis la cinquième, à la fin de cette section en courbe, était clairement visible. Et j’ai remarqué qu’elles brillaient, qu’elles brillaient d’une certaine façon. Elles attiraient mon regard et je me suis demandé pourquoi elles brillaient de cette façon? La pensée qui m’est alors venue à l’esprit était quelque chose comme les lumières d’un flipper, qu’elles brillaient comme à l’intérieur d’une arcade de cirque, d’une sorte d’arcade d’exposition de stand d’attraction – à la manière dont ces ampoules dans le passé, étaient câblées de façon à s’allumer successivement, et cela donnait l’impression que la rangée d’ampoules bougeait.
C’est exactement ce que je pensais et c’est exactement ce que j’observais. J’observais que les cinq étoiles, de cette structure courbée, le faisaient. D’une certaine façon, elles agissaient comme cinq ampoules qui étaient programmées pour scintiller l’une après l’autre afin de donner l’impression que cette section de la constellation bougeait, évoluait, qu’il ne s’agissait pas d’une structure rigide de cinq étoiles, mais d’une armature fluide d’étoiles. Une armature fluide d’étoiles qui se révélait par la synchronisation des éclats lumineux de ces étoiles. Elles scintillaient dans une séquence temporelle, l’une après l’autre, puis elles répétaient cette séquence de scintillements et c’est ce que j’ai observé. Vous pouvez aussi observer et je vous conseille de le faire. Ne croyez pas ce que je dis, allez voir si vous pouvez contempler le même phénomène.
Ce que vous faites, c’est déplacer votre regard vers la gauche à partir des deux étoiles pointeuses – et cela s’applique à ceux d’entre nous qui regardent le ciel circumpolaire dans l’hémisphère nord. Déplacez légèrement votre regard en partant des deux pointeuses vers la gauche et laissez votre regard courir légèrement le long de cette courbe, cette formation incurvée, cette armature de cinq étoiles et voyez si vous pouvez observer qu’elles ont un scintillement syncopé, un scintillement séquentiel, qui les fait paraître bouger, ondoyer en ligne. Maintenant, je ne veux rien implanter dans votre esprit, sauf les conditions appropriées et correctes à observer, mais je vous dis ce que j’ai vu, évidemment.
J’ai remarqué qu’il y avait un mouvement dans cette armature incurvée de cinq étoiles qui me rappelait fortement un autre mouvement que j’avais vu, mais je l’avais vu en regardant la Terre, et de nombreuses fois, depuis Infinity Ridge. Je me tenais sur Infinity Ridge et je regardais vers Ronda, je regardais vers la vallée, la pointe de la vallée dans laquelle je vis et le long du flanc gauche de cette vallée, le côté ouest, c’est la pente de la Sierra de Libar et il y a la Montagne des Sorcières, la plus haute montagne Sierra del Palo, Palo signifiant balai. Et ce flanc de montagne est une formation d’une beauté exquise et sublime de roche granitique tendre, je dis granite tendre ou calcaire, qui semble être faite de feutre mou ou de quelque chose de la texture de la peau d’une nectarine, mais la puissance en est très masculine.
La silhouette de la Sierra de Libar, et de la crête voisine des montagnes dans cette direction, est extrêmement puissante et masculine et, en même temps, elle commande un flux de Shakti, d’énergie féminine, qui est immense et indubitable. Donc il y a, pour ainsi dire, une musculature de type masculin et de pouvoir féminin dans la forme de ces montagnes. Et j’ai vu toute cette chaîne de montagnes se tortiller comme un serpent, je l’ai vu danser comme un serpent. Je l’ai vu comme s’il s’agissait de nougat, comme si elle était faite d’un plastique qui se déformait et se pliait à cause de l’immense puissance de torsion qui le traversait.
J’ai vu ces montagnes danser la danse du serpent de la Shakti cosmique de Gaïa. Et cette impression – qui est à peu près à la limite de ce qu’un être humain peut supporter dans son corps – cette impression m’est revenue en regardant ces cinq étoiles et je me suis dit, eh bien c’est le même genre de mouvement. C’est le même genre de mouvement de serpent basculant et, d’une façon ou d’une autre, le mouvement de serpent basculant de cette armature produisait le vacillement des étoiles pointeuses. Comme résultat de ce vacillement, à certains moments, l’alignement avec l’étoile Polaire était presque exact, à d’autres moments il était un peu décalé et à d’autres moments, lorsque le basculement se faisait en arrière, ça se décalait beaucoup. Ainsi, le décalage de l’étoile Polaire est dû au basculement du Fauteuil à Bascule du Capitaine, la Grande Ourse.
Or, dans le monde archontique, toutes les étoiles de la Grande Ourse sont absolument fixes et les étoiles pointeuses pointent maintenant près de l’Etoile Polaire, mais il y a 3400 ans environ, elles pointaient vers le Dragon – peut-être que c’était 3000 avant EC, je ne m’en souviens plus – mais elles sont dites pointer vers des étoiles polaires différentes sur d’immenses périodes de temps. Mais le sait-on vraiment ? Était-on là pour observer quand les pointeuses de la Grande Ourse s’alignaient sur le Dragon ? J’étais là quand cela est arrivé et je peux dire que c’est vrai. Je parie que je peux vous le dire à partir de l’observation et de la mémoire et non pas à partir d’une théorie qui le rendrait vrai. Et ainsi, c’est la seule véracité, c’est la véracité de la vraie mémoire, l’observation authentique, pas la théorie, pas l’extrapolation théorique et abstraite. Cela ne veut rien dire. Les scientifiques disent que c’était comme ça il y a cent cinquante mille ans dans le système solaire, que c’est ce que la Terre faisait … Comment le sauraient-ils? Ils ne parlent ainsi que par une sorte de ventriloquie des puissances archontiques qui opèrent en leur mental.
Maintenant, nous avons l’opportunité, nous de l’Expérience de Navigation Gaïenne, je ne dirai pas nous, je dirais l’équipage, avons l’opportunité de regarder le cosmos vivant. Le trésor que je vous offre, à partir de ce cosmos, est l’observation du Fauteuil à Bascule du Capitaine. Vous pouvez aller l’observer à chaque fois que vous en avez l’occasion, parce que c’est une constellation circumpolaire, de sorte que chaque fois que le ciel est dégagé, vous pouvez sortir et vérifier ce que je dis. Et si vous regardez d’abord les étoiles pointeuses, vérifiez l’alignement, voyez s’il est présent ou absent. Ensuite, quand vous déplacez votre regard vers la gauche et si votre perception est capable de capturer la réalité vivante du cosmos, non pas le cosmos rigide fossilisé présumé, mais la réalité vivante animée, alors vous percevrez cette action particulière parmi ces cinq étoiles, ce clignotement séquentiel qui donne une impression de mouvement. Et puis quand vous regardez en arrière et déplacez à nouveau vos yeux vers la droite, pour regarder l’alignement des étoiles pointeuses, qu’allez-vous voir ? Faites-le et découvrez-le, faites-le et voyez si ça marche, voyez comment ça marche. Et si ça ne marche pas, vous ne voyez alors que la position qui est la position prédite et déclarée par la science… Et cela signifie, probablement, qu’à ce moment précis de votre observation, vous n’avez pas assez de motilité pour réaliser la vraie observation, pour percevoir que la motilité est la clé de la première attention afin de la rendre vivante – afin qu’elle puisse résonner et être complémentaire avec la seconde attention.
La motilité est un mot que l’on trouve chez Wilhelm Reich et c’est un mot extrêmement important. Donc votre attention est motile quand elle est mobile et qu’elle bouge et danse avec ce qu’elle observe. Goethe avait une extrême motilité naturelle dans sa perception, c’est pourquoi il percevait les vraies apparitions des apparences. Les pratiques de Goethe et de Reich sont presque identiques: c’est la pratique de l’Expérimentation de Navigation Gaïenne. C’est toujours nouveau chaque soir, chaque fois que vous le faites, c’est toujours frais et toujours excitant et si vous n’avez pas la motilité particulière pour entrer dans cette perception, assez profondément à un moment particulier, vous pouvez l’avoir à un moment ultérieur.
La motilité va et vient jusqu’à ce que vous arriviez à un certain point dans la pratique Tantrique – et puis elle évolue d’elle-même. C’est donc le trésor que je suis ravi d’offrir, le trésor de la Constellation du Fauteuil à Bascule du Capitaine. Rappelez-vous que le capitaine est Sophia. Le vaisseau mère et le capitaine sont les mêmes dans cette métaphore et le Capitaine ne doit pas être confondu avec le Navigateur et si vous voulez trouver le Navigateur dans les constellations, regardez le Bélier.
Le Bélier est vraiment le Navigateur dans le ciel du Mahamudra. C’est la transfiguration du Bélier, mais pour avoir l’image complète du Navigateur dans les graphiques de la constellation, il faut y ajouter la constellation du Triangle qui est au-dessus des étoiles composites du Bélier et quelques autres étoiles. En d’autres termes, la Constellation du Bélier, qui se trouve entièrement au-dessus de la ligne écliptique et se compose d’une sorte de trait insignifiant, d’une sorte de courbe, de trait incurvé d’une configuration d’étoiles, une configuration banale, est en fait en expansion dans le ciel du Mahamudra par l’inclusion du Triangle et d’autres étoiles environnantes – et cela devient la Constellation du Navigateur.
Alors considérez ceci, mes amis, pendant tout le temps que l’apogée lunaire a fait face, yeux dans les yeux, au monstre Cetus et a été bloqué devant le masque satanique de Cetus, il a aussi été situé dans la Constellation du Navigateur. Donc le Navigateur a observé ce transit. Et vous tous, dans l’Expérimentation de Navigation Gaïenne, qui l’observez, vous êtes des navigateurs. Vous naviguez avec Elle par le pouvoir de votre observation. Maintenant, une petite astuce qui vient des secrets de la méditation Chinoise. Pour conclure cette première partie du compte rendu, la première moitié, je vais transmettre cette astuce que j’ai apprise, il y a bien longtemps, pour me plonger dans la méditation chinoise ou Chan ou Dhyāna, Chan étant l’équivalence chinoise du mot sanskrit Dhyāna qui signifie contemplation ou concentration – et non pas méditation.
Il existe donc une technique de la pratique du Chan chinois, appelée H’uatou, je crois que c’est comme ça que ça s’écrit et, bien sûr, je ne sais pas vraiment comment ça se prononce en chinois, mais le H’uatou est ce que je vous donne et cela signifie la tête de la pensée. Maintenant, quelle est la tête de la pensée ? Eh bien, gardez à l’esprit, et gardez à l’esprit rigoureusement si vous le pouvez, que le problème, que l’un des problèmes avec votre première attention est qu’elle tend à se figer sur les détails et les matières superfétatoires et non pertinentes. Elle accumule des poussières dans le canon de la lunette. Imaginez que vous ayez une lunette de marine emboîtable, comme les pirates en utilisaient, c’est votre première attention, mais l’intérieur du canon de ce télescope recueille la poussière et cette poussière se fige et obstrue la première attention: elle interfère avec sa motilité. Donc ce que vous voulez atteindre est la motilité de votre première attention parce que cela vous permet d’observer le cosmos vivant – parce que seule la vie peut observer ce qui vit. L’attention morte, le regard de poisson des personnes dont la première attention est figée et enfermée dans une rigidité archontique ne peut percevoir ce qui est vivant: seul ce qui est vivant peut percevoir ce qui vit. Si vous voulez ajouter de la motilité à votre attention, voilà une chose simple à faire, vous utilisez la technique du H’uatou, la technique de la tête de la pensée. Dans les pratiques de méditation chinoise, dans la pratique Chan, plus correctement dit, on décrit cela par une métaphore très simple et totalement orientale.
Supposons que vous soyez assis près d’un lac tranquille et la surface du lac est très lisse, comme un miroir. Puis, à un certain moment, vous remarquez qu’un poisson saute hors du lac et si vous observez de près, ce que vous verrez est la tête du poisson. La tête du poisson brise la surface du lac, elle brise la surface du miroir d’eau claire. Il en est de même avec vos pensées brisant la surface de votre attention et quand vous observez le H’uatou, la tête de la pensée, alors vous apportez de la motilité à votre attention.
Une façon de le faire est de vous poser une question. La question que je me posais, quand je flânais sur la colline ce matin, était «d’où vient ma prochaine pensée ?» Posez-vous cette question, lorsque vous êtes dans une situation de Nature, lorsque vous avez l’occasion d’être au sein de la sérénité naturelle. Cela ne fonctionnera pas, à priori, si vous l’essayez en ville ou en bus. C’est plus facile et plus efficace au sein de la sérénité naturelle, dans un parc ou dans la Nature. Vous restez simplement assis là, à regarder le monde naturel et vous vous demandez: « d’où vient ma prochaine pensée ». C’est la pratique du H’uatou ou de la tête de la pensée. Ensuite, vous observez comment la tête de la pensée brise la surface de votre attention, de votre mental contemplant. Et, alors, vous l’observez au moment où elle se brise, si vous le pouvez. Et plus vous réussissez à observer la prochaine pensée qui vient – quelle qu’en soit la nature – plus vous êtes en mesure d’en observer le processus d’émergence, plus vous conservez la motilité de votre première attention et plus vous la construisez. C’est ce que j’ai fait: d’abord, j’ai demandé, «d’où vient ma prochaine pensée» et, ensuite, j’ai réceptionné la prochaine pensée. J’ai expliqué ce que c’était dans l’exposé précédent, c’est la pensée que les gens enfermés dans la mentalité archontique de la régularité rigide, et la mécanique céleste, ne verraient même pas la preuve du contraire si elle leur était présentée. Ne faites pas partie de ces gens.
Donc, lorsque vous contemplez la Constellation du Fauteuil à Bascule du Capitaine et que vous voyez comment il se balance, vous savez, au moment même de cette observation, que votre première attention jouit de motilité – et il est merveilleux de le savoir. Et ce savoir génère un sentiment de plaisir et d’exaltation.
Permettez-moi, maintenant, de passer à la deuxième partie de ce compte rendu et de le conclure par quelques remarques sur la Vie dans la Correction.
En fait, tout ce que j’ai dit au sujet de ce trésor de sagesse – la Constellation du Fauteuil à Bascule du Capitaine – est intimement lié au processus de Vivre dans la Correction. Ce qui se passe actuellement sur cette planète, c’est qu’il existe une séparation dans l’espèce humaine entre, d’une part, les animaux humains qui sont capables de participer magiquement à la Correction et d’y vivre et, d’autre part, ceux qui continuent à vivre dans le cauchemar de leur propre fabrication, dans le cauchemar du comportement pervers et insensé de l’Anthropos 10 – qui est en bout de course. Et ces deux expériences de vie sur cette planète sont simultanées, mais elles ne sont pas parallèles ou corrélatives: elles s’écartent radicalement l’une de l’autre. J’aimerais dire, de façon dramatique, mais je veux corriger mon vocabulaire, je ne veux pas utiliser le mot dramatique, je l’ai utilisé dans le compte rendu précédent lorsque j’ai dit que nous entrons dans la deuxième moitié de la correction, lorsque la preuve de la Correction pourrait apparaître d’une manière extrêmement dramatique. Eh bien, je n’aime pas les drames, alors je préférerais dire d’une façon extrêmement vive, parce qu’il ne s’agit pas de drames.
Les drames correspondent au comportement malade de l’espèce, l’Histoire est un drame, un mélodrame, un psychodrame, un drame familial sado-masochiste, un drame de perversion magique, un drame de prédateurs opérant à partir de la démence profonde de leurs propres illusions de pouvoir. Tout cela, c’est du drame. Donc, je ne veux pas utiliser le mot drame ou dramatiquement. Je vais utiliser les mots vif et vivement et, d’ailleurs, il y a deux V dans le mot vif (vivid) [allusion à VV, Vajra Vilasi] Cela me rappelle un dicton Français bien connu, «c’est la vie/vie» [allusion à VV, Vajra Vilasi]. Ce qui est vraiment vivant, et supervivant, est vif et cela devient de plus en plus vif – jour après jour.
La nature de ce rêve vivant et animé, quand vous y entrez – pour de vrai – est qu’il devient de plus en plus vif. C’est comme si vous faisiez un voyage dans la forêt Amazonienne et au début, dans vos premiers pas, les premiers jours où vous entrez dans la forêt tropicale, vous avez vu autour de vous la lumière briller à travers les arbres, briller sur les feuilles des arbres, les myriades de plantes, d’insectes, de serpents, d’animaux et vous avez tout vu, vous l’avez vu avec vos sens, vous l’avez enregistré et c’était brillamment présent à votre attention. Et puis, comme vous passiez des jours et des mois dans cet environnement, au lieu que cela devienne ennuyeux et routinier, chaque chose que vous aviez vue, de façon vivante, au premier moment devient plus vivante, plus brillamment colorée, plus vive, plus prégnante de sens. C’est le signe que vous vivez dans le cosmos vivant.
Et il en existe une anticipation dans l’Expérimentation de Navigation Gaïenne. Je tiens donc à souligner, conformément au thème du présent exposé, que le fait de Vivre dans la Correction procure un sentiment d’anticipation d’un genre très spécial. Vous savez que nous utilisons, nous dans l’équipage, enfin pas « nous »; vous savez que ceux qui s’impliquent dans cette expérimentation utilisent l’anticipation comme faisant partie de la pratique. L’anticipation est une méthode de l’Expérimentation de Navigation Gaïenne. Vous anticipez un apogée lunaire ou un périgée lunaire, vous anticipez une certaine vague d’imagination. Vous anticipez un certain moment lorsque la Déesse de la Sagesse se souvient de Son expérience. Vous êtes un témoin de Son souvenir, vous anticipez ce moment.
Il existe, donc, cette anticipation d’une chose particulière, s’élaborant et croissant, alors que vous en venez à Vivre dans la Correction. L’anticipation de ces éléments constitue la pratique. C’est la méthode, mais en plus de cela, il existe un sentiment général d’anticipation qui grandit au cours de la Correction. A mesure que le point médian approche – cela sera dans dix-huit mois, cinq secondes dans Son temps de Correction – le sentiment général de l’anticipation devient de plus en plus fort, de jour en jour. Et quel est le sentiment général d’anticipation ? Eh bien, je le décris ainsi : ceux qui participent à cette expérimentation s’attendent à une démonstration vive et spectaculaire démontrant que la Correction est en train de se produire. C’est la vérité, n’est-ce pas ? Vous devez vous demander si c’est la vérité ? Demandez-vous si c’est l’anticipation qui s’est construite en vous depuis que vous avez entrepris cette expérimentation ; cela l’est certainement en moi.
Comment quelqu’un pourrait-il concevoir, ou préconcevoir, cette démonstration vive et spectaculaire de la Correction ?
Eh bien, naturellement, en tant qu’animaux humains, nous avons tendance à regarder la réalité du monde qui nous entoure; nous avons tendance à penser que quelque chose pourrait se produire dans la vie collective, qu’un événement pourrait se produire qui serait une preuve spectaculaire de la Correction. Donc, si nous regardons le théâtre du comportement humain, il se peut que cela ne se produise pas là. Il existe, aussi, une inclination à regarder le ciel, à regarder les conditions telluriques et atmosphériques de la Terre, les conditions météorologiques, le comportement des volcans, le comportement des évents de vapeur tout autour de la planète, y compris les évents de vapeur sous-marins, les cheminées noires dans l’océan. Il existe, également, une inclination à anticiper une activité spectaculaire de ces régions de la Terre. Et, en fait, c’est exactement ce qui se passe actuellement.
L’espèce humaine – ou ce qu’il en reste – est en train de vivre, à l’heure actuelle, une démonstration vive et spectaculaire de l’activité volcanique et tectonique qui est sans précédent, de mémoire humaine. On peut, aussi, observer une quantité massive de bouillonnement et d’échauffement des turbines à vapeur internes du vaisseau mère. Rappelez-vous que le vaisseau mère est un bateau à vapeur, que la vapeur provient des évents souterrains et sous-marins de la planète. Rappelez-vous que les voiles sont dans l’ionosphère et l’atmosphère habitable: ce sont les voiles supérieures et les voiles inférieures.
Il se manifeste, donc, une action spectaculaire dans ces deux parties du vaisseau mère. Je souhaiterais profiter de cette opportunité, tant que nous sommes sur ce sujet, pour vous dire qu’il existe des événements vivants et spectaculaires dans l’atmosphère et que vous pourriez avoir tendance à les manquer, si vous souscrivez à ce que j’ai appelé le mythe des chemtrails. Quand j’évoque le mythe des chemtrails – et c’est une déclaration qui semble avoir déclenché des passions chez un certain nombre de personnes – je ne veux pas dire que je rejette le phénomène des chemtrails. Je ne parle pas présentement du phénomène connu et observable. Je parle de l’explication et de l’interprétation de ce phénomène.
Un mythe est une histoire, et comme vous le savez, un mythe est un récit… L’Histoire de Vision Sophianique est un mythe, c’est une narration sacrée. Les animaux humains opèrent par la récitation d’histoires. Nous sommes des animaux raconteurs d’histoires. Nous inventons, donc, des narrations qui nous accompagnent dans nos expériences et notre observation du monde. Mais vous devez faire une distinction claire entre, d’une part, le récit, ou le mythe, afférent à un phénomène que vous observez, et, d’autre part, le phénomène même. Je ne nie donc pas que les chemtrails puissent être observés et ils sont, certes, bien observés et étudiés. C’est un sujet d’étude intense chez beaucoup de gens, y compris Clifford Carnican à Sante Fe, où j’ai vécu. Je ne réfute pas le phénomène observable des chemtrails. Je conteste le récit, ou le mythe, corrélé à ce phénomène et quel est-il?
Selon cette narration, il y aurait une orchestration mondiale massive de géo-ingénierie en cours, une orchestration massive de ces chemtrails partout dans le monde, dans le but de disperser des aérosols dans l’atmosphère pour des raisons très sinistres, notamment pour exécuter un programme de contrôle mental et/ou de réduction eugénique de la population de l’espèce humaine. C’est le mythe des chemtrails et c’est ce que je réfute. Je rejette ce mythe, je ne rejette pas les phénomènes pas plus que je ne rejette les phénomènes des Morgellons – qui sont, en quelque sorte, intimement liés au drame des choses qui tombent du ciel. Mais laissez-moi simplement vous montrer un élément, sans entrer profondément dans une discussion à ce sujet, et c’est un sujet délicat ; il pourrait y avoir beaucoup de choses qui tombent du ciel qui n’ont pas nécessairement été mises là par les chemtrails.
Par exemple, les fibres, les nanofibres qui sont indéniablement présentes dans ce qu’on appelle l’affection des Morgellons – qui est une pathologie cutanée – proviennent du ciel et se retrouvent dans nos narines, dans les corps et les organismes de certaines personnes et elles sortent de leurs corps parce que leurs corps essaient de se décharger de cette matière étrangère qui tombe du ciel. Je pense que ces nanofibres – ces fibres synthétiques dont certaines ont l’apparence d’un réplicat archontique de la chimie vivante – sont les produits de rejets d’usines et de laboratoires qui travaillent avec des nanotechnologies. Elles peuvent, aussi, être des particules rejetées par les usines et les laboratoires du monde entier – qui existent en très grand nombre et qui produisent des composants informatiques.
Les composants informatiques sont élaborés dans des laboratoires et ces laboratoires sont comme des usines qui ont des rejets comme toute autre usine, que ce soit une usine de peinture, de shampooings ou de détergents. Toutes ces usines fabriquent des produits manufacturés qui induisent le rejet de produits secondaires, des déchets ou des matières particulaires, dont une partie est, en tout démence, déversée dans les rivières et les cours d’eau, dont une autre partie est rejetée dans l’atmosphère ou s’échappe dans l’atmosphère parce qu’elle ne peut tout simplement pas être surveillée et contrôlée – en raison de son niveau trop faible.
Il y a donc toutes les raisons de supposer que la couche habitable de l’atmosphère terrestre est très chargée de particules du type de celles qui sont absorbées par les individus qui présentent le syndrome des Morgellons, mais ces particules n’ont certainement pas besoin d’être dispersées dans l’atmosphère via des aérosols ou des chemtrails. Il est, aussi, rapporté qu’il se trouve des tissus vivants, des particules de tissus vivants dans cette matière particulière. Et bien, quelle surprise. Retournons à la guerre du Vietnam où l’on a fait exploser et brûler des gens vivants avec du napalm: ne pensez-vous pas que tout cela ait rejeté une quantité considérable de particules humaines dans l’atmosphère ? Cela n’est rien, ce n’était qu’un échauffement. Savez-vous ce que l’industrie de l’armement inflige aux êtres humains dans le monde entier, ce que l’on a fait en Irak ? Combien de corps d’hommes, de femmes, d’enfants et d’animaux ont été explosés, annihilés, non seulement par des armes connues, mais aussi par certaines de ces armes inconnues et non admises – telles les armes à énergie dirigée, ou énergie libre, qui ont été utilisées le 11 septembre 2001.
Il n’est donc pas surprenant qu’il y ait des quantités massives de parties désintégrées de matière vivante, de cellules vivantes et de plasma flottant dans l’atmosphère. Alors pourquoi avons-nous besoin, pourquoi doit-on prétendre qu’elles soient délibérément dispersées dans l’atmosphère par un programme massif coordonné de géo-ingénierie. Ce n’est tout simplement pas une hypothèse nécessaire et c’est pourquoi je rejette le mythe des chemtrails.
Pour en revenir à notre thème, quiconque adopte le mythe des chemtrails risque de lui donner trop d’importance en attribuant à ce phénomène, qui existe sans aucun doute, beaucoup plus de possibilités, qu’il n’en a en réalité – à savoir d’exagérer son amplitude. Quiconque adopte ou émet cette hypothèse va se retrouver enfermé dans un état mental qui affecte la façon dont il observe le ciel. Maintenant, je vous dis qu’en tant qu’observateur Gaïen, je jouis d’un degré élevé de motilité dans mon première attention. Je perçois des quantités massives de modifications globales dans le ciel et les nuages qui sont dues entièrement aux intentions de la Mère Animale Planétaire. Il est vrai qu’elles peuvent être confondues et mêlées aux intentions humaines impliquées dans la géo-ingénierie et les dispersions d’aérosols – ce qui se produit dans une certaine mesure, mais loin des quantités massives qui leur sont attribuées. Voilà mon point de vue.
Et donc, malheureusement, la croyance en ce mythe des chemtrails risque de restreindre votre propre observation de ce que la planète elle-même est en train de réaliser pour modifier son propre fourreau atmosphérique. Et elle met en place beaucoup, beaucoup, beaucoup de modifications. Ces modifications sont des phases vitales du processus de Correction et elles doivent être observées de près. Ainsi, tout ce que vous anticipez dans la Correction, tout ce que vous souhaitez voir comme preuves vivantes et spectaculaires de la Correction, pourrait se produire juste devant vos yeux et vous pourriez ne pas le voir. Cela est particulièrement vrai si vous succombez à l’obsession des chemtrails et que vous vous laissiez hypnotiser par cette narration.
Je vais vous poser la question de cette manière. Si la présence de ciels laiteux et même de certaines formations rubanées dans le ciel – ces pistes rubanées qui sont prises pour des chemtrails – si, donc, ces phénomènes aériens étaient, en fait, des preuves vivantes et spectaculaires de ce que la Terre elle-même est en train d’orchestrer pour modifier son atmosphère, pour tempérer et modifier l’expérimentation divine d’une manière qui s’accorde avec la Correction, que se passerait-il si c’était le cas ? Comment le sauriez-vous? Il n’existe qu’une seule façon de le savoir et c’est une simple vérification. Faites vos observations avec véracité, faites-les avec la première attention, c’est-à-dire avec une attention motile. Lorsque la première attention jouit de motilité, c’est que la qualité de la vie répond à la qualité de la vie. Ne permettez, donc, pas à vos observations du ciel diurne, vos observations de la lumière dans le ciel, des structures de nuages, de la flexion des nuages et de la couverture nuageuse – qui apparaît de plus en plus autour de la Terre – ne permettez pas que votre observation de ces phénomènes soit filtrée par la mythologie des chemtrails. Débarrassez-vous de la mythologie des chemtrails, ne niez pas la réalité de certains phénomènes qui sont irréfutablement des chemtrails, mais ne laissez pas votre interprétation de ce phénomène se mettre en travers de votre observation de ce que la Mère Animale Planétaire elle-même pourrait faire au sujet de sa propre atmosphère.
J’aimerais poursuivre dans cette veine d’observations et reprendre quelques fils et apporter une certaine continuité à notre pratique maintenant et je le ferai immédiatement dans les deux ou trois comptes-rendus à venir – qui vont arriver rapidement. J’aimerais donc conclure avec une proposition qui, si je puis me permettre d’être aussi audacieux, est une proposition qui croule sous des évidences criantes.
Cette proposition affirme que si vous anticipez une démonstration vivante et spectaculaire prouvant que la Correction est en train de se manifester, vous pouvez bien la recevoir… mais seulement si vous avez la capacité de la contempler. Ces changements vifs et spectaculaires sont à la portée de votre capacité d’observation. Ce que je vois venir, dans la seconde moitié de la correction – lorsque nous entrerons formellement dans la période de l’équinoxe d’automne de cette année – c’est une augmentation de l’intensité de ces observations que nous faisons. En effet, Vivre dans la Correction signifie vivre de plus en plus dans l’effet vif et puissant de vos propres observations, non seulement les observations de l’atmosphère extérieure dans le ciel, la Nature, les arbres, les animaux, mais aussi les observations, bien sûr, de votre propre dynamique psychique et émotionnelle intérieure.
Tout cela est donc extrêmement enthousiasmant et c’est ce que les membres de l’équipage peuvent anticiper. C’est ce que vous devriez anticiper comme preuve que vous êtes vraiment à bord avec cette Expérimentation, comme preuve que vous vivez vraiment ce que vous imaginez de la même manière que vous imaginez vraiment ce que vous vivez.
Pour citer Artis Auriferae, “The Art of Goldmaking”, cette compilation d’écrits alchimiques de 1610 :
«La Nature réalise ses oeuvres progressivement et je te demanderai assurément de faire de même: que ton imagination soit totalement guidée par la Nature. Et observes selon la Nature au travers de laquelle les substances se régénèrent dans les entrailles de la Terre. Et imagines cela avec l’imagination vraie et non pas l’imagination fantastique.»
Traduction de Dominique Anglesio relue et corrigée par Xochi